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L’asthme non contrôlé pendant la grossesse est dangereux pour le foetus

Les résultats de l’étude menée notamment par Gunther Meinlschmidt ont été publiés dans l’édition de septembre de la revue Pediatrics. La recherche a été effectuée d’après la compilation de données recueillies auprès de plus de 67 000 femmes enceintes d’origine danoise ayant accouché entre 1996 et 2002.

Meinlschmidt et son équipe, en Suisse, ont mis en lumière les dangers réels non pas de l’asthme à proprement parler, mais surtout des crises d’asthme chez les femmes enceintes. Donc, la bonne nouvelle, c’est qu’un suivi serré pour éviter ces crises pendant la grossesse diminuera grandement les risques associés pour le nouveau-né.

L’autre côté de la médaille, c’est que les spécialistes ne s’attendaient pas à ce qu’un si large éventail de maladies infantiles soient reliées aux problèmes respiratoires de la mère. On pense par exemple à des désordres importants du métabolisme, à des maladies digestives, des complications des systèmes nerveux et respiratoires, et même des maladies infectieuses et des malformations.

Le Dr Alan Baptist, professeur et responsable d’un programme sur l’asthme à l’Université du Michigan, affirme qu’il n’est pas surpris des résultats. « Ces résultats sont en ligne avec ce que nous soupçonnions déjà […] Mais cette étude vient confirmer l’information. »

Baptist a même ajouté : « Aucun effet secondaire de médicament contre l’asthme n’est assez grave pour le fœtus, en comparaison avec les conséquences d’une crise d’asthme chez la femme enceinte. Mieux vaut, dans tous les cas, prendre sa médication et faire un suivi régulier, puisqu’en plus, cette maladie respiratoire s’aggrave souvent pendant la grossesse ».

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Conséquences de l’anesthésie chez les enfants de moins de 3 ans

L’étude a été menée à partir d’une recherche ultérieure, la Western Australian Pregnancy Cohort. En fait, les données y recensaient déjà les petits ayant subi une ou plusieurs anesthésies avant l’âge de 3 ans, chez des enfants nés entre 1989 et 1992.

Sur les 2608 enfants qui ont participé à cette étude plus récente, 321 d’entre eux avaient été exposés à l’anesthésie générale. Les facteurs examinés étaient le développement du langage, les fonctions cognitives, les habiletés motrices et le comportement à l’âge de 10 ans.

Selon Pediatrics, les résultats ont démontré que les enfants anesthésiés, même une seule fois, obtenaient des scores moins élevés quant à l’expression verbale et au raisonnement abstrait. Malheureusement, ces problématiques persistaient à long terme. À l’âge de 10 ans, ces mêmes retards étaient observés.

En conclusion, les résultats démontrent la corrélation entre l’anesthésie et les conséquences neuropsychologiques chez l’enfant, et ce, à moyen terme. D’autres études seront nécessaires pour vérifier si ces lacunes se répercutent jusqu’à l’adolescence et l’âge adulte.

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Marcher sur ses orteils signifie-t-il qu’il y a un retard de développement?

Une nouvelle étude suédoise révèle que les enfants qui marchent sur leurs orteils au lieu d’utiliser une allure typique peuvent être atteints d’un trouble mental. Certaines conditions, comme la paralysie cérébrale, peuvent causer la « marche-orteils », selon l’information fournie dans l’étude. Toutefois, cette condition peut se produire également chez des enfants qui semblent être en bonne santé.

Il semblerait qu’un enfant sur 20 ait cette fâcheuse habitude de marcher sur leurs orteils durant la petite enfance. Bien qu’il n’y ait pas de preuves à ce sujet, passer trop de temps dans une marchette pour bébé serait d’ailleurs une source commune et involontaire qui pourrait provoquer cette condition, avancent les chercheurs.

Les conséquences d’une telle démarche, si elle n’est pas traitée, peuvent être des problèmes à la colonne vertébrale, car les enfants sont poussés à devancer leurs corps pour marcher, en plus de dommages aux jambes, chevilles et talons, énumèrent les experts.

L’étude suédoise, qui sera publiée dans le Pediatrics en août, a conclu que parmi ses 1500 participants qui avaient en moyenne 5 ans, plus de la moitié avaient spontanément arrêté de marcher sur leurs orteils.

Parmi ceux qui avaient des retards de développement ou des troubles neuropsychiatriques, comme un trouble du spectre autistique, 40 % marchaient encore ou avaient déjà marché sur leurs orteils.

Les spécialistes précisent par contre que bien que l’étude ait révélé une association entre la marche sur les orteils et des retards de développement ou des troubles neuropsychiatriques, il n’y a pas eu de relation de cause à effet.

Ils conseillent cependant aux parents de se renseigner tôt auprès de médecins s’ils voient que leurs enfants marchent sur les orteils de façon constante.

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Trop regarder la télévision entraine des conséquences à long terme

Une nouvelle étude réalisée auprès de 1314 enfants par des chercheurs de l’Université de Montréal et du CHU Ste-Justine révèle que les enfants qui ont regardé trop longtemps la télévision verront augmenter leur tour de taille et diminuer leurs aptitudes physiques en grandissant.

La Dre Caroline Fitzpatrick, une des auteures, mentionne que c’est la première étude du genre qui met en relation le tour de taille et le nombre d’heures passées devant l’écran, permettant ainsi de quantifier l’impact de la télé sur la santé, même de nombreuses années plus tard.

Ainsi, un enfant de 4 ans et demi qui passe 18 heures par semaine assis devant la télé gagnera 7,6 mm à son tour de taille avant d’avoir 10 ans, rapporte La Presse Canadienne.

« Dans notre groupe, nous avons des enfants qui regardent la télévision pendant 15 heures ou 20 heures chaque semaine et, quand on multiplie cela par un tiers ou un quart de centimètre, on commence à remarquer des différences importantes concernant le tour de taille ou la performance durant les tests musculaires », a expliqué Dre Fitzpatrick.

La chercheuse précise que cette étude se veut un rappel des recommandations déjà existantes sur le temps que devrait passer un enfant devant la télévision sans que cela affecte sa santé. Par exemple, on ne devrait pas permettre à un petit de 2 ans de dépasser la limite de 2 heures par jour devant l’écran.

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Conséquences néfastes méconnues de la chiropratique

Rarement les effets secondaires des manipulations chiropratiques sont déclarés, rapporte une étude britannique. Mais selon les chercheurs de l’Université d’Exeter en Angleterre, il existe de graves conséquences sur la santé.
 
Les chercheurs ont analysé les données de 60 essais cliniques de janvier 2000 à juillet 2011. Vingt-neuf ont omis d’écrire les effets secondaires, et 16 ont mentionné n’en avoir aucun.
 
« Les chiropraticiens déclarent leur pratique à 100 % sûre, alors que des centaines d’études de cas ont révélé des problèmes liés à des traitements chiropratiques. En plus de légères douleurs au niveau des zones manipulées qui durent entre un et deux jours, environ 500 à 700 cas de complications graves ont été signalés », mentionne le professeur Edzard Ernst dans la Revue médicale de la Nouvelle-Zélande.
 
Utilisée couramment pour traiter les maux de dos, torticolis, névralgies et autres troubles neuro-musculo-squelettiques, la chiropratique mal effectuée est dangereuse. Il a été prouvé que certains mouvements, surtout au niveau du cou, peuvent étirer et même déchirer une artère qui longe la colonne vertébrale, causant alors un accident vasculaire cérébral.
 
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La garde partagée et ses conséquences sur l’enfant

La garde partagée est maintenant un sujet de débats en France. Le principe d’une semaine chez le père et d’une semaine chez la mère ne fait pas l’unanimité, surtout lorsqu’il est question des conséquences sur la santé mentale et physique de l’enfant.

Selon la psychologue Caroline Merten, cette façon de vivre entre deux domiciles concerne aujourd’hui de 15 à 20 % des enfants de couples divorcés. Il y a 10 ans, on pouvait chiffrer ceux-ci à 5 %.

Personne-ressource à l’association Enfance et Partage, cette psychologue dit recevoir de nombreux appels de la part de parents divorcés. Ces derniers remarquent des changements de comportements importants chez leurs enfants. L’agressivité et les problèmes de sommeil sont les sujets les plus fréquents.

La psychanalyste Claude Boukobza insiste, quant à elle, sur l’importance de la maison : « Le jeune enfant a besoin de continuité et de stabilité, qui se construisent dans un espace ».

Si la garde partagée est la seule solution, il semblerait qu’elle soit mieux vécue lorsque l’enfant a environ 8 ans.

Rappelons qu’une centaine de députés français ont déposé, à la fin octobre, une proposition de loi visant à ce que la garde partagée soit désormais décidée à défaut d’un accord entre les parents.

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Les problèmes d’enfance affectent pour la vie

Les problèmes physiques ou mentaux vécus durant la jeunesse peuvent avoir encore de graves conséquences à l’âge adulte.
 
Des chercheurs britanniques mentionnent que ces difficultés influencent le reste de notre vie. C’est la conclusion à laquelle ils parviennent après avoir suivi pendant 50 ans 17 636 personnes nées en 1958.
 
Celles qui avaient connu de graves difficultés durant leur enfance avaient un revenu du quart inférieur à 50 ans, comparativement à celles qui n’avaient pas eu de problèmes.
 
De plus, on a remarqué que les personnes qui avaient eu des problèmes psychologiques durant l’enfance étaient moins consciencieuses au travail, moins souvent mariées et leurs relations interpersonnelles étaient moins stables.
 
« Ces résultats montrent que les problèmes psychologiques de l’enfance peuvent avoir un impact négatif considérable dans le cours de la vie d’une personne, beaucoup plus que les problèmes de santé physique », explique James Smith, économiste de la RAND Corporation.
 
Il est donc primordial de traiter les problèmes dès qu’ils surviennent durant la jeunesse, pour éviter qu’ils continuent de planer à l’âge adulte.
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Les conséquences d’une conception avec un don de sperme

Pour la toute première fois, une étude américaine s’est penchée sur les conséquences d’une conception grâce à un don de sperme. On a comparé ce que ressentaient les adultes nés par cette méthode aux enfants adoptés ou nés de parents biologiques.
 
Selon l’étude My Daddy’s Name is Donor rapportée notamment par le journal Le Monde, 52 % des hommes et 48 % des femmes nés par don de sperme disent avoir eu un préjudice en raison de leur conception. Près de 50 % d’entre eux mentionnent penser à leur situation plusieurs fois par semaine.
 
Bien souvent mal dans leur peau, 25 % des personnes nées de don de sperme se sentent totalement incomprises des autres, comparativement à 13 % des enfants adoptés et 9 % des enfants biologiques.
 
De plus, 43 % des adultes nés grâce à un donneur inconnu ont peur d’avoir des relations sexuelles avec une personne qui pourrait avoir un lien de parenté avec eux, comparativement à 16 % des personnes adoptées.  On note également que 67 % de ces personnes aimeraient en savoir plus sur leurs origines.
 
À la lumière des résultats, on recommande aux autorités américaines de lever l’anonymat sur les dons de sperme et de limiter le nombre d’enfants possibles pour chaque donneur.