Une équipe de chercheurs de diverses universités canadiennes vient de démontrer que les conditions de vie d’un enfant sont associées à des changements notables sur l’ADN de celui-ci, lit-on sur Psychcentral.
Les facteurs sociaux et économiques liés à la vie familiale seraient en relation avec certaines transformations des gènes. Une différence a en effet été remarquée entre des enfants qui vivaient au sein d’une famille de haut niveau de vie et d’autres issus de milieux à faible niveau.
C’est toutefois quant aux conditions de vie en bas âge que les différences les plus marquantes ont été relevées. Elles étaient fortement associées avec les conditions socio-économiques de l’enfant devenu adulte.
Pas moins de 1252 différences génétiques ont ici été relevées, en comparaison avec les 545 provenant des conditions générales. On tentait d’explorer de quelle manière les conditions du début de vie pouvaient devenir biologiquement intégrées, pour ensuite influencer la santé générale au cours des années suivantes.
On pourrait ici expliquer en partie pourquoi les problèmes et faiblesses de santé pouvaient demeurer toute une vie en étant associés avec des conditions socio-économiques.