coparentalité

Selon l’éducatrice parentale Vicki Hoefle, rencontrée par She Knows, lorsque la collaboration et la priorité du bien-être de l’enfant sont remplacées par l’hostilité et les conflits, mieux vaut lâcher prise.

Dans ce cas, l’alternative viable est la parentalité en parallèle.

Vous devrez rédiger un plan de parentalité basé sur les sphères dans lesquelles chaque parent aura la responsabilité par rapport à ses enfants. Pour ce faire, un médiateur ou un conseiller conjugal pourra grandement vous aider.

L’objectif de la parentalité en parallèle vise le retour au calme, au sentiment de sécurité et de bien-être des enfants. Ceux-ci bénéficient bien plus de deux méthodes d’éducation et de règles à suivre selon chaque parent, plutôt que d’être en permanence au centre d’un conflit.

Chaque parent en tire également des avantages. Il gère ses propres règles à la maison, la logistique et l’horaire lorsqu’il a les enfants. Cependant, les deux parents doivent se détacher totalement l’un de l’autre. Ils ne doivent plus interférer.

Par exemple, l’un sera responsable des décisions et réunions scolaires, l’autre du budget de vêtement et des sports. Par le fait même, l’énergie positive vous permettra de développer une relation plus enrichissante avec vos enfants.

Après un processus de divorce souvent difficile, le premier point consiste à ce que les ex travaillent sur eux-mêmes et transforment leurs sentiments de colère, de trahison ou de perte en un sentiment d’acceptation.

Pour que la coparentalité réussisse, il faut laisser ses frustrations de côté et mettre un peu d’eau dans son vin, conseille la spécialiste en thérapie de couples et familiale Virginia Gilbert, dans un article du Huffington Post.

Les deux parents doivent se respecter dans leurs choix, leurs règlements et leurs droits, tout en soutenant les besoins de leurs enfants pour entretenir une relation saine avec eux.

Si vous n’arrivez pas à ce comportement, sentant que c’est au-delà de vos forces, l’experte suggère « la coparentalité en parallèle ».

Cette manière de faire consiste à communiquer le moins possible par téléphone et fonctionner plutôt par courriels ou messages textes, à établir des limites dans vos contacts pour éviter d’envenimer la situation hostile, à ne pas répondre aux menaces, à toujours régler les questions judiciaires en présence d’un avocat, à éviter de se retrouver au même endroit en ce qui a trait aux activités des enfants, à être proactif avec le personnel scolaire et les professionnels de la santé et à essayer de lâcher prise en ce qui concerne ce qui se passe dans la maison de l’autre.