« Notre analyse démontre que le babillage du bébé, lors de l’échange entre le parent et l’enfant, représente un indice important du développement présent et futur de la parole », a déclaré Patricia Kuhl, coauteure de la recherche, dans un communiqué.
Pour les besoins de la recherche, les enfants participants, âgés d’un an, portaient des vestes contenant des enregistreurs audio. L’objectif était de relever des indices sur l’environnement sonore de chaque enfant sur une période de 8 heures, pendant 4 jours consécutifs. On calculait ainsi le nombre d’interactions sociales.
D’autre part, les chercheurs ont analysé des milliers d’extraits vocaux de 30 secondes entre des parents et leur bébé pour relever la répétition de schémas spécifiques.
Il appert que les parents qui mettent l’accent sur les voyelles et changent le ton de leur voix ont une meilleure réponse de la part de l’enfant. Celui-ci tente plus souvent de reproduire les mots.
« Il ne faut pas simplement parler, parler, parler à l’enfant », explique Kuhl. « Il est plus important de travailler l’interaction et l’intérêt autour du langage. »
Les détails de l’étude peuvent être consultés ici.