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Les thérapies de conversion, encore une réalité au Canada

On pourrait croire qu’on lit une nouvelle datant d’une vingtaine, voire d’une trentaine d’années en regardant cet article de Radio-Canada, mais malheureusement, les faits rapportés datent d’à peine 10 ans. Dans l’article, on peut lire le témoignage émouvant de Victor Szymanski, un jeune Néo-Brunswickois de 24 ans qui a été forcé de subir une thérapie de conversion à l’adolescence.

Premier de classe et avec plein de rêves en tête, Victor a rapidement souffert de dépression et eu des idées suicidaires suite à la thérapie de conversion que sa famille lui a fait suivre. Aujourd’hui, il parle de son expérience pour rappeler aux gens que ce genre de thérapies existent toujours, même au Canada, et qu’il faut absolument avoir des mesures plus sévères contre les familles qui imposent le processus à leurs enfants mineurs et contre les « thérapeutes » qui offrent le service.

En début décembre, le Premier ministre Justin Trudeau a promis de mettre fin à ce genre de thérapie au Canada. Dans la lettre de mandat adressée à la ministre de la Diversité et de l’Inclusion et de la Jeunesse au Canada, Justin Trudeau a écrit ceci : « Appuyer le ministre de la Justice et procureur général du Canada dans la modification du Code criminel afin d’interdire la pratique de la thérapie de conversion, et prendre d’autres mesures nécessaires avec les provinces et les territoires afin de mettre fin à la thérapie de conversion au Canada. »

Même s’il n’y a pas encore de développement clair du côté du gouvernement, on espère que les choses bougeront rapidement, car les thérapies de conversion sont dangereuses pour la santé mentale et physique des personnes qui se voient forcées d’en suivre.

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Nouvelles quotidiennes

Une brasserie, premier pas de la conversion au tourisme du port de La Havane

L’ouverture sur la baie de La Havane d’une vaste brasserie autrichienne dans un ancien entrepôt de bois et tabac a marqué fin mars le premier pas d’un ambitieux programme d’urbanisme visant à convertir au tourisme l’historique port de la capitale cubaine.

Pouvant accueillir jusqu’à 450 personnes, la vaste halle métallique, simplement rebaptisée « ancien entrepôt du bois et du tabac », est devenue le premier établissement public situé directement au bord des eaux de la vaste baie de La Havane, essentiellement consacrée au commerce depuis cinq siècles.

Un demi-million de dollars ont été investis dans l’entreprise, qui importe d’Autriche tous les malts et autres produits nécessaires à la brasserie.

Autour de l’entrepôt, des brigades d’ouvriers convertissent les abords en promenade pavée, bouleversant l’apparence des quais où durant des siècles ont abordé les navires chargés des richesses du Nouveau Monde à destination de l’Espagne et du reste de la planète.

Couvrant plus de 5 km2 et abritant encore de nombreuses activités industrielles, dont une raffinerie, la baie de La Havane est appelée à de nouveaux horizons.

Trop étroite et pas assez profonde pour les nouveaux navires de commerce, la baie de La Havane se tourne vers le tourisme, grâce à l’ouverture à Mariel, 50 km plus à l’ouest, d’un nouveau « mégaport » destiné aux navires-gros porteurs et comptant une zone d’entreprises de 465 km2.

Avec le transfert des activités commerciales et industrielles à Mariel, le port de La Havane se voit en marina, ouverte au tourisme, deuxième activité économique de l’île derrière l’exportation de services professionnels.

Le chemin sera long. Rien n’est encore prévu pour la fermeture de la raffinerie dont les fumées obscurcissent le ciel du fond de la baie, et le nettoyage des eaux est un travail long et laborieux.