Les embryons congelés par les futures mamans sont conservés pour un usage ultérieur, au cas où le premier traitement ne fonctionne pas ou tout simplement pour agrandir la famille un peu plus tard.
Or, bien que la médecine hésitait en premier lieu à congeler des tissus aussi délicats que ceux d’un embryon, aujourd’hui, ceux-ci semblent les plus prometteurs pour le futur.
Les résultats de la recherche ont été dévoilés hier (3 septembre) lors du British Science Festival à Aberdeen. C’est le Dr Abha Maheshwari, responsable de la recherche, qui en a expliqué les grandes lignes. « Nous avons découvert que les grossesses menées à terme à partir d’embryons congelés étaient moins à risque, tant pour la mère que pour l’enfant. »
Cette recherche s’est étalée sur une grande période, rassemblant les constats de 11 études provenant du monde entier, impliquant plus de 37 000 grossesses dans le cadre de traitements de fertilité.
Notamment, les résultats indiquent que les nourrissons provenant d’embryons congelés étaient moins à risque de 30 % de naître petits ou prématurément, et les risques de décès dans les premiers jours chutaient de 20 %.
Quant aux femmes qui avaient été inséminées d’embryons congelés, une diminution du tiers des risques de complications pendant la grossesse, comme les saignements anormaux, a été clairement établie.
Le Dr Maheshwari affirme que cette découverte aidera grandement les couples à se sentir plus à l’aise avec la congélation dans le processus de fertilité.