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La scolarité peut protéger les enfants réfugiés de la maladie

Selon une étude de la Dre Tania Dræbel de l’Université de Copenhague, les enfants réfugiés ont un accès limité aux soins médicaux et sont particulièrement vulnérables à la maladie.

Selon elle, il y a également un lien sans équivoque entre la santé et la scolarisation parmi les groupes de réfugiés.

En plus des sentiments de sécurité, d’espoir et de positivisme que l’école peut faire vivre aux enfants réfugiés, elle peut aussi leur offrir des connaissances multiples sur notamment les soins de santé préventifs et le traitement des maladies.

Ces connaissances médicales de base peuvent leur être utiles quotidiennement, en plus de leur servir pour prendre soin de leur famille, lorsque les enfants seront devenus des adultes.

C’est en se basant sur des données de la guerre du Soudan à partir de 2008 et les risques de malaria que les chercheurs se sont aperçus que les femmes réfugiées qui ont eu accès à l’école, comme les enfants, avaient nettement amélioré leurs chances de survie pour elles-mêmes et leurs propres enfants.

Les femmes qui n’ont jamais fréquenté l’école étaient cinq fois plus nombreuses à être touchées par le paludisme que les femmes ayant une éducation.

La scolarisation, aussi minime soit-elle, des enfants qui sont pris dans un milieu de crise ou dans un camp de réfugiés devrait être donc primordiale.