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De la peau de tomate pour habiller les conserves

Parce qu’on la produit partout et consomme en toute saison, la tomate se met facilement en boîte. Mais bientôt, elle tapissera les parois des conserves en remplacement des laques et résines synthétiques.

Un projet de recherche cofinancé depuis deux ans par l’Union européenne est en train d’aboutir dans un laboratoire italien, près de Parme : en extrayant la coutine, une substance un peu cireuse contenue dans la peau des fruits (la tomate en est un, même si on la consomme généralement en légume), on peut fabriquer une laque bio pour recouvrir les faces internes et externes des conserves en métal.

« Le procédé ne coûte pas cher et cela ne fera aucune différence de prix pour le consommateur », explique la docteure Angela Montanari, coordinatrice du projet Biocopac au laboratoire expérimental pour l’industrie des conserves alimentaires (Ssica) à Parme, jointe par l’AFP. Ces boîtes, escompte-t-elle, seront lancées sur le marché « d’ici deux ans ».

Chaque seconde sur la planète, plus de 4 tonnes de tomates sont produites sur tous les continents, pour un total de plus de 145 millions de tonnes par an, selon les données de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui ne concernent que les tomates commercialisées. Les déchets représentent environ 2,2 % du poids du fruit, en fibres, pépins et peaux.

En tirer un revêtement pour les conserves permettrait une meilleure valorisation de ces déchets, une économie pour les industriels, mais aussi pour l’environnement. Surtout, la peau de tomate viendrait remplacer des polymères et des résines du type époxy contenant du Bisphénol A (BPA).

Cette substance, classée parmi les perturbateurs endocriniens, est interdite d’usage dans de nombreux pays pour les biberons et le sera à partir de 2015 pour tous les contenants alimentaires en raison des migrations du BPA dans les aliments.

À Parme, l’équipe de la Dre Montanari travaille en partenariat avec des scientifiques et des industriels dans six pays européens (France, Grèce, Espagne, Italie, République tchèque et Liechtenstein) et a déjà déposé deux brevets, un pour le procédé d’extraction de la coutine, l’autre pour la production de la résine. 

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La soupe en conserve dangereuse?

Une équipe de l’Université Harvard dévoile dans le Journal of the American Medical Association que les soupes en conserve représentent un risque de dangerosité.
En fait, 75 personnes ont participé à l’étude. Elles ont consommé de la soupe en conserve ou de la soupe fraîche pendant cinq jours consécutifs. Selon des échantillons d’urine, les personnes qui avaient eu les soupes en conserve présentaient un taux de bisphénol A beaucoup plus élevé que les autres.
 
« Nous savons depuis un moment que consommer des boissons qui sont restées longtemps dans certains récipients en plastique dur accroissait la présence de bisphénol A dans le corps. Mais notre étude suggère que la nourriture en conserve pourrait être un sujet d’inquiétude plus important encore, surtout en raison de son usage très répandu », mentionne Jenny Carwile, coauteure de l’étude.
 
Toutefois, comme le bisphénol A est éliminé par l’urine, on ignore quelle quantité demeurait dans l’organisme. De nouvelles études sont donc nécessaires pour en savoir plus.
 
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Un produit chimique retrouvé dans des conserves

Une enquête commandée par le quotidien Globe and Mail et CTV et menée par le laboratoire XenoAnalytical LLC, affilié à l’université du Missouri, démontre que plusieurs aliments conservés dans des récipients hermétiques, comme des conserves, contiennent des traces de diphénol A, un produit chimique que l’on retrouve principalement dans des bouteilles d’eau, des biberons, des disques compacts et des ordinateurs.

Parmi les produits alimentaires pointés par l’enquête, parce qu’ils contiennent plus de 6,75 parties par million de diphénol A, on retrouve :

  • la sauce aux tomates Hunt’s
  • le jus de pomme Allen’s
  • le jus de tomate Heinz
  • la soupe au poulet et aux nouilles sans nom
  • la soupe au poulet et aux nouilles Campbell’s
  • les bières Ice de Labatt et Molson Dry
  • le mélange de pois et carottes de Del Monte
  • le mais en crème Géant Vert
Utilisé pour sceller l’intérieur des boîtes de conserve, le diphénol A est associé au cancer, au dérèglement hormonal, à l’obésité et au déficit de l’attention.
 
De son côté, les fabricants soutiennent qu’ils respectent les normes établies par Santé Canada.