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Les inhalateurs pour l’asthme dangereux pour les enfants

C’est Radio-Canada qui rapporte l’information sur une analyse à laquelle une scientifique montréalaise a participé.

En fait, deux recherches différentes ont été effectuées auprès d’une clientèle de 18 ans et moins, souffrant d’asthme persistant de niveau modéré ou léger.

La première a eu lieu auprès de 8471 jeunes. En tout, 25 essais ont été exercés, et 14 d’entre eux ont fait l’objet d’un suivi pendant un an auprès de 5717 participants. Il s’est avéré qu’en moyenne, pendant cette année, le traitement freinait la croissance de 0,5 cm.

La seconde analyse a été faite sur 22 autres essais, dont 3 ont été suivis pendant 12 mois, avec des variations des doses de corticostéroïdes. Les chercheurs ont réalisé qu’une diminution de la dose améliorait la croissance de 0,25 cm.

Francine Ducharme, spécialiste en pédiatrie à l’Université de Montréal, mentionne que d’autres recherches sont cruciales, surtout pour les enfants qui prennent de fortes doses de ce médicament. « Seulement 14 % des essais étudiés ont surveillé systématiquement la croissance. »

Les résultats peuvent être consultés dans la Bibliothèque Cochrane.

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Chirurgie cardiaque : la méthylprednisolone n’aide pas les nouveau-nés

La méthylprednisolone (DCI) est un médicament de la famille des anti-inflammatoires stéroïdiens (corticoïdes).

Publiée en ligne sur le site Pediatrics, l’étude de chercheurs de l’Université médicale à Durham, en Caroline du Nord, explique que les corticostéroïdes sont utilisés en chirurgie cardiaque pédiatrique pour réduire la réponse inflammatoire déclenchée par la circulation extracorporelle.

Toutefois, malgré une inflammation réduite, les bénéfices cliniques sont de plus en plus remis en question.

3180 nouveau-nés ayant subi une chirurgie cardiaque sur une période de cinq ans ont été examinés. 12 % ont reçu la méthylprednisolone le jour avant la chirurgie, 28 % l’ont eue le jour même de la chirurgie, 22 % ont reçu des doses lors des deux jours, et 38 % n’ont reçu aucun stéroïde.

Il s’avère que les résultats démontrent qu’il n’y a aucune différence, sinon minime, entre les bébés qui ont reçu des stéroïdes et ceux qui n’en ont pas eu, en ce qui concerne le taux de mortalité à l’hôpital et la durée de séjour postopératoire.

Pour les spécialistes, ces résultats et ceux d’autres études récentes remettent en doute les avantages de la corticothérapie chez les enfants subissant une chirurgie cardiaque.

Un essai à plus grande échelle est d’ailleurs exigé par les cliniciens.

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Des corticostéroïdes en grossesse

Si la mère a pris des corticostéroïdes durant sa grossesse, un bébé né à la 23e semaine aura de meilleures chances de survie, apprend-on dans le Journal of the American Medical Association.

Précisément, l’enfant sera moins enclin à souffrir d’une déficience neurologique lorsqu’il aura de 18 à 22 mois. Cette baisse des risques de mort et d’une telle lacune n’a toutefois pas pu être remarquée chez des bébés prématurés nés à la 22e semaine de grossesse.

Des chercheurs de l’University of Alabama (Birmingham) sont arrivés à ces résultats après avoir suivi plus de 10 000 bébés nés entre la 22e et la 25e semaine de grossesse. Les poupons de cette cohorte avaient eu un poids de naissance se situant entre 401 et 1000 grammes (0,88 à 2,2 livres).

Par la suite, les conséquences possibles sur le développement neurologique ont été évaluées auprès des 4924 poupons qui ont survécu, lorsqu’ils ont eu de 18 à 22 mois.

Les mères qui faisaient partie de cette recherche avaient reçu des corticostéroïdes dans une proportion de 74,1 %.

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Un médicament contre les fraises de bébé

On a découvert par hasard un nouveau traitement contre les hémangiomes, selon les Archives of Otolaryngology – Head & Neck Surgery. Communément appelé une fraise, l’hémangiome est en fait une tumeur bénigne des cellules qui recouvrent les vaisseaux sanguins.

Assez fréquentes sur le cou et la tête des bébés (4 à 10 % des nouveau-nés), les fraises se reconnaissent à leur couleur rouge et à leur texture bosselée.
 
Or, des chercheurs soignant un enfant ayant des problèmes cardiopulmonaires et des hémangiomes ont remarqué qu’un médicament, le propranolol, avait fait pâlir les fraises.
 
Des tests ont bien entendu suivi. Une recherche menée par les Hospices Civils de Lyon a démontré des résultats probants pour 37 enfants sur 39. Le retour d’un hémangiome a par ailleurs été rare après le traitement, et celui-ci s’est avéré des plus efficace lorsqu’il était donné dès l’apparition de la lésion.

Ainsi, ce bêtabloquant pourrait venir à remplacer les corticostéroïdes auxquels on a recours en ce moment pour venir à bout des hémangiomes.

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Les corticostéroïdes en aérosol augmentent les risques de diabète

Les corticostéroïdes sont couramment utilisés pour traiter les symptômes de l’asthme et des broncho-pneumopathies chroniques obstructives.
 
En inhalation, ils sont les meilleurs pour traiter les malades, car ils pénètrent directement dans les poumons et suppriment les effets secondaires des pilules.
 
Des chercheurs québécois de l’Institut Lady Davis viennent de découvrir qu’ils augmentent toutefois le risque de diabète chez l’adulte.
 
Les scientifiques savaient que les corticostéroïdes en comprimés augmentaient le risque de diabète, mais c’est la première fois que l’on découvre également cet effet avec la formule en aérosol.
 
On a analysé les dossiers de 400 000 personnes pour en arriver à cette conclusion, publiée dans l’American Journal of Medicine.
 
Durant l’étude, on a noté une augmentation de 34 % des cas de diabète pour chaque année d’utilisation du médicament. On demande donc aux spécialistes de la santé d’être vigilants et d’assurer un suivi adéquat des patients.