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Création d’une nouvelle cornée entièrement naturelle

Habituellement, les cornées artificielles sont fabriquées de matériaux synthétiques qui peuvent mener à une inflammation ou à un rejet, mais des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval ont sans doute réussi à contourner les complications.
 
En laboratoire, ils ont créé une cornée artificielle faite uniquement de cellules présentent naturellement dans l’œil. Ils ont donc eu recours à des banques d’yeux de personnes décédées.
 
Ils ont séparé la couche médiane, le stroma, pour la placer en milieu de culture et comme ils l’espéraient, de nouvelles cellules sont apparues. Ensuite, on y a greffé les couches extérieures et intérieures de l’œil et on a obtenu une nouvelle cornée entièrement fonctionnelle.
 
Selon le Molecular Vision, on espère que l’on pourra éventuellement procéder à des greffes sur des patients qui ont besoin d’une nouvelle cornée. Celle-ci peut avoir été endommagée après une maladie ou à la suite d’un accident.
 
Cette avancée pourrait aussi permettre des recherches efficaces sur les maladies de l’œil.
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Percée médicale au CHUM

Une ophtalmologiste du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) réussit maintenant à rendre la vue à ses patients aveugles ou atteints de cécité cornéenne sévère grâce à l’implantation d’une kératoprothèse Boston.

La Dre Mona Harissi-Dagher explique en quoi consiste cette intervention : « L’implantation de la kératoprothèse Boston, une prothèse oculaire substituant la cornée, dure environ une heure trente minutes à deux heures et le temps de récupération des patients est relativement rapide comparativement à une greffe de cornée traditionnelle. »

Déjà, quelques heures après la greffe, les résultats sont prometteurs. Il faut toutefois respecter quelques conditions. « Pour que la chirurgie fonctionne, la rétine et les autres structures de l’oeil doivent être fonctionnelles. Une fois toutes les conditions réunies et le greffon trouvé, nous procédons à l’implantation de la kératoprothèse chez le patient », a conclu la Dre Dagher.