L’aller-retour pour contourner la carcasse renversée coûte à peine 10 euros. Et la file d’attente est permanente, ou presque. Les touristes se massent sur le port de Porto Santo, où de nombreuses embarcations font la navette pour satisfaire leur curiosité.
Autant en profiter, diront certains, puisque l’épave sera retirée au printemps 2013.
Aujourd’hui, les touristes se précipitent pour se faire photographier avec l’épave en arrière-plan. C’est facile, puisqu’ils se baignent sur une petite plage à proximité, avec le mastodonte en guise de paysage.
Alors que le maire du Giglio, Serge Ortelli, s’enorgueillit de cette curiosité « qui doit être assouvie », son adjoint à l’environnement rêve de voir l’épave disparaître au plus vite.
Le naufrage avait fait 32 morts. Le Costa Concordia avait à son bord 4 229 vacanciers lorsqu’il s’est échoué sur des rochers, en pleine nuit.