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Bébé et cie

Un chien détecteur de stress pour aider les enfants à l’école

Chaque matin, Cali, une chienne de 18 mois, renifle les 85 étudiants de l’école Calais à Whippany, au New Jersey. Elle aide sa maîtresse, la spécialiste Casey Butler, à détecter les jeunes qui ne se sentent pas bien.

Cali peut déceler l’odeur du cortisol chez l’humain, une hormone produite en réponse au stress ou à l’anxiété. De plus, sa présence met les enfants en confiance. Tour à tour, elle passe devant eux, puis en gestes très discrets, Mme Butler sait si tel ou tel élève est en situation de stress.

Le New York Times rapporte que l’enfant est surpris lorsqu’il dit bien aller et que Casey Butler affirme « Eh bien, Cali me dit le contraire ».

Les enfants concernés ont tous des difficultés à gérer l’anxiété et le stress, puisqu’ils souffrent d’autisme, de déficit d’attention ou d’autres troubles du comportement.

Cali arrive même à diriger la spécialiste vers des élèves en difficulté qui sont à l’autre bout d’un couloir.

L’initiative a été chaudement accueillie par tout le personnel enseignant. La réussite du programme ouvre donc la voie à d’autres écoles qui souhaiteraient venir en aide de cette façon aux élèves nécessitant des soins spéciaux.

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Le stress chronique peut détériorer la mémoire et engendrer des troubles mentaux

Le cortisol est l’hormone associée au stress, qui augmente la capacité cérébrale à encoder et rappeler des événements traumatiques.

Selon les neuroscientifiques de l’Université de Californie à Berkeley, le stress chronique peut engendrer des changements à long terme dans le cerveau à travers le développement de la matière blanche. Trop de matière blanche peut modifier la connexion des circuits et dégrader la qualité de communication entre les neurones.

Dans le cas de déséquilibre chimique causé par un surplus de cortisol, le cerveau se retrouve vulnérable à la maladie mentale, incluant la perte de mémoire à court terme et diverses formes de démence.

Une anormalité de la matière blanche est aussi associée à la dépression, la schizophrénie, le trouble bipolaire, les troubles obsessifs compulsifs et le trouble de stress post-traumatique, rapporte Science World Report.

L’expérience d’un stress chronique a été menée sur des souris, puisque la connectivité de leur cerveau est très similaire à celle de l’humain. La responsable de la recherche, Daniela Kaufer, mentionne que les résultats étaient alarmants.

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Quand le lieu de travail devient moins stressant que la maison

Est-ce que votre lieu de travail est devenu votre endroit de prédilection et votre sanctuaire, au détriment de la maison devenue trop stressante? Voilà la question posée par le New York Times, qui rapporte une nouvelle étude intéressante en la matière.

Le quotidien propose les résultats d’une étude, effectuée par des chercheurs de l’Université Penn State, qui analysait les taux de cortisol de 122 travailleurs durant leurs heures de travail, puis durant le week-end.

Les chercheurs ont été étonnés de constater que les niveaux de stress des sujets, évalués à l’aide des taux de cortisol, étaient souvent moins élevés au travail qu’à la maison.

Ces résultats intéressants tendent à démontrer que le travail demeure un exutoire de choix contre les tracas et le stress de la vie familiale et quotidienne.

« Le fait que les niveaux de stress des gens descendent lorsqu’ils sont au travail ne signifie pas pour autant qu’ils n’aiment pas leur maison ou leurs enfants. Je crois que ça suggère plutôt qu’il y a quelque chose de bon pour vous dans le travail », croit la professeure Sarah Damaske, auteure de l’étude.

De plus, les femmes semblent particulièrement moins stressées au travail qu’au domicile que les hommes, un autre indicateur des difficultés à conjuguer la vie familiale, amoureuse et professionnelle.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Social Science & Medicine.

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Le premier biomarqueur relié à la dépression chez les garçons adolescents

Medical News Today rapporte que selon la National Institute of Mental Health, 11,2 % des adolescents américains âgés de 13 à 18 ans ont déjà souffert d’une dépression sévère. Les chercheurs du Royaume-Uni viennent d’établir un biomarqueur qui pourrait aider à déceler et prévenir la dépression chez les garçons.

Les spécialistes ont mesuré le niveau de cortisol, une hormone de stress, présente dans les échantillons de salive d’adolescents qui devaient par la suite répondre à un questionnaire évaluant les symptômes de dépression. En se basant sur le niveau de cortisol et les symptômes, ceux-ci ont été séparés en 4 groupes.

Après un suivi échelonné entre 12 et 36 mois, les chercheurs ont réussi à établir quel groupe était le plus à risque de développer des troubles psychiatriques. Ils ont découvert qu’un niveau élevé de cortisol chez les garçons était le messager de la dépression.

Le professeur Goodyer a expliqué que cette percée permettra de réduire le nombre de personnes souffrant de la dépression en s’assurant de la traiter de façon préventive.

Les résultats de la recherche ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Une injection faite aux prématurés reliée au TDAH

Les nourrissons nés avant la 37e semaine de grossesses reçoivent des glucocorticoïdes par injection prénatale parce qu’il s’agit d’un stimulant pour le développement des poumons. En contrepartie, une étude révèle que ces stéroïdes sont reliés entre autres à un risque élevé du trouble de déficit d’attention avec hyperactivité.

« Plusieurs études ont démontré un lien entre le stress pendant la grossesse et ses effets sur la santé mentale des enfants, spécialement en ce qui a trait au TDAH, et ce peut être lié au cortisol », explique Alina Rodriguez. « Les glucocorticoïdes synthétiques imitent la réaction biologique du stress, alors nous souhaitions vérifier si les bébés étaient influencés de la même façon. »

Basés sur les données de 6079 enfants, ainsi que divers tests chez 37 enfants ayant reçu l’injection prénatale versus 185 qui ne l’avaient pas reçue, les résultats étaient concluants.

Ceux ayant reçu l’injection ont eu des résultats moins élevés que leurs pairs à l’âge de 8 ans, puis encore à l’âge de 16 ans. En plus, comme le cite Science World Report, les symptômes de TDAH étaient également plus présents chez les enfants injectés.

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Bébé : moins de pleurs, plus de stress

Devons-nous laisser un bébé pleurer dans son lit pour lui apprendre à dormir seul ou devons-nous aller le chercher chaque fois qu’il pleure pour le réconforter? Les spécialistes débattent toujours sur la question.

Voilà qu’une nouvelle étude de l’Université de North Texas tend à démontrer aux parents que si l’enfant cesse de pleurer, cela ne veut pas dire pour autant qu’il est heureux, serein ou consolé.

En effet, le taux d’hormone du stress (cortisol) chez le bébé peut demeurer élevé plusieurs heures après la crise, rapporte le Daily Mail. En d’autres termes, l’enfant est encore malheureux et même angoissé par une situation, mais il apprend graduellement à garder ses émotions sous silence.

Les chercheurs ont remarqué que si le niveau de cortisol grimpe chez les petits qui cessent de pleurer, l’inverse se produit chez les mères, qui se sentent notamment libérées du bruit des pleurs, mais surtout sûres que leurs bébés se portent mieux.

Pour arriver à ces conclusions, ils ont observé le taux de cortisol de bébés et de mères. Les nourrissons âgés de 4 à 10 mois avaient de la difficulté à dormir seuls.

Au cours de l’expérience, les mères ont dû laisser leur poupon pleurer dans sa chambre. Au bout de trois nuits, le bébé pleurait moins voire plus du tout, mais son niveau de stress était encore très élevé, alors que celui de la mère avait chuté.

Une étude plus approfondie permettra aux chercheurs de voir si le niveau de cortisol diminue éventuellement chez les bébés.

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Le stress affaiblit les défenses naturelles

Une étude américaine dévoilée par Top Santé explique pourquoi le stress affaiblit le système immunitaire, nous rendant plus vulnérables aux maladies.
 
En fait, la clé se trouverait dans le cortisol, l’hormone du stress qui est libéré en cas d’anxiété.
 
Habituellement, le cortisol agit comme un anti-inflammatoire permettant de combattre les bactéries, mais lorsque le niveau de stress est trop élevé, le processus est bouleversé.
 
« Les cellules immunitaires de personnes constamment stressées deviennent moins sensibles au cortisol. Elles sont incapables de réguler la réponse inflammatoire. Le corps serait donc plus vulnérable aux virus. Par conséquent, lorsque ces cellules sont exposées à un virus, elles courent plus de risques de développer un rhume », explique le principal auteur de l’étude, Dr Sheldon Cohen, professeur de psychologie à l’Université de Pittsburgh.
 
On a observé 276 personnes en santé, les interrogeant sur leur niveau de stress et la raison de celui-ci. On leur a ensuite donné un vaporisateur nasal avec une dose virale de rhume, puis les sujets ont été placés en isolation pendant 5 jours.
 
Au bout de ce temps, 39 % des personnes ont contracté un rhume, et les personnes les plus stressées avaient deux fois plus de chance d’en faire partie.
 
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Les bébés peu stressés développent moins d’allergies

Une nouvelle étude de l’Institut de Karolinska, en Suède, démontre que durant les deux premières années de leur vie, les nourrissons ayant de faibles concentrations de cortisol — l’hormone liée au stress — dans leur salive développent moins d’allergies que les autres nourrissons.

Depuis quelques décennies, le taux d’allergies chez les enfants ne cesse d’augmenter. En Suède, 30 à 40 % des enfants ont une quelconque forme d’allergie.

Le mode de vie et l’environnement dans lesquels on vit seraient des éléments qui influencent le développement de ces réactions liées au stress, et donc à un taux élevé de cortisol.

Les spécialistes espèrent que ces nouvelles connaissances seront utiles pour prévenir ce type de maladies. Les enfants seront dorénavant suivis dès la naissance et pendant toute leur enfance.

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La gestion du stress des poupons

Des chercheurs de l’University of Georgia Franklin College viennent de faire une découverte importante quant à la réponse au cortisol chez les bébés. Rappelons que le cortisol est reconnu comme étant l’hormone du stress.

On en connaît encore très peu sur ce sujet quant aux jeunes enfants, mais on a maintenant découvert que les bébés répondent au cortisol à l’opposé des adultes.

Publiée dans Developmental Psychobiology, cette recherche a permis de mieux comprendre comment le corps produit et répond au cortisol durant la première année de vie.

Le cortisol est produit par les grandes surrénales. Libéré en réponse au stress, il peut faire plusieurs choses pour l’organisme. Entre autres, il peut augmenter la glycémie, soutenir le métabolisme, voire anéantir le système immunitaire.

On a remarqué que les poupons, au moment où ils se réveillaient le matin jusqu’à une demi-heure après, n’avaient présenté aucune augmentation du taux de cortisol. La même chose s’est produite après la sieste. Une initiation psychologique se produit donc entre la mère et son enfant. On a aussi statué que la réponse au cortisol pourrait être moins dépendante de facteurs biologiques.

Cette découverte permettrait de mieux connaître les soins que la mère devrait apporter à son enfant dans le cadre d’une situation stressante, entre autres.

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Nés tous égaux?

On lit dans Child Development les résultats d’une recherche sur les conditions socio-économiques d’un enfant et sa réussite scolaire. Malheureusement, il semble que l’un influence l’autre.

Des chercheurs ont analysé certains facteurs environnants chez 1300 enfants de 7 à 24 mois. On a tenu compte entre autres de la vie familiale, des qualités parentales et de caractéristiques démographiques.

On a aussi analysé le taux de cortisol des jeunes participants afin de mesurer leur niveau de stress lorsque les enfants ont atteint l’âge de trois ans. Durant cette même période, d’autres tests ont été effectués.

Il en est ressorti que les enfants issus de familles à faible revenu et qui profitaient d’une autorité parentale moins positive présentaient des taux de cortisol plus élevés. Mentionnons qu’un taux élevé de cortisol est relié à des aptitudes d’exécution plus faibles.

On a donc conclu que les enfants qui vivaient dans la pauvreté étaient plus enclins à avoir des difficultés de développement dans leurs aptitudes d’exécution, lesquelles sont primordiales à la maturité scolaire.