Catégories
Uncategorized

La transplantation de cellules souches pourrait augmenter le risque de maladies cardiaques

Les gens qui subissent une transplantation de cellules souches, par une greffe de moelle osseuse ou de sang de cordon ombilical, auraient plus de chance de développer des problèmes cardiovasculaires, selon une étude.

Celle-ci est rapportée par nlm.nih.gov et affirme que plusieurs maladies cardiaques pourraient être influencées par de tels traitements. On parle entre autres de diabète, de haute pression et d’un taux de cholestérol élevé.

Les chercheurs de l’American Society of Hematology ont noté que les patients qui subissent des traitements de chimiothérapie ou de radiation juste avant une transplantation de cellules souches voient augmenter leurs chances d’avoir des problèmes cardiaques.

« Bien que nous nous en doutions, il était difficile de conclure avec précision jusqu’à présent. En fait, comme il était difficile de faire des suivis à très long terme sur ces patients, nous ne pouvions confirmer nos doutes. Des échantillons trop petits étaient également des obstacles », explique le Dr Saro Armenian, directeur de la Pediatric Survivorship Clinic au Childhood Cancer Survivorship Program de la ville de Duarte, en Californie.

Les chances de diabète et de problèmes de cholestérol seraient respectivement 1,5 et 1,4 fois plus probables que d’ordinaire.

Catégories
Uncategorized

Quand le langage est influencé par la testostérone…

De nouvelles recherches de scientifiques australiens, publiées dans le Journal of Child Psychology and Psychiatry, révèlent que les garçons qui sont exposés à des niveaux élevés de testostérone avant la naissance sont de deux à trois fois plus susceptibles de connaître des retards dans le développement du langage par rapport aux filles.

Les chercheurs ont examiné la présence de testostérone dans le sang du cordon ombilical (liquide amniotique) lorsque vient le moment critique du développement des régions linguistiques du cerveau pendant la grossesse.

Les spécialistes estiment que 12 % des enfants rencontrent d’importants retards dans leur développement du langage, et ce sont souvent les garçons qui ont tendance à développer plus tard et à un rythme plus lent la parole.

L’équipe croit que cela peut être dû à l’exposition prénatale aux stéroïdes gonadiques comme la testostérone. Les foetus masculins sont connus pour avoir un taux de testostérone 10 fois plus élevé que les fœtus féminins.

Par contre, l’effet inverse a été découvert chez des nourrissons de sexe féminin, où de hauts niveaux de testostérone dans le sang du cordon ont été associés à une diminution du risque de retard de langage.

Catégories
Uncategorized

Obésité : effets néfastes sur le bébé durant la grossesse

La mise en place, le maintien et la réussite de la grossesse reposent sur différents mécanismes immunologiques. Un déséquilibre dans ces mécanismes engendre des résultats défavorables durant la grossesse.

Dans une étude publiée dans Advances in Neuroimmune Biology, des chercheurs du Royaume-Uni ont examiné le lien entre l’obésité maternelle et l’inflammation des tissus chez la mère et le poupon.

Due au développement des gènes de cytokines, l’obésité maternelle est associée à une inflammation du placenta.

Il semblerait que les femmes enceintes obèses ont des niveaux élevés d’interleukine-6 (IL-6). Ces derniers se retrouvent également en forte proportion dans le plasma du cordon des bébés, et sont associés à l’adiposité fœtale accrue.

L’adiposité fœtale accrue peut notamment engendrer de l’hypertension et augmenter l’activité de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien de l’enfant, une fois adulte.

L’impact négatif de l’obésité maternelle sur la fonction immunitaire de la mère et de l’enfant consiste en une augmentation du risque de prééclampsie (hypertension artérielle gravidique), probablement via l’inflammation de triglycérides.

L’augmentation de l’indice de masse corporelle de la mère est aussi associée à un risque accru de mortalité néonatale du groupe B, l’apparition précoce de streptocoques et un risque accru d’infections des voies respiratoires.

De plus, l’hyperactivité de la fonction inflammatoire à la naissance est liée au développement des maladies allergiques dans l’enfance.