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Les mères prêtes à faire moins d’argent

Une étude menée en Angleterre a démontré que plus de la moitié des mères seraient prêtes à diminuer leurs revenus afin d’équilibrer leur mode de vie.

Alors que tous les emplois ne permettent pas nécessairement une flexibilité jugée nécessaire par les mères, plusieurs viennent à choisir le travail à temps partiel ou à partir de la maison.

Les défis d’une mère travaillante sont nombreux. Entre autres, elle prend souvent la responsabilité de son enfant malade, des rendez-vous médicaux et scolaires, et se retrouve souvent à devoir négliger des heures de travail.

Sur FemaleFirst, il est noté que les deux tiers des mères anglaises auraient déjà vécu des cas similaires. C’est la chef des ventes au Royaume-Uni pour la compagnie de vêtements suédoise me & i, Pernilla Kemp, qui a commandé cette recherche.

À la réception des résultats, elle a confié : « Le fait que plus de la moitié des femmes interrogées disent qu’elles accepteraient une baisse de salaire afin d’équilibrer leur vie parent-travail démontre le désir des mères pour cet équilibre et à quel point nous en sommes encore loin ».

« Alors que nous avons vu une augmentation du nombre de mamans qui se taillent une carrière alternative pour eux-mêmes et leurs enfants, il y a encore beaucoup de mamans dont la situation de travail a très peu changé et qui sentent que l’équilibre travail-vie n’est rien d’autre qu’un mythe. »

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Il fait bon d’être une maman au Canada

C’est la Norvège qui remporte les grands honneurs, alors que le Niger se retrouve au bas de l’échelle, à la 165e position. Quant à la France, elle détient la 14e place, et les États-Unis arrivent au 25e rang.

Depuis 13 ans, l’organisme Save the Children se fie sur divers facteurs pour comparer les pays et voir lesquels sont plus ou moins en mesure de respecter la qualité de vie et les droits des mères et des enfants.

Ainsi, la santé des femmes, leur niveau d’éducation, leur statut économique, la santé et la nutrition infantiles sont quelques-uns des facteurs pris en considération pour établir le classement.

Que le Canada soit désigné 19e meilleur pays pour être mère cette année, gagnant une place de plus que l’an dernier, s’expliquerait notamment par le fait que la représentation féminine est plus importante au Parlement fédéral et que le congé de paternité est mieux reconnu au sein du congé parental, relate La Presse Canadienne.

Pour gravir encore des échelons, le Canada devrait s’améliorer sur les points de l’éducation des femmes, de la réussite économique féminine et des indemnités de maternité, avance Save the Children.

Derrière la Norvège, l’Islande, la Suède et la Nouvelle-Zélande notamment, le Canada brille loin devant l’Afghanistan, classé à l’avant-dernier rang, et le Niger, qui doit sa dernière position notamment à la crise alimentaire qui met en péril la vie d’un million d’enfants et qui est responsable d’au moins 20 % de la mortalité maternelle.

Ce rapport est publié quelques jours avant le sommet du G8 qui se tiendra les 18 et 19 mai à Camp David, aux États-Unis.

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Les hommes prennent-ils à coeur leur rôle en congé parental?

Quand les hommes et les femmes ont la liberté de prendre un congé parental après la naissance, et même quand ils croient que les soins de l’enfant doivent être partagés à parts égales, les pères ne font presque jamais la moitié des soins que devrait avoir un nourrisson jusqu’à l’âge de 2 ans.

Sur une liste de 25 tâches liées aux soins d’un jeune enfant — comme changer les couches, jouer avec lui, le réconforter quand il est contrarié, acheter de la nourriture ou des jouets, faire le transport à la garderie, etc. — seulement trois des 109 participants de sexe masculin interrogés ont déclaré qu’ils faisaient la moitié ou plus des soins, tandis que 70 des 73 femmes ont déclaré en faire au moins la moitié.

En moyenne, les hommes et les femmes ont déclaré que la mère a fait plus de la moitié du travail relié aux 25 tâches, même si ce n’est pas elle qui était en congé parental.

Selon Steven Rhoads de l’Université de Virginie, le faible pourcentage d’hommes qui prennent un congé parental a souvent tendance à utiliser ce temps pour avancer des projets personnels et professionnels. En revanche, les femmes utilisent ce temps pour faire la majorité des tâches de soins liées au nourrisson, et ce, sans compter l’allaitement, que seule la femme peut réaliser physiquement.

La raison pour laquelle les femmes se soucient plus de leur bébé peut se résumer au fait qu’elles jouissent et profitent plus que les hommes de leur contact avec le nourrisson, suggère l’étude parue dans la revue Social Psychology.

Ceci serait une question biologique, et le changement d’hormones, dont l’ocytocine, durant la grossesse augmenterait le sentiment d’attachement mutuel entre la mère et l’enfant.

L’enquête a également demandé aux enfants par qui ils préféraient être réconfortés. Les enfants étaient deux fois plus susceptibles de désirer le soutien de leur mère.