On entend beaucoup parler du nouveau contraceptif par injection, et de grands espoirs l’accompagnent. Toutefois, une ombre au tableau s’annonce pour ce mode de contraception à base d’hormones.
Selon une récente étude parue dans The Lancet Infectious Diseases, une femme sous contraceptif par injection court deux fois plus de risques de contracter le VIH qu’une autre ne l’employant pas.
Il semble que le contraceptif en question amenuise les parois vaginales, ce qui provoquerait une augmentation des risques de transmission du VIH.
Les présents résultats ont été obtenus après avoir suivi près de 4000 couples provenant de 7 pays africains différents durant 18 mois. Rappelons que le contraceptif par injection gagne continuellement en popularité; en Afrique subsaharienne, par exemple, 6 % des femmes de 15 à 49 ans l’emploient, c’est-à-dire 12 millions de femmes.