Catégories
Uncategorized

Les automobilistes ne voient souvent pas les motocyclistes sur la route

« Je ne l’avais pas vu », est souvent une réponse fournie aux policiers par les automobilistes impliqués dans un accrochage ou un accident de la route avec un motocycliste.

Cette tendance semble répandue, rapporte The National Library of Medicine, et pourrait bien s’expliquer, selon des chercheurs australiens.

Ssi les conducteurs n’aperçoivent souvent pas les motos dans leur champ de vision, ou à tout le moins pas longtemps d’avance, c’est peut-être parce que ce type de véhicule leur est moins familier, c’est-à-dire qu’ils en croisent moins souvent.

C’est l’une des raisons proposées par la chercheuse Vanessa Beanland, de l’Université Nationale d’Australie, pour expliquer les statistiques d’accidents de la route impliquant des motocyclistes.

Après avoir analysé les comportements et réactions de 40 conducteurs adultes grâce à un simulateur de conduite, Beanland remarque que ceux-ci sont plus conscients et réceptifs face à un véhicule qu’ils ont croisé plus souvent sur leur route précédemment. Ainsi, tout véhicule ou objet plus rare demandera un temps de réponse supplémentaire au cerveau, comprend-on de cette étude.

« Les conducteurs ont plus de difficulté à détecter des véhicules ou des obstacles qui sont rares, comparativement à des objets qu’ils voient fréquemment », résume Vanessa Beanland.

On peut donc en conclure qu’il est primordial de demeurer bien concentré et « éveillé » au volant, et d’éviter les gestes automatiques et la conduite par le subconscient.

On rappelle également qu’il est fortement déconseillé d’effectuer une autre tâche lorsqu’on est au volant de son véhicule.

Catégories
Uncategorized

A-t-on réellement un 6e sens ?

Ce sixième sens en question nous permettrait de percevoir inconsciemment une réalité, une menace ou un danger.

L’expérience rapportée par le Current Biology montre que le sentiment de peur serait présent même s’il n’y a aucune menace consciente.

Deux visages de peur ont été montrés à 38 personnes ayant en moyenne 24 ans. Celles-ci ne voyaient les visages que d’un seul œil et parfois on leur donnait une petite décharge électrique au même moment. Mais la moitié du groupe pouvait voir des images distrayantes de leur autre œil en même temps.

Pour mesurer le sentiment de peur, les scientifiques ont mesuré la sueur au bout des doigts des participants. Le sentiment de peur était présent chaque fois qu’un des visages était montré et il se produisait la même chose avec les images distrayantes.

Ainsi, même en l’absence de décharge, donc en l’absence de menace consciente, le sentiment de peur demeurait présent. Seulement, il s’estompait plus rapidement chez les participants qui avaient aussi regardé des images plus distrayantes.

Cette découverte mène non seulement à une meilleure compréhension de nos réactions face aux dangers, mais pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements des stress post-traumatiques et des troubles anxieux.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net