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Guy A. Lepage soulève l’ire de Christine Morency

Guy A. Lepage se retrouve au centre d’une controverse suite à une publication faite pour souligner l’anniversaire de son ami.

Un souhait d’anniversaire publié par l’animateur de Tout le monde en parle qui a suscité de vives réactions, un message où il a modifié le visage de son collègue et producteur Guillaume Lespérance pour lui faire prendre du poids… ou quelque chose du genre.

Une décision que Christine Morency (et Debbie Lynch-White, notamment) n’a pas manqué de commenter.

«Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de mon ami et associé @guillaume_lesperance avec qui je travaille depuis plus de 25 ans. Il est devenu au fil des années le meilleur producteur télé de la profession, selon moi. Il a toute ma confiance et toute mon affection. C’est un ami loyal et présent. Il est brillant, efficace, probe et il a un excellent sens de l’humour. Bonne fête Guillaume, le temps n’a pas d’emprise sur toi», écrivait l’ancien membre de RBO sous cette photo.

Il n’en fallait pas plus pour soulever l’ire de Christine Morency.

L’humoriste a d’ailleurs tenu à exprimer à Guy que cette blague était pour le moins déplacée. En partageant quelques stories, mais aussi en lui rappelant un extrait de son passage à Tout le monde en parle où il s’indignait justement, en sa compagnie, sur les comportements grossophobes persistants de nos jours.

Debbie Lynch-White a elle aussi tenu a adresser le tout dans les commentaires.

«On essaie sur toutes les tribunes et chaque jour depuis le début de notre vie de faire comprendre aux gens que nos corps gros et notre existence sont valides et non risibles… ça, ça ne nous aide pas pantoute mon cher…»

Guy A. Lepage a par la suite choisi de supprimer sa publication.

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Guillaume Lemay-Thivierge a-t-il signé la fin de sa carrière?

Guillaume Lemay-Thivierge est connu pour être pour le moins maladroit.

En 2022, il a été au centre d’une controverse lorsqu’il a interrompu le gala des prix Gémeaux. Cet incident a suscité de nombreuses discussions, car il avait choisi de lancer publiquement des pointes à Louis Morissette et Guy A. Lepage. Cette autre apparition étrange faisait suite à des positions et propos jugés douteux par la communauté scientifique lors de la pandémie, des prises de position lui ayant fait perdre son entente avec Hyundai à l’époque.

Cette fois, l’animateur et comédien fait l’objet d’une indignation encore pire, alors qu’on l’accuse d’avoir publié une vidéo raciste de manière consciente et volontaire.

C’est que Lemay-Thivierge, qui se trouvait en plein air, dans les bois, a partagé une vidéo, qu’il a par la suite choisi de supprimer, dans laquelle il mentionne que parfois, dans la vie, on travaille fort et qu’il existe une expression pour décrire ce fait.

Or, lorsqu’il tente de proposer un faible jeu de mots avec boulot et bouleau, on peut voir sur l’arbre qu’il tapote des lettres formant un mot d’un racisme sans nom.

Capture

Évidemment, le tollé s’est propagé et cela a suscité de nombreux commentaires.

En tête de liste l’humoriste Eddy King, qui dénonce la vidéo avec force.

Au réveil, Guillaume a pris conscience du scandale lorsqu’une amie l’aurait appelé pour l’en informer. En plus de supprimer sa publication, il a choisi de faire le point, dans une story Instagram, sur la situation en jurant sur les têtes des membres de sa famille qu’il n’avait pas vu les lettres écrites sur l’arbre, bien qu’elles semblent pas mal évidentes.

«Jamais je n’ai vu ces lettres-là. Je suis désolé, jamais je n’aurais fait un gag comme celui-là. Je voulais faire un mauvais jeu de mots avec travail-boulot (…) J’ai retiré, j’espère que ça va s’arrêter maintenant, parce que jamais je n’ai eu l’intention de faire ça. Il faut juste me connaître un minimum pour savoir que je ne suis pas comme ça. Merci d’arrêter ça immédiatement. On efface, merci!», lance Guillaume en proposant des excuses et une explication pour le moins questionnable.

Une histoire qui ne s’arrêtera probablement pas là, toutefois, et une qui mérite d’être éclaircie…

Rappelons que Guillaume est l’animateur de l’émission la plus regardée au Canada, Chanteurs masqués.

Guillaume Lemay-Thivierge vient-il de signer la fin de sa carrière?

Un dossier à suivre…

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Victoriaville ne veut rien savoir d’Éric Lapointe

Éric Lapointe, qui a récemment profité d’une entrevue très complaisante menée par Sophie Durocher au sujet de son passé et de son procès pour voies de fait contre son ancienne conjointe, au cours duquel il a d’ailleurs plaidé coupable, est de retour dans l’actualité.

C’est que le chanteur déchu fait actuellement l’objet d’un autre boycottage en raison de ses actions passées, cette fois du côté de Victoriaville, rapporte La Presse.

La décision de la ville de Victoriaville et de ses citoyens semble très ferme. On demande le remplacement de l’artiste et ainsi abolir sa présence gratuite au VictoFest.

Aucune description disponible.
Capture TVA

Une annonce que le maire de Victo, Antoine Tardif, partageait lui-même sur les réseaux sociaux.

«Sensible aux commentaires de citoyens et d’organismes, notamment de la Volte-Face, en lien avec la présentation d’Éric Lapointe lors de l’un de nos deux grands spectacles gratuits, le conseil municipal a décidé ce soir de demander au VictoFest de modifier sa programmation pour que nous présentions une autre tête d’affiche dans notre programmation gratuite. Nous vous reviendrons rapidement avec l’identité du nouvel artiste!», explique le maire.

Sensible aux commentaires de citoyens et d’organismes, notamment de la Volte-Face, en lien avec la présentation d’Éric…

Posted by Antoine Tardif on Monday, February 5, 2024

Volte-Face est un organisme d’hébergement et d’aide aux femmes et enfants victimes de violence conjugale situé à Victoriaville.

À noter que les résidents du Centre-du-Québec pourraient avoir la possibilité de voir Éric Lapointe s’ils le désirent, car il serait encore inclus dans la programmation payante du Festival…

Que pensez-vous de cette décision?

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Martin Lemay dit sa façon de penser sur la controverse des chandails LGBTQ+

Le Canadien de Montréal a annoncé que c’est ce soir au Centre Bell qu’il tiendra sa Soirée de la Fierté alors que les Capitals de Washington seront les visiteurs.

Au cours des dernières semaines, une poignée de joueurs ont cependant décidé de ne pas pas porter le chandail. Si les joueurs Russes comme Ivan Provorov, Ilya Lyubushkin et Andrei Kuzmenko ont pris cette décision par crainte de représailles envers leur famille en Russie, d’autres, comme James Reimer ainsi que les frères Eric et Marc Staal ont donné une raison bidon, soit leur religion.

Par crainte de controverse, certaines équipes ont même pris la décision de tout simplement ne pas porter le fameux chandail lors de leur échauffement. Les Rangers de New York, les Blackhawks de Chicago et les Blues de St. Louis en font partie.

Pendant que ces équipes se sont dégonflées, la direction du Canadien a décidé de se tenir debout pour démontrer toute l’importance de ce geste et a pris la décision de tenir sa soirée sans rien n’y changer. Les joueurs de l’équipe porteront donc bel et bien le chandail multicolore durant l’échauffement.

De son côté, l’animateur Martin Lemay en a ras-le-bol de cette controverse et ne s’est pas gêné pour dire le fond de sa pensée hier soir, sur les ondes de BPM Sports.

« J’comprend tout l’aspect de tu peux pas forcer quelqu’un à mettre un chandail, c’correct. Moi j’en ai mon crist de casse, j’va vous le dire. Les excuses de religion, là, j’en ai mon casse! […] Se cacher derrière la religion? La religion, peu importe laquelle, elle dit ‘Aime ton prochain.’ Le chandail LGBTQ+ ça veut pas dire ‘Eille, je t’encourage à être homosexuel!’, ça dit que t’es le bienvenu dans notre sport. Le chandail pour le mois des noirs dit ‘N’importe quelle couleur est ta peau, t’es le bienvenu dans notre sport.’ Pas ‘Pour ou contre les homosexuels?’ Vous êtes les bienvenus. Le respect de l’autre. Si on commence comme société à accepter les gens qui vont se donner une excuse pour ne pas porter un chandail qui dit que t’es le bienvenu dans mon équipe, on règlera jamais le problème parce que tout le monde va avoir une excuse pour ne pas accepter les autres. Ben Roger, si t’es homophobe, je ne veux plus travailler avec toi. J’espère que c’est clair! Et je ne cours pas assez après les cotes d’écoute à me dorer le blason à dire ‘Aimez-moi, j’suis le meilleur et j’suis le premier.’ Si t’es homophobe pis tu veux changer de poste, be my guest! Les gens qui travaillent avec moi, si y sont homosexuels, j’m’en sacre comme dans l’an 40. T’as pas besoin de me dire ton orientation sexuelle pour que j’accepte de travailler avec toi. La couleur de ta peau m’importe peu pour que tu travailles avec moi. Par contre, si tu ne respectes pas les autres, par leur orientation sexuelle ou leur couleur de peau, je veux rien savoir de toi. Et c’est ça que la société et une équipe de hockey devrait dire. »

– Martin Lemay

C’est le cas de le dire, le populaire animateur n’est pas passé par quatre chemins et on ne peut que le féliciter pour sa prise de position publique, question de faire évoluer la pensée de certains partisans qui encouragent les joueurs à refuser de porter un simple chandail d’inclusion sociale pendant quelques minutes durant un échauffement d’un match de la LNH.

Il s’agit d’un tout petit geste pour les joueurs de la LNH qui a un impact énorme pour les gens vivant de la discrimination à tous les jours de leur vie, simplement pour qui ils sont.

Vous pouvez entendre au bas l’extrait audio complet.

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LGBTQ+: Le Canadien choisit de se tenir debout

Comme c’est maintenant la tradition, toutes les équipes de la LNH tiennent une fois par année une soirée en l’honneur de la communauté LGBTQ+ dans le but de démontrer son support auprès des gens qui en font partie et réitérer que le hockey est pour tout le monde, malgré toute l’intimidation et la violence qu’ils peuvent subir en pratiquant le sport qu’ils aiment.

C’est pourquoi il est important de voir les joueurs de la LNH porter un chandail aux couleurs de cette communauté, question de briser ces barrières qui perdurent depuis si longtemps et donner des modèles de support et d’acceptation aux jeunes partisans, leur rappelant que les portes d’un vestiaire de la LNH leur seront ouvertes peu importe leur orientation sexuelle.

Preuve qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire en ce sens: À ce jour, aucun joueur de la LNH n’a encore ouvertement révélé son homosexualité. Ce n’est malheureusement pas un hasard puisque l’intimidation et le rejet sont encore bien présents aujourd’hui dans le petit monde du hockey.

Au cours des dernières semaines, une poignée de joueurs ont cependant décidé de ne pas pas porter le chandail. Si les joueurs Russes comme Ivan Provorov, Ilya Lyubushkin et Andrei Kuzmenko ont pris cette décision par crainte de représailles envers leur famille en Russie, d’autres, comme James Reimer ainsi que les frères Eric et Marc Staal ont donné une raison bidon, soit leur religion.

Par crainte de controverse, certaines équipes ont pris la décision de tout simplement ne pas porter le fameux chandail lors de leur échauffement. Les Rangers de New York, les Blackhawks de Chicago et les Blues de St. Louis en font partie.

Pendant que ces équipes se sont dégonflées, nous apprenons cependant aujourd’hui par le biais de Renaud Lavoie que la direction du Canadien de Montréal a décidé de se tenir debout pour démontrer l’importance de ce geste et a pris la décision de tenir sa soirée de la fierté demain soir. Les joueurs de l’équipe porteront donc bel et bien le chandail multicolore durant l’échauffement.

Bravo pour leur courage, malgré les critiques, de démontrer que le hockey est pour tout le monde.


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Dans les coulisses

Les Bruins de Boston libèrent Mitchell Miller

Les Bruins de Boston ont annoncé avoir libéré le controversé Mitchell Miller.

L’agent de Mitchell Miller venait d’annoncer qu’il croyait en son client avec des programmes pour éduquer le jeune face à l’intimidation.

C’est tout un revirement de situation dans son cas. On croyait que Miller semblait vouloir s’aider et s’éduquer.

Miller a accepté d’être libéré car il sera au ballottage inconditionnel. Il accepte ainsi de refuser l’argent du contrat.

On se rappelle que le jeune avait été reconnu coupable d’intimidation, de racisme et de voies de fait envers un jeune alors qu’il était âgé de 14 ans.

Selon les propos de Gary Bettman, la ligue n’aurait jamais été consultée par les Bruins avant la signature de Mitchell Miller.

Le commissaire de la LNH s’est bien fait entendre sur le fait que Miller n’était pas du tout le bienvenu dans la grande ligue, et ne savait pas si ç’aurait pu changer.

Suite à l’annonce de Bettman qui ne voulait pas de Miller dans la LNH, on s’attendait déjà que la ligue américaine pourrait faire de même en bannissant le joueur controversé.

Peu de personnes semblaient en accord avec cette signature, pas même le directeur général des Bruins, Don Sweeney.

Même les joueurs de Boston semblaient très perplexes.

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Patrice Bergeron avait d’ailleurs commenté la signature. À croire que son avis aurait pu affecter la décision de la direction des Bruins.

Les Bruins ont émis une déclaration qu’ils l’ont libéré suite à de nouvelles informations. Cependant, Arpon Basu affirme qu’aucune nouvelle information concernant Miller n’a fait surface.

Les Bruins auraient clairement dû consulter la ligue avant de faire une telle signature. Si Gary Bettman n’a pas hésité avant de bannir le joueur de la LNH, malgré son jeune âge, ça en dit long sur ce joueur.

Ç’aurait pu devenir un risque très payant, car le potentiel du joueur est clairement présent. Cependant un geste du genre ne devrait pas être pardonné au niveau professionnel.

Miller ne doit clairement pas s’être aidé dans les dernières semaines non plus. Il ne doit pas avoir montré beaucoup d’ambitions à devenir une meilleure personnes Il semblait plutôt forcé.

En rafale

– Bel entretien avec Jakub Dobes, espoir des Canadiens de Montréal.

– Après avoir raté son tir en fusillade, Horvat a proposé de rembourser un parieur frustré.

– Les Raptors l’ont emporté 113-104 face aux Bulls, grâce a une performance de 30 points de Fred VanVleet.

– Bel hommage envers Peter McNab.

– Bel exploit pour Henley.

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Les artistes réagissent à une chronique controversée de Guy Fournier

Les mots « chronique controversée » quand on parle d’un texte de Guy Fournier consistent pour ainsi dire en un pléonasme, entendons-nous.

Le chroniqueur au Journal de Montréal écrivait en 2018 que notre télévision présentait trop de minorités, surtout à l’antenne de Radio-Canada (« Est-il encore possible de produire une fiction qui ne compte pas un gai, une lesbienne, un bisexuel, un transgenre ou un queer? »). En 2013, Pénélope McQuade réagissait à un texte misogyne qu’il avait écrit à son sujetMalgré le généreux étalage qu’elles font de leurs charmes, particulièrement l’été, la plupart des jeunes femmes d’aujourd’hui s’insurgent ou s’indignent dès qu’on les remarque ou que les regards masculins se font plus insistants »).

C’est sans compter la phrase bourrée de préjugés et de faussetés publiée dans le 7 Jours qui lui a coûté son poste de président du conseil d’administration de Radio-Canada, en 2006 : « Au Liban, la loi permet aux hommes d’avoir des relations sexuelles avec des animaux à condition qu’il s’agisse de femelles! Faire la même chose avec des bêtes mâles peut entraîner la peine de mort. »

On peut donc avoir une idée d’à quoi s’attendre en ouvrant un des billets de Guy Fournier, qui signait mardi dans le Journal de Montréal un texte intitulé Les ricaneuses de Radio-Canada. Difficile d’argumenter que les propos qu’il y tient ne sont pas sexistes, puisqu’il reproche aux animatrices du réseau de… rire. En plus d’oser avoir du plaisir, ces femmes « bombardent leurs pauvres invités de questions, finissent leurs phrases et leur coupent la parole », selon lui. Même qu’elles « leur brandissent leur savoir à la face et formulent en forme de réponses des questions auxquelles elles brûleraient de répondre elles-mêmes ».

Eh oui, les animatrices d’ICI Première « font grand étalage de leurs connaissances et déclinent tous les mots et toutes les expressions qui sont dans l’air du temps » et leur « verbiage de haut vol » fait que l’auditeur se perd ou se sent « tout petit », selon l’homme de 89 ans qui se fait également méprisant du travail des chroniqueuses de la chaîne.

Nul besoin de vous dire qu’on estime grandement le travail de Marie-Louise Arsenault, Annie Desrochers et Rebecca Makonnen, trois femmes nommées dans le billet de Guy Fournier, et qu’on rejette avec un rire jaune l’ensemble de sa critique. Bien heureusement, notre équipe n’est pas toute seule, puisque la twittosphère a été alimentée par les commentaires de bien des gens, dont plusieurs personnalités publiques.

Varda Etienne et Caroline St-Hilaire ont même dédié un segment de leur émission à la question.

Comme quoi il y a encore beaucoup de travail à faire pour les femmes dans les médias.

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Jacynthe René: Julie Snyder obtient le support du «Pharmachien»

Ce que Jacynthe René a vécu comme une « humiliation » est considéré par bien d’autres comme une entrevue rigoureuse.

La comédienne derrière Maison Jacynthe fait présentement face à des accusations, conjointement avec son entreprise et une clinique, de pratique illégale de la médecine et d’avoir laissé croire qu’ils sont autorisés à exercer la médecine. Elle connaîtra son verdict le 23 mars, mais a entre temps accepté une entrevue à La semaine des 4 Julie.

Au lendemain de l’entrevue présentée en direct mercredi soir, Jacynthe René a écrit sur Instagram être « stupéfaite, assommée, trahie, humiliée et même un peu découragée », allant jusqu’à dire dans un live Facebook que « le feeling [qu’elle a] eu, le sentiment profond [qu’elle a] eu de dégoût, hier, c’était celui d’avoir été violée par une animatrice ». Rien de moins.

Elle reproche à Julie Snyder et son émission de ne pas avoir concentré le segment sur les points mentionnés en préentrevue, ce que l’animatrice a réfuté sur les réseaux sociaux jeudi en début d’après-midi. Jacynthe René considère ne pas avoir pu s’exprimer, avis partagé par plusieurs de ses supporteurs. On doit dire cependant, après avoir vu l’entrevue, qu’elle a pu y partager sa version des faits; on assiste en effet à un condensé de ses explications faites dans son live jeudi matin, simplement dans un format d’une dizaine de minutes plutôt qu’une très longue heure.

Sans le nommer, Jacynthe René a référé à plusieurs reprises à Olivier Bernard, alias Le Pharmachien, à qui elle reproche bien des choses, notamment d’avoir attiré l’attention des médias sur les fautes de son entreprise. Ce dernier a réagi à l’entrevue jeudi en début d’après-midi, supportant Julie Snyder et l’entrevue qu’elle a menée avec respect, malgré les accusations qui pèsent contre la comédienne.

« Quand les médias font des bons coups, c’est important de le souligner. […] L’animatrice Julie Snyder a fait un travail exceptionnel, a-t-il écrit sur sa page Facebook. Elle était vraiment préparée, elle a posé les bonnes questions, n’a pas laissé place à des esquives ou à des réponses floues. Et surtout, elle a mis son invitée face à ses contradictions, dans un moment comme on en voit rarement à la télé. Jamais je n’ai vu Mme René se faire challenger de la sorte, parmi tous ses passages dans des émissions de grande écoute. »

« En général, je déconseille fortement aux médias de donner une plateforme aux personnes qui ont des propos discutables sur la science et la santé, poursuit le vulgarisateur scientifique. Mais en même temps, je comprends que quand ça occupe une place importante dans l’actualité, on n’a pas le choix d’en parler. La solution : si on invite ces personnes, les entrevues ne peuvent pas être complaisantes. […] Après tout, ces personnes font des déclarations qui peuvent avoir un impact important sur la santé publique. »

Olivier Bernard ajoute également deux précisions concernant des propos que Jacynthe René a tenus à La semaine des 4 Julie. « Mme René émet l’argument qu’elle peut dire certaines choses sur la base d’allégations autorisées par Santé Canada pour ses produits. Mais il faut savoir que A) avoir le droit de mettre une allégation sur une bouteille ne permet pas pour autant de donner des conseils sur la santé; et B) la réglementation trop permissive est justement un énorme problème », indique-t-il.

« Mme René dit dans l’entrevue que ses problèmes ont commencé en 2018 quand « [Le Pharmachien] a demandé à ses 200 000 followers de déposer des plaintes contre nous ». Or, je n’ai rien fait de tel. J’ai déposé une demande d’enquête au Collège des Médecins en mon nom personnel, quand j’ai appris que quelqu’un sur sa page avait recommandé de faire un lavement à un bébé, précise-t-il également. Je jugeais que c’était mon devoir comme pharmacien, mais aussi comme citoyen. Et j’en ai parlé sur ma page, car c’est important que la population connaisse les activités réservées aux diverses professions, et ce qui constitue potentiellement de l’exercice illégal. »

Le Pharmachien souligne aussi qu’il n’aura « pas de tolérance » pour des commentaires « désobligeant[s] » contre Jacynthe René et qu’il n’a rien de personnel contre la comédienne et sa compagnie : « au contraire, je leur souhaite d’ajuster le tir et de se montrer plus prudents sur les questions de santé dans le futur. »

Un débat entre sciences et pseudosciences qui en appelle aux valeurs et à l’esprit critique des gens…

Quand les médias font des bons coups, c’est important de le souligner.Hier soir, Jacynthe René était invitée à La…

Posted by Le Pharmachien on Thursday, January 28, 2021

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Martin Matte aborde la controverse entourant la publicité de Maxi

Ce dimanche, Martin Matte était de passage à Tout le monde en parle pour discuter du retour des Beaux malaises, mais également pour revenir sur la controverse entourant l’une des publicités de Maxi qui avait été jugée grossophobe au printemps dernier.

Le concept de la pub était que l’humoriste avait « pris du poids » parce qu’il avait mangé trop de produits locaux durant le confinement. Quelques heures après sa diffusion, la publicité a cependant été retirée par la chaîne d’épicerie après avoir reçu des critiques de la part du public et de l’organisme ANEB Québec qui vient en aide aux personnes aux prises avec un trouble du comportement alimentaire.

« Bien que nous comprenons et valorisons la promotion des produits québécois, nous croyons que la manière de le présenter dans la publicité de Maxi, à travers un stéréotype, tend à porter préjudice […]. Cette publicité pourrait avoir un impact sur la détresse psychologique, la honte et la culpabilité en raison des messages véhiculés », avait d’ailleurs souligné l’organisme.

« Personne dans le processus de la création cette pub n’a voulu ou a pensé offenser les gens en surpoids. Jamais. Cela dit, je suis désolé pour les personnes qui se sont senties offensées. Pour vrai », avait de son côté admis Martin Matte au lendemain de la controverse.

Chose qu’il a de nouveau expliqué à Tout le monde en parle ce dimanche : « C’est un clin d’œil, tout simplement, au fait qu’en confinement, on mange plus. Et je riais de moi qui mange plus […] C’est bon enfant. Il n’y a rien qui dit qu’on rit des personnes en surpoids, ce n’est pas ça. C’est du dessin animé, c’est une niaiserie. »

Il a cependant pris la liberté d’ajouter que si ça n’avait été que de lui, il n’aurait pas retiré la publicité.

« Moi j’ai eu 15 000 messages sur ma page […]. Il y a peut-être 98% des gens qui ont trouvé ça drôle. Donc, il y a un ou deux pour cent des gens [qui n’ont pas apprécié], et on retire tout? Moi, ça me trouble », a-t-il indiqué en toute transparence.

C’est pourquoi il a ainsi pris la peine de prévenir les téléspectateurs que certains épisodes des Beaux malaises pourraient faire réagir.

« Les beaux malaises, il y en a qui vont trouver que ça va trop loin, que ce n’est pas correct. Tu as le droit, mais on n’enlèvera pas l’épisode », a-t-il soutenu.

Pour voir l’entrevue complète, cliquez ici.

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Marie-Lyne Joncas refait polémique pour ses commentaires sur la nudité

Il y a deux ans et des poussières, Marie-Lyne Joncas partageait sur Instagram une photo d’elle accompagnée d’un message qui a été dénoncé par plusieurs pour son slut-shaming

« Ga moé, belle comme le jour, avait écrit l’humoriste dans une publication toujours en ligne malgré la controverse. Pis j’ai pas le cul à l’air. C’est fou pareil de se dire qu’en 2018, c’est normal, de se mettre quasi nue sur Instagram. (Même pour les petites pouliches de 15-16 ans) […] Bravo pour vos photos de fesses les filles… mais là je vais vous le dire, c’est rendu comme le piercing de nombril en 2004… c’est la personne qui en a pas qui est rendue cool. »

Eh bien, l’animatrice du Prochain Stand-up est revenue sur ses propos qui avaient été qualifiés par bien des gens de misogynie internalisée. En effet, elle était l’invitée de Jerr Alain au What’s Up Podcast diffusé sur YouTube mercredi et un extrait de l’épisode de près de deux heures circule depuis sur les réseaux sociaux. C’est Alice Paquet, militante féministe qui avait dénoncé Gerry Sklavounos en 2016, qui a tiré l’extrait et l’a partagé sur son compte Instagram, où il a été vu plus de 60 000 fois en moins de 24 heures.

Loin d’avoir changé d’avis, Marie-Lyne Joncas réitère sa vision de la nudité sur le web, nudité de plus en plus revendiquée par les mouvements féministes puisqu’il s’agit selon plusieurs d’une réappropriation par les femmes de leur corps et de leur sexualité (suffit de voir le succès retentissant de WAP!), sans oublier que c’est souvent une façon de militer contre les standards imposés par le patriarcat et les règles pleines de doubles standards des réseaux sociaux.

« À un moment donné, c’est beau là montrer ton cul sur Instagram, c’est comme on a fait le tour, exprime Marie-Lyne Joncas. Quand j’ai posté ça, j’étais sur mon Instagram et c’était juste des photos de filles à moitié à poil sur leur lit, à moitié à poil sur leur divan, une photo dans leur miroir en bobettes… Tu fais comme : « Ok… » Moi, ce que je dis là, c’est pas que c’est pas correct de faire ça, c’est que t’es pas juste ça. Fait que moi, les comptes Instagram de filles que c’est rien que ça, je fais : « Mais toi, tu travailles, t’as des amis, peut-être que tu cuisines bien, peut-être que ci… » »

La suite de ses propos lui a valu des commentaires indiquant qu’il s’agissait de victim blaming : « Peux-tu nous montrer tout ce que t’es au lieu de juste nous montrer le fait que t’es une très belle fille pis que, visiblement, probablement que les gars t’écrivent pour te dire : « Je te fourrerais ». Pis tu fais : « Voyons donc, ça m’insulte! » Elles courent pas après les messages comme ça, mais que c’est normal que si tu présentes ça, ça peut attirer quelques macaques. »

« C’est plate, parce que ça paraît femme-objet, pis c’est des modèles pour les jeunes, c’est beaucoup des influenceuses. Les jeunes, c’est ça qu’ils voient, ils ont 14 ans et ils commencent à faire des photos en brassière sur leur lit avec leurs chums de filles. […] C’est un message que tu transmets aux jeunes. C’est juste ça que je voulais dire, pis là le monde sont comme : « C’est notre corps, on peut faire ce qu’on veut! » », ajoute-t-elle en prenant un ton différent comme pour parodier les critiques qui lui ont été adressées.

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Alice (@alicepaquet_)

« Elle s’est pognée toute seule », a également lancé Marie-Lyne Joncas en parlant de Léa Clermont-Dion, qui lui avait répondu en 2018 que « c’est juste dommage de blâmer (encore) les filles d’assumer ce qu’elles sont et de tenter de policer leur corps en les dénigrant. » L’animatrice féministe a d’ailleurs commenté « navrant » sous la publication d’Alice Paquet.

Elle n’est pas la seule personnalité publique à avoir réagi. « Je ne compte plus le nombre de fois qu’elle a tenu des propos problématiques, a en effet écrit Jessie Nadeau. Elle a une grosse job de déconstruction devant elle, mais elle ne semble aucunement ouverte à une introspection, ni à considérer les critiques à son égard sur la misogynie intériorisée et le racisme ordinaire. En deux ans, qu’a-t-elle appris? Elle a encore le même discours saupoudré de slut-shaming. Pis là, elle en rajoute avec son victim blaming. Cool. Je l’ai unfollow depuis longtemps. Un unfollow de plus ça ne change pas grand-chose quand la personne a encore sa grosse tribune, et ses opportunités grandissantes qui lui permettent de continuer à s’exprimer comme ça. Faire partie du boys club est trop l’fun et confortable I guess. Je suis dégoûtée. »

« Ayoye que c’est problématique », a quant à elle commenté Alexe Gaudreault.

Marie-Lyne Joncas n’en est pas à sa première controverse du genre. Durant les Fêtes, un montage vidéo a circulé sur les réseaux sociaux, montrant plusieurs microagressions à teneur raciste que l’humoriste a faites dans le cadre de son travail.