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Ce que je me souhaite pour mon 2e congé de maternité

En juillet 2019, je tombais en congé de maternité pour la première fois. Avec mon rythme de vie effréné, je voyais ce congé d’un an comme l’occasion idéale d’accomplir un tas de choses. À l’aube d’accueillir mon premier bébé humain, j’avais même fait une liste d’activités que je souhaitais faire durant l’année qui arrivait. 

Puis, bébé est arrivé. Comme vous pouvez vous en douter, il a un peu tout chamboulé. Toutefois, je continuais de soutenir un rythme de vie des plus occupés, ne refusant surtout pas une invitation même si mon petit m’empêchait de bien dormir la nuit. Je tenais à performer ce temps sans travailler. Puis, quelques mois plus tard, la pandémie est arrivée, au bon milieu de ce congé tant convoité. Cette crise sanitaire est horrible en tous points, mais m’a tout de même ramené à l’essentiel: le bien-être de mon bébé et le mien. 

Je l’avoue, je ne prenais pas assez de temps pour le plus important. Je ne voulais pas que ma vie de maman m’empêche de vivre quoi que ce soit. Ces mois de confinement m’ont appris à bien le contraire. J’ai eu tout mon temps à consacrer à mon fils, à l’encourager dans son développement et à solidifier notre complicité. J’ai daté mon chum de nombreuses fois après l’heure du dodo. J’ai développé de nouvelles habitudes qui me faisaient du bien. J’ai pris le temps d’apprécier ma maternité. 

Quelques mois plus tard, j’amorce donc mon deuxième congé de maternité avec une mentalité tout autre. Je souhaite profiter de mon nouveau-né et aussi de mon plus vieux. Je veux bâtir notre nouvelle dynamique familiale à 4. Je désire prendre soin de mon couple qui est, avant tout, la fondation de notre famille. Je rêve de prendre le temps de ne rien faire.

Pendant cette prochaine année, je vais dire non. Je vais faire des choix qui correspondent à mes envies, mon énergie et celles de mes enfants. Je vais savourer les hauts et bas de chaque étape. Je vais prendre le temps d’apprécier mon cocon familial dans la plus grande simplicité.

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Retour au travail et sentiments partagés

(CHRONIQUE)

Cet article est probablement comme mille autres articles qui ont été écrits. Je ne vais pas révolutionner le monde de la maternité aujourd’hui. Sauf que chaque fois que je lis un article qui exprime un sentiment que je ressens, ça me fait du bien, donc voilà. Mes enfants sont retournés à la garderie. C’est juste ça.

Un mélange d’émotions m’envahit. J’ai été 14 mois à la maison avec mon plus jeune. Ma grande, qui déjà n’allait à la garderie que 3 jours par semaine (son désir à elle), nous a joints à temps plein pendant le confinement.

Même si être maman à temps plein est, selon moi, un travail parmi les plus épuisants physiquement et mentalement (je suis prof et je suis plus épuisée quand je suis maman à la maison qu’à l’école à temps plein, ce n’est pas peu dire), j’étais bien. Vraiment, vraiment bien. Je me sentais à ma place, avec mes enfants. Par moments, ça m’a fait remettre en question des grandes décisions de la vie.

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que c’est la chose « normale » et « commune » à faire?

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que je suis très féministe et que je veux, inconsciemment, être une femme qui accomplit et réussit tout?

Crédit:Zubeyda Ismailova/Reshot

J’ai réfléchi longuement, tout en restant dans l’indécision. Au bout du compte, plus la date de mon retour au travail approchait, plus une partie de moi était heureuse de retourner dans le monde de l’enseignement au secondaire. J’avais envie de retrouver mes collègues, mes élèves, mon environnement professionnel.

En même temps, je n’avais pas envie de laisser mes enfants toute la semaine à la garderie. J’aurais aimé retourner travailler 4 jours par semaine. Ce serait peut-être possible, d’ailleurs! Une petite voix en moi me disait que j’avais besoin du sentiment d’accomplissement professionnel que mon travail me procure. J’ai besoin d’avoir autre chose que mes enfants dans ma vie, même s’ils en sont évidemment une immense part (la plus grande).

Finalement, je suis retournée travailler avec l’esprit et le coeur en paix. Le fait que j’adore la garderie en milieu familial que mes enfants fréquentent aide beaucoup.

Or, les premières journées de la rentrée sont des pédagogiques. J’étais donc à mon bureau toute la journée et je pensais souvent à mon garçon qui vivait une adaptation à la garderie, un monde complètement nouveau pour lui. Lui et ma fille me manquaient. Les questions sont revenues. Je me demandais si j’étais à ma place.

Puis, les jours ont passé. Chaque jour que mon garçon passait à la garderie était mieux que le précédent. Les enfants étaient heureux à leur retour, le soir. Ça m’a beaucoup rassurée.

Enfin, j’ai rencontré mes nouveaux élèves. J’ai enseigné. Ma passion s’est enflammée, comme si elle s’était un peu dissipée quand j’étais en congé de maternité, seulement pour revenir en force à mon retour.

Maintenant, 2 semaines après la rentrée, je me sens sur mon x. Je profite de chaque moment passé en famille, mais aussi de mes beaux moments d’enseignement.

Je suis aussi heureuse d’avoir un travail avec un horaire family friendly qui me permet d’être à la maison quand mes enfants le sont.

Comment avez-vous vécu votre retour au travail après votre congé parental?

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Accouchement : ne pas reprendre le travail avant quatre mois

En effet, les mères sont souvent exténuées par l’accouchement et leur nouveau mode de vie. Même si le sommeil s’améliore au fil des semaines, la moitié des femmes sont encore prises de période de somnolence en pleine journée lorsque leur poupon a 18 semaines, rapporte le site Famili.

Des chercheurs australiens ont interrogé 33 femmes en parfaite santé psychologique et physique sur leur niveau de fatigue à différentes périodes post-accouchement. Il s’est avéré que la moitié d’entre elles étaient encore victimes de somnolence diurne 18 semaines après avoir accouché.

Les résultats se basent sur l’échelle de somnolence Karolinska, cotée de 1 à 9, qui évaluait le degré de fatigue post-accouchement  entre 5 et 6 même 4 mois plus tard.

Les experts conseillent donc aux jeunes mamans de bien se reposer avant de retourner progressivement au travail. Parmi les participantes à l’étude, il n’y avait d’ailleurs que cinq femmes qui avaient repris le travail à temps plein à l’intérieur des 4 mois suivant la naissance de leur bébé.

Le détail de la recherche est paru dans l’édition de juillet de la revue scientifique Plos one.

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Post-partum moins élevé chez les mères qui prennent un congé prolongé

On peut se compter très chanceuse si on a droit à un congé de maternité plus long que les 12 semaines accordées par la loi fédérale aux États-Unis. D’ailleurs, d’un pays à l’autre, les normes diffèrent énormément.

Au Québec, par exemple, on peut prendre jusqu’à 1 an de congé. Voilà une bonne nouvelle pour les futures mamans, puisque selon une étude menée par le Dr Rada Dagher à l’Université du Maryland, un congé plus long pourrait vous éviter les blues post-partum.

« Notre étude démontre que les femmes qui retournent travailler plus tôt que 6 mois après la naissance de l’enfant ont un risque accru de symptômes dépressifs post-partum », a déclaré le Dr Dagher dans un communiqué.

La recherche a pu compter sur la participation de 800 femmes du Minnesota. Celles-ci ont été suivies pendant la première année suivant leur accouchement. 87 % des mères sont retournées au travail avant 6 mois, dont environ 7 % à l’intérieur de 6 semaines, et 46 % à l’intérieur de 12 semaines.

Au cours de cette année, 13 % de ces mères (plus d’une centaine) ont souffert de dépression post-partum.

Les informations relevées indiquent également, selon webmd.com, que plus long était le congé de maternité, et moins grand était le nombre de femmes qui souffraient de ces symptômes.

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2 femmes sur 3 croient que la maternité met en péril leur carrière

Le site MaternityCover.com est situé au Royaume-Uni, où les femmes ont droit à 26 semaines de congé de maternité. Il sert d’intermédiaire entre la femme enceinte et son employeur, et vise à trouver un remplacement temporaire pendant le congé de maternité.

Le sondage qu’ils ont fait, rapporte Paul Jenkins, chef de direction de l’entreprise, a cependant donné des résultats inquiétants. Sur 1300 femmes interrogées, 66 % considèrent que la maternité a compromis leur carrière.

Les femmes vont même jusqu’à cacher leur grossesse à leur employeur pendant un certain temps, surtout si elles sont sur le point d’avoir une promotion. « Les femmes sont confrontées à de nombreux tabous lorsqu’il s’agit de conjuguer famille et carrière », a noté Jenkins.

Le gestionnaire poursuit : « Nous voulions connaître la vérité. Savoir de quelle façon les femmes s’en sortent en pratique et non en théorie, et quel est l’impact financier ». Plus des deux tiers des femmes ayant eu des enfants affirment que leur revenu a été revu à la baisse.

Les données les plus déprimantes, cependant, concernent le retour prématuré au travail. Plus de la moitié des femmes sont revenues plus tôt au travail parce qu’elles n’arrivaient plus à joindre les deux bouts.

Il y a donc encore du chemin à parcourir pour donner la chance aux mères de prendre le temps nécessaire avant de revenir au travail.

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Le congé de maternité, un acquis

Une analyse longitudinale présente des données des plus encourageantes quant à la vie des mamans d’aujourd’hui, et conséquemment de leur bébé. Le rapport américain Maternity Leave and Employment Patterns of First-Time Mothers: 1961-2008 présente les avancées des femmes quant à leur intégration au marché du travail et leur vie de mères.

On lit donc sur The Sacramento Bee que de grands changements se sont opérés au cours des 30 dernières années. Ainsi, 51 % des femmes (aux États-Unis) sur le marché du travail ont pu profiter d’un congé de maternité, de 2006 à 2008. Le taux était de 42 % entre 1996 et 200.

Une femme peut donc, aujourd’hui, faire une pause dans sa carrière pour s’occuper consciencieusement de son bébé, tout en pouvant profiter d’une stabilité financière.

D’autre part, des différences existent entre les mères. Par exemple, les femmes qui n’ont pas leur diplôme d’études secondaires sont moins enclines à pouvoir profiter du congé de maternité que les femmes ayant un diplôme d’études collégiales.

Celles qui travaillent à temps plein sont aussi plus susceptibles d’en bénéficier, en comparaison à celles qui occupent un poste à temps partiel.

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L’allaitement, en lien avec le statut social?

Une étude de l’Université de Murcie, en Espagne, a établi un lien entre la durée de l’allaitement et certains facteurs sociodémographiques. Parue dans le Journal of Human Lactation, elle soutient qu’une femme allaitera plus longtemps en fonction de son statut social et de son degré d’éducation.

Il semble que la durée de son congé de maternité, son intégration dans son milieu de travail ainsi que son accès à des avis professionnels joueraient aussi un rôle dans le succès de son allaitement.

La recherche en question a porté sur l’évolution de l’allaitement durant la deuxième moitié du XXe siècle. La durée de l’allaitement a connu des variations lors de cette période. Par exemple, en 1960, 61,3 % des femmes allaitaient plus de 6 mois, alors que c’était le cas pour 14,4 % d’entre elles dans les années 70.

Une légère augmentation a été remarquée dans les années 80 (19,2 %), pour finalement atteindre 29 % dans les années 90. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que l’effet du niveau d’éducation n’a pas été le même à toutes les périodes; cela dépend majoritairement du contexte social.

Entre autres, ils notent l’importance qu’a eue l’Organisation mondiale de la santé quant à ses recommandations sur l’allaitement au cours des dernières années.

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Des données peu encourageantes pour l’allaitement

De récentes données portant sur l’allaitement tendent à présumer que les femmes ne sont pas si nombreuses à adopter l’allaitement comme aliment de base de leur enfant.

Rappelons que les recommandations officielles suggèrent d’allaiter un bébé durant ses six premiers mois de vie et qu’il s’agisse là de son unique alimentation.
 
Selon une étude parue dans Pediatrics, intitulée The Effect of Maternity Leave Length ans Time of Return to Work on Breastfeeding, un plus long moment à la maison avec bébé ne rime pas nécessairement avec un allaitement prolongé. Toutefois, il pourrait l’encourager.
 
Les données obtenues ont porté sur un très grand nombre de femmes. On voulait constater le lien pouvant exister entre différents facteurs du congé de maternité, dont sa durée, et l’allaitement (son adoption et sa durée).
 
Ainsi, les femmes qui avaient eu au moins 13 semaines de congé de maternité avaient allaité dans une mesure de 74,2 %. Celles qui étaient retournées au travail après 1 à 6 semaines avaient allaité leur bébé à 64,6 %.

Malgré tout, celles qui étaient retournées au travail étaient celles qui avaient allaité le moins longtemps. On pense donc que les femmes seraient plus enclines à choisir l’allaitement si elles demeurent plus longtemps à la maison.

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Plus de reconnaissance pour maman

Même si l’on a célébré la fête des Mères le week-end dernier, on ne reconnaîtrait pas le rôle de nos mamans à leur juste valeur.

C’est le constat d’une enquête européenne menée par le Mouvement Mondial des Mères à laquelle ont participé 11 000 femmes vivant dans 16 pays différents.
 
Selon l’étude L’enquête des mères en Europe 2011, les femmes demandent à leur gouvernement respectif de meilleures politiques sociales visant leur famille et elles-mêmes. Les mères au foyer, par exemple, réclament une meilleure reconnaissance de ce qu’elles font.
 
On demande aussi, de l’autre côté de l’Atlantique, des mesures plus efficaces pour concilier la vie familiale et le travail. Les mères souhaitent donc des services de garde mieux adaptés, des horaires de travail plus flexibles ainsi qu’un plus long congé de maternité.

Rappelons au passage que le congé parental québécois, lequel s’étend sur une année et touche les deux parents, est un modèle rare dans le monde.

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Décrocher un emploi pour maman : une tâche difficile

Un centre d’affaires français, Regus, a commandé une recherche sur les mères de famille et le travail.

Selon ce sondage, seulement 25 % des entreprises souhaiteraient engager une mère en 2011, contre 33 % en 2010. Les raisons en sont nombreuses et il y a tout à penser que les femmes sont encore victimes de discrimination.

En effet, 37 % des employeurs craignent qu’une employée soit moins efficace et moins disponible que les autres si elle a des enfants.

De plus, parmi les entreprises sondées, 33 % des gestionnaires ne veulent pas engager une maman de peur qu’elle parte de nouveau en congé de maternité.

Vingt-quatre pour cent croient finalement que les compétences de ces femmes pourraient être dépassées à leur retour.

Les femmes connaissent déjà ces lois du marché, car dans une étude précédente, 37 % des répondantes considéraient leur congé de maternité comme un frein à leur carrière.