Apparemment, plus les connaissances nutritionnelles sur le gras des aliments consommés sont grandes et plus le taux d’obésité l’est tout autant, rapporte une étude de l’étude de l’Université Laval dans le British Food Journal.
300 consommateurs ont été recrutés au hasard : 100 Français, 107 Québécois et 120 Américains. Ils ont été questionnés sur leurs connaissances des graisses alimentaires, l’abondance et les types d’acides gras ainsi que les recommandations nutritionnelles.
Les Français n’ont pas su quoi répondre à 43 % des questions, alors qu’ils étaient 13 % chez les Québécois et 4 % chez les Américains.
« Les Français se soucient peu ou pas des nutriments contenus dans les aliments qu’ils consomment. Ces informations figurent sur les emballages, mais ils ne les lisent pas », commente un des auteurs des travaux, Maurice Doyon.
Pourtant, le taux d’obésité est de 35 % aux États-Unis, soit presque trois fois plus élevé que chez les Français, où il est de 12 %.
Les informations nutritionnelles détaillées ne sont donc pas efficaces pour favoriser l’adoption de saines habitudes. « Il faudrait recentrer l’information sur ce qu’est un repas sain, complet et équilibré », ajoute M. Doyon.