Catégories
Uncategorized

Centre de la peur du cerveau surdéveloppé chez les enfants enclins à l’anxiété

Des scientifiques ont découvert des altérations dans le développement du « centre de la peur » au niveau du cerveau des enfants ayant des troubles d’anxiété.

Les chercheurs ont examiné 76 enfants âgés de 7 à 9 ans. Il s’agit d’une période durant laquelle les caractéristiques et symptômes de l’anxiété peuvent être identifiés avec justesse. Les parents ont participé à l’étude qui visait à mesurer le degré d’anxiété des jeunes.

On a également utilisé l’imagerie par résonnance magnétique pour étudier la structure et la fonction du cerveau de ces enfants.

À leur grande surprise, les scientifiques ont été en mesure, avec la grosseur de l’amygdale et l’étendue de sa connectivité aux régions de l’attention, de la perception émotive et de la régulation, d’établir fidèlement le niveau d’anxiété ressenti par les enfants.

Dans la revue Biological Psychiatry, Shaozheng Qin, l’un des chercheurs, explique : « Notre étude représente une étape importante dans la caractérisation des systèmes cérébraux altérés et leurs biomarqueurs prédictifs dans l’identification des désordres anxieux chez les jeunes enfants ».

Cette découverte, selon les chercheurs, représente un excellent espoir pour déterminer la source de l’anxiété chez l’adulte.

Catégories
Uncategorized

Une nouvelle solution pour éliminer la dyslexie

Un enfant dyslexique peut avoir de sérieux troubles d’apprentissage. Dans le but de « guérir » ce trouble d’association des lettres et des sons, le psychologue Bart Boers, de l’Université catholique de Louvain, située en Belgique, apporte de nouvelles informations.

La science a toujours revendiqué que la dyslexie est le résultat d’informations mal stockées. Néanmoins, Boers rapporte, selon Top Santé, que ce serait en réalité la connectivité donnant accès à ces informations qui causerait le trouble dyslexique.

En d’autres termes, les connexions analysant la phonétique seraient inaccessibles. Les tests portés dans le cadre de la recherche ont analysé l’imagerie par résonnance magnétique du cerveau de 45 étudiants, dont 23 étaient dyslexiques.

Les résultats ont démontré que l’information phonétique était stockée de la même façon, tant par les participants atteints de dyslexie que les autres. Or, lorsqu’il s’agissait d’isoler les phonèmes (unités du son), les caractéristiques désordonnées de la dyslexie se manifestaient par l’incapacité de certaines zones du cerveau à traiter l’information.

Boers compte bien poursuivre sa recherche et prouver que l’on peut rétablir la connectivité des régions défectueuses du cerveau par stimulation électromagnétique.

S’il a raison, le traitement pourrait être prometteur pour aider les enfants qui ont des troubles d’apprentissage reliés à cette affection.

Catégories
Uncategorized

La taille d’une partie du cerveau reliée au niveau d’anxiété des enfants

Selon les chercheurs de la Stanford University School of Medicine, en mesurant la dimension de l’amygdale et l’ampleur de sa connectivité avec les autres parties du cerveau, on peut déterminer le niveau d’anxiété vécu par l’enfant dans son quotidien.

Vinod Menon mentionne cependant qu’une amygdale plus développée ne veut pas nécessairement dire que l’enfant passera obligatoirement par la dépression ou des troubles sévères d’anxiété plus tard. « Il s’agit d’un pas important dans l’identification des jeunes enfants qui sont à risque. »

En tout, 76 participants âgés de 7 à 9 ans ont été examinés. Menon et l’équipe de chercheurs ont été stupéfiés de voir la corrélation, très probante, entre le niveau de stress de l’enfant et le surdéveloppement de l’amygdale.

Les chercheurs ont identifié quatre systèmes néocorticaux fonctionnels touchés par l’amygdale. La perception, l’attention et la vigilance, la récompense et la motivation, puis le stimulus émotionnel et la gestion de celui-ci.

Comprendre l’influence de l’anxiété chez l’enfant en rapport avec des troubles anxieux plus sévères à l’âge adulte représente un bel espoir de traitement préventif, rapporte MedicalXpress.