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Parler deux langues serait bénéfique pour le cerveau

Plusieurs sources, dont topsante.com, rapportent une étude qui trace un lien entre la maîtrise de plusieurs langues et les performances cérébrales.

On parle d’au moins une seconde langue, comme parler l’anglais pour un francophone, ou l’inverse. Selon les chercheurs de l’Université du Kentucky, qui parlent de « flexibilité cognitive », le fait d’être bilingue (ou trilingue, pourquoi pas) aurait un réel impact sur le lobe cérébral frontal.

Ces variations et optimisations cognitives seraient observables de façon croissante tout au fil de la vie d’un individu qui parle plus d’une langue, toujours selon l’étude publiée dans la plus récente édition du Journal of Neuroscience.

Pour prouver ces dires, les chercheurs américains ont étudié les cas de 110 personnes (de 60 à 88 ans) à qui l’on faisait passer une série de tests afin d’évaluer cette fameuse « flexibilité cognitive ».

Les chercheurs ont pu constater que les sujets bilingues passaient les tests avec plus de facilité, en plus de dépenser moins d’énergie en le faisant (évalué sur le cortex préfrontal).

Plus étonnant encore, cette étude s’ajoute à une récente publication qui prétendait que le bilinguisme serait excellent dans la prévention de certaines maladies comme l’Alzheimer et la démence.

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L’influence de l’environnement familial sur le développement cérébral de l’enfant

En résumé, ce que la recherche démontre, c’est que les enfants qui gravitent dans un environnement stimulant et enrichissant, notamment en relation avec les livres à leur disposition, ont un cortex cérébral plus mince en vieillissant.

D’autre part, tel que le rapporte myhelthnewsdaily.com, un cortex cérébral plus mince (couche externe du cerveau) est associé à une plus grande intelligence lors de tests afférents.

Brian Avants, professeur adjoint en radiologie à l’University of Pennsylvania, explique : « Le temps que nous passons en compagnie de nos parents, avant l’âge scolaire, influence directement le reste de notre vie ».

Pendant le processus de recherche, 64 personnes ont été suivies pendant plus de 20 ans. Leur environnement, pendant la petite enfance, avait été évalué, puis au fil des ans, des imageries par résonnance magnétique ont été produites à différents stades.

Avants explique la signification de l’amincissement du cortex : « En vieillissant, les parties les plus utilisées du cerveau éliminent un plus grand nombre de cellules, afin de conserver celles qui se spécialisent. Plus la zone est mince, plus elle est spécialisée dans certaines tâches ».

Ainsi, les enfants ayant été les plus stimulés dans la jeune enfance présentaient un cortex cérébral beaucoup plus mince vers l’âge de 18 à 20 ans.

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Le stress retarde le développement du cerveau

Le stress pourrait altérer la croissance d’une partie spécifique du cerveau des tout-petits reliée au développement, selon des chercheurs de l’Université du Wisconsin-Madison.

Les enfants qui vivent un évènement stressant plus intense sur une plus longue période ont eu de moins bons résultats que les autres lors d’un test sur la mémoire de travail, peut-on lire dans le Journal of Neuroscience.

Des scanneurs crâniens ont permis de noter que le cortex cingulaire antérieur, cette partie du cortex préfrontal qui affecte la mémoire de travail, prenait moins de place dans le cerveau des enfants stressés.

« Ce sont de subtiles différences, mais des différences reliées à d’importantes habiletés cognitives », explique une diplômée en psychologie de l’Université de Wisconsin-Madison, Jamie Hanson.

Ce n’est pas tout, puisque la matière blanche ainsi que la matière grise — respectivement responsables de la connexion entre les parties du cerveau et de l’analyse des informations échangées entre les parties du cerveau — sont aussi présentes en plus petites quantités dans la tête des enfants stressés.

Rappelons que le stress est l’élément qui peut faire le plus de mal à un bébé prématuré. Il est important pour les parents de minimiser les stimulations auditives, olfactives, visuelles et tactiles environnantes au bébé, comme le bruit des machines, la lumière ou les gens qui parlent.

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Des travaux confirment des signes d’Alzheimer dix ans avant le diagnostic

Bien que les résultats soient encore préliminaires, la revue Neurology rapporte de nouvelles études qui confirment que certaines zones du cerveau commencent à rétrécir jusqu’à dix ans avant qu’on ne pose un diagnostic de maladie d’Alzheimer.
 
On a mesuré les zones du cerveau habituellement affectées par la maladie chez 64 personnes en bonne santé ne présentant aucun signe de maladie. Elles ont été suivies pendant 7 à 11 ans.
 
On a remarqué que l’épaisseur du cortex, la substance grise qui contient les neurones, pouvait déterminer les risques de développer la maladie plus tard.
 
Chez les 11 personnes qui avaient un cortex plus petit, 55 % ont développé l’Alzheimer, alors que chez les 9 avec un plus gros cortex, aucune personne n’a développé la maladie. Chez les participants avec un cortex moyen, on a enregistré 20 % de cas de démence.
 
« Ces mesures sont un indicateur potentiellement important des premiers changements dans le cerveau liés à l’Alzheimer. Elles pourraient aider à prédire qui sont les personnes ayant le plus grand risque de souffrir de cette maladie et peut-être aussi à déterminer quand la maladie va se manifester », mentionne le Dr Bradford Dickerson qui a dirigé les travaux à l’Université Harvard.
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La taille du cerveau liée à l’intelligence

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill et de l’Institut neurologique de Montréal prétend que l’intelligence chez les enfants âgés de 6 à 18 ans est déterminée, entre autres, par l’épaisseur corticale de leur cerveau.

Menée auprès de 500 enfants et adolescents, cette recherche a permis, grâce à l’imagerie, de mesurer l’association entre les capacités cognitives, comme la coordination motrice et l’acquisition du langage, et les particularités du cerveau.

Il en résulte que plus le cortex cérébral est épais, plus il y a des connexions complexes, ce qui a pour conséquence de favoriser un meilleur quotient intellectuel.

« Une constatation déterminante de cette étude est qu’elle appuie un modèle distribué de l’intelligence où de multiples zones du cerveau jouent un rôle dans les différentes capacités cognitives, plutôt que l’existence d’un seul centre ou d’une seule structure importante expliquant les différences en matière d’intelligence dans le cerveau », a expliqué le coauteur de cette recherche, le Dr Sherif Karama.

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La protéine miracle contre l’Alzheimer

Une expérimentation menée par le Dr Mark Tuszynski, neurologue à l’Université de la Californie à San Diego, laisse croire que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une sorte de protéine, pourrait ralentir la progression de la maladie neurodégénérative.

Injectée chez des animaux atteints de la maladie d’Alzheimer, la protéine serait à l’origine d’une amélioration notable de leur mémoire et de leurs capacités cognitives.

Les effets de la BDNF ont été observés dans plusieurs zones du cerveau, souvent attaquées par la maladie, comme l’hippocampe, là où loge la mémoire à court terme.

Les résultats de cette recherche, publiés dans Nature Medicine, laissent entrevoir que des essais cliniques pourraient être pratiqués sur des humains.

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Une zone du cerveau liée au trouble compulsif

Des scientifiques ont découvert que le cortex orbitofrontal des personnes aux prises avec le trouble obsessionnel compulsif (TOC) ne s’active pas complètement lorsqu’il est stimulé, comparativement aux autres sujets.

Selon l’auteur principal de cette étude, le neurologue Samuel Chamberlain de l’Université de Cambridge, cette découverte pourrait aboutir à un diagnostic plus rapide de ce trouble anxieux et ainsi permettre un meilleur traitement.

Environ 2 à 3 % des personnes souffrent de TOC à l’échelle mondiale. Cette maladie se caractérise par des pensées, impulsions ou représentations récurrentes (obsessions) et des actes mentaux ou des actions répétitives (compulsions) que le sujet se sent poussé à accomplir afin de neutraliser son sentiment de détresse ou d’empêcher un événement redouté.