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Alexandre Taillefer démissionne

Homme d’affaires à succès, dragon et militant pour de meilleures actions contre le suicide et de meilleurs recours en ligne pour les jeunes, Alexandre Taillefer se joint maintenant au Parti Libéral comme président de campagne.

Une décision qui dérange, pour diverses raisons. L’une d’entre elles est en lien avec deux publications bien connues au Québec, et propriétés de M. Taillefer, soit L’Actualité et Voir.

Compte-t-il se départir de ses activités médiatiques maintenant qu’il est officiellement en politique?

« Non. C’est un président de campagne, ce n’est pas un candidat à un poste électif », répond avec aplomb le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, rapporte le Journal de Québec.

« Jamais (…) j’interviens au niveau des salles de presse (…) je ne pense pas qu’un mensuel soit en mesure d’avoir une influence sur une campagne… », estimait quant à lui Alexandre Taillefer, selon cette même source.

Or, La Presse rapporte ce matin (11 mai) qu’Alexandre Taillefer a décidé de démissionner de son poste sur le C.A. de Mishmash Média, propriétaire des entités Voir et L’Actualité.

Son successeur sera Éric Albert.

L’ex-Dragon souhaiterait maintenant dissiper le malaise créé depuis l’annonce de son entrée dans l’arène politique, toujours selon La Presse.

M. Taillefer avait acheté Voir en partenariat en 2015, et L’Actualité à la fin de 2016.

Crédit photo : Tout le monde en parle – Radio-Canada

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Les spécialistes de la santé peu encouragés par la campagne électorale

Il semble que les différents spécialistes en santé au Québec ne soient pas très enthousiastes face à cette nouvelle campagne électorale qui bat son plein au Québec, selon les informations que propose Le Devoir.

Des promesses vaines, opportunistes ou irréalistes, et ça, c’est quand il y en a. Les plateformes en santé dévoilées par Québec Solidaire et le Parti Libéral du Québec laissent des questions en suspens, et bien des doutes chez plusieurs organisations de la santé au Québec. Pire encore, le PQ ne semble pas pressé d’y aller d’un plan de match clair pour redresser le système de santé québécois.

« La campagne donne peu à se mettre sous la dent », lance d’ailleurs Pierre Blain, directeur général du Regroupement provincial des comités des usagers.

Alors que M. Blain parle notamment du succès mitigé des groupes de médecine familiale, la doyenne de la Faculté des sciences infirmières de l’Université Laval, Clémence Dallaire, croit que la promesse d’embauche de 2000 infirmières par le PLQ est loin d’être réaliste.

Mme Dallaire aimerait plutôt qu’on s’attarde aux pouvoirs des infirmières, qui pourraient obtenir une plus grande autonomie d’action.

Il semble évident que le dossier de la santé au Québec stagne, et que cette campagne aux allures référendaires et économiques ne parviendra pas à ouvrir et régler le débat une bonne fois pour toutes.