Étiquette : Contagion
Le Journal of Personnality and Social Psychology publie les résultats d’une étude américaine qui affirme que la solitude pourrait être contagieuse et transmissible.
Des équipes des universités de Chicago, de Californie et de Harvard se sont penchées sur la question dans le but de prévenir la solitude qui peut entraîner des maladies comme la dépression et le stress, sans compter que cela peut se répercuter sur la santé physique.
En interrogeant 5 124 personnes à tous les deux ou quatre ans pendant une dizaine d’années, on a constaté des cas de contagion au sein de groupes sociaux. Lorsque ces personnes se retirent, elles deviennent plus isolées encore.
On a déterminé qu’une personne qui expérimentait la solitude durant une journée de plus par semaine faisait augmenter ce sentiment auprès de ses proches, qui passaient alors de moins en moins de temps ensemble.
Apparemment, les femmes sont plus à risques d’être « contaminées » par la solitude au sein d’un groupe, notamment avec un changement de réseau d’amis. Lorsque cela se produit, il est plus difficile encore de créer de nouveaux liens avec d’autres personnes.
Plus le sentiment de solitude est grand, plus les gens deviennent méfiants envers les autres.
Grippe porcine : l’OMS s’en mêle
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fait le point samedi dernier (25 avril) sur la situation entourant l’éclosion de grippe porcine qui a fait, jusqu’ici, une vingtaine de morts au Mexique.
Sans aller jusqu’à considérer la situation de pandémie, l’OMS situe l’état d’alerte à trois, sur une échelle de six, et évalue de près l’évolution.
Entre-temps, l’organisme demande aux pays de resserrer les mesures pour éviter que de nouveaux cas soient diagnostiqués.
Ainsi, les frontières du Mexique, où les premiers cas ont été observés en mars dernier, sont toujours ouvertes aux touristes, mais plusieurs établissements publics, comme les écoles et les musées, sont fermés pour une période indéterminée.
L’Agence de la santé publique du Canada recommande donc la vaccination contre la grippe aux voyageurs qui prévoient visiter sous peu le Mexique.
La fin de l’influenza?
La découverte d’anticorps monoclonaux par l’équipe du Dr Robert Liddington, de l’Université Harvard aux États-Unis, laisse entrevoir la fin du virus de la grippe.
Grâce à des travaux menés sur des souris, l’équipe de scientifiques a observé que ces anticorps se fixent sur une région cellulaire, ce qui neutralise la prolifération du virus du groupe 1 (N1).
Toutefois, avant de procéder à des essais cliniques sur les humains, les chercheurs envisagent de travailler avec des furets.
La recherche complète est publiée dans la revue médicale Nature Structural & Molecular Biology.
Une nouvelle souche du virus Ebola
Une équipe de chercheurs du U.S. Centers for Disease Control and Prevention, de l’Université Columbia, de l’Uganda Virus Research Institute et du Ministère de la Santé ougandais viennent de découvrir un virus qui s’apparente à l’Ebola.
Le Bundibugyo ebolavirus a fait son apparition en 2007 dans la partie ouest de l’Ouganda.
Toutefois, il possède 70 % du génome du virus Ebola, pour lequel il n’existe encore aucun traitement ou vaccin.
Tous les détails de cette découverte sont publiés dans le journal scientifique PLoS Pathogens.
Selon le Dr Matthew Falagas, les autorités de la santé devront composer avec une virulente bactérie, la Acinetobacter baumannii (A. baumannii), qui représente un danger pour les personnes en milieu hospitalier.
Cette bactérie, que l’on retrouve naturellement sur la peau, dans le tube digestif ou dans la gorge de certaines personnes, offre un taux de résistance aux antibiotiques de 30 %, selon les chercheurs.
La bactérie A. baumannii cause des infections pulmonaires, sanguines ou urinaires et peut expliquer le décès chez des patients ayant contracté des infections nosocomiales ou des pneumonies.
Ce sont les patients dont le système immunitaire est le plus fragile qui sont le plus à risque d’être touchés par cette bactérie.
Après la souche H5N1 de la grippe aviaire, voilà que la H9N2 pourrait également menacer la population mondiale, selon une équipe de virologues de l’Université du Maryland qui trouve des caractéristiques similaires entre les souches de l’influenza.
358 personnes ont été contaminées par la souche H5N1 depuis 2003 et 243 en sont mortes, tout comme les 300 millions de volailles qui ont dû être abattues.
Retrouvée chez quelques espèces animales, dont les oiseaux, la H9N2 a aussi contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Toutefois, les chercheurs américains croient qu’une seule mutation rend cette souche plus virulente et pathogène.
Parmi les centaines de souches de la grippe aviaire, quatre, dont la H5N1, la H7N3, la H7N7 et la H9N2, ont contaminé des humains.
Le résistant virus de l’influenza
Le quotidien suisse Le Temps nous apprend que le virus de l’influenza peut survivre deux semaines sur des billets de banque.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) arrive difficilement à expliquer comment le virus de la grippe aviaire a pu être transmis entre deux êtres humains dans la province du Jiangsu, en Chine.
L’organisme doit analyser plus en détail le dossier médical d’un homme âgé de 24 ans, mort le 2 décembre dernier des complications de la grippe aviaire. Or, on a retrouvé le virus H5N1 chez le père du décédé, qui présente certains symptômes telle la fièvre, comme le rapporte le ministère de la Santé chinois.
L’OMS étudie toutes les possibilités pour expliquer ce cas de contagion : un contact avec un même animal infecté, avec deux animaux infectés ou la transmission du virus entre les deux hommes.
Notons que le virus de la grippe aviaire se transmet difficilement entre deux personnes et que seulement trois cas similaires ont été répertoriés au Vietnam, au Cambodge et en Indonésie.
Une enquête approfondie menée par l’OMS suit son cours, car celle-ci veut éviter une pandémie planétaire due à la mutation du virus H5N1.