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Rentrée scolaire: tous les capteurs de CO2 seraient installés

Le ministre de l’Éducation affirme que tout est prêt pour la rentrée scolaire.

À quelques jours de la rentrée scolaire 2022, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, affirme que tous les capteurs de CO2 ont été installés dans les classes de la province. Les écoles sont donc prêtes à vérifier les niveaux de CO2 afin d’assurer la sécurité et le bien-être des élèves.

La demande pour ce genre de capteurs date du début de la pandémie, et après plus de deux ans, l’installation dans toutes les écoles est enfin complétée. Les capteurs de CO2 seront utilisés dans le cadre d’une stratégie de gestion de la qualité de l’air dans les écoles. Afin d’éviter la propagation de la COVID-19 dans les classes et les aires communes, les capteurs mesurent différents paramètres comme la température, le taux d’humidité et le taux de CO2 dans la pièce. La cible provinciale a été établie à 1000 ppm (parties par million), avec une tolérance jusqu’à 1500 ppm.

Cette cible ne fait toutefois pas l’unanimité, surtout dans le milieu scientifique.

En effet, comme le rapporte Radio-Canada, le chargé de cours au Département de bio-ingénierie de l’Université McGill, Stéphane Bilodeau, explique que lorsqu’on «accepte 1500 ppm, c’est qu’on est très tolérant au risque d’infection. Si on est dans ce que beaucoup d’experts parlent comme une limite convenable, on est plus dans l’ordre de 800 parties par million. Certains mentionnent même 700.»

D’ailleurs, la solution priorisée par le ministère de l’Éducation afin de gérer les niveaux de CO2 dans les classes est toujours l’aération naturelle, soit l’ouverture des fenêtres, même en plein hiver. Si quelques écoles à l’échelle de la province ont bénéficié de travaux comme des changements de fenêtres ou l’installation de la ventilation mécanique, ce n’est pas l’ensemble du parc immobilier scolaire qui a été rénové. Cette situation inquiète évidemment de nombreux parents qui aimeraient que davantage d’actions soient posées afin d’assurer la qualité de l’air dans les écoles.

Considérant que la rentrée scolaire 2022 se fera sans mesure comme le port du masque, la distanciation ou la réduction du nombre d’élèves par classe, et qu’une huitième vague semble guetter la province, les inquiétudes des parents sont tout à fait compréhensibles.

Néanmoins, le ministre Roberge se dit satisfait des travaux effectués. Il affirme aussi que l’amélioration du réseau scolaire reste une priorité pour la CAQ.

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Un nouveau vaccin Moderna approuvé

C’est le premier pays au monde à accepter ce vaccin 2.0.

Alors qu’une huitième vague nous guette de plus en plus, le Royaume-Uni a décidé d’approuver la nouvelle version du vaccin Moderna, et il s’agit du premier pays au monde à le faire.

Comme le rapporte TVA Nouvelles, le vaccin 2.0 de Moderna permet de cibler plus efficacement le variant Omicron, tout en continuant d’offrir une protection contre la souche originale du virus. La nouvelle génération du vaccin est donc «bivalente» puisqu’elle cible deux souches à la fois.

La Medicines and Healthcare products Regulatory Agency (MHRA) du Royaume-Uni a indiqué par voie de communiqué que le nouveau vaccin « provoque une forte réponse immunitaire » contre les deux souches de la COVID-19, et même contre les sous-variants BA.4 et BA.5 d’Omicron.

Ce n’est pas sans surprise que le Royaume-Uni est le premier pays à se lancer pour l’approbation de cette nouvelle version du vaccin Moderna. En effet, le pays a été un des plus durement touchés durant les différentes vagues de COVID-19, et il possède un des plus hauts taux de décès dus à la maladie en Europe (180 000 morts). Heureusement, la mortalité a fortement diminué depuis l’entrée en jeu de la vaccination, mais le Royaume-Uni a tout de même fait face à de nombreuses hautes vagues de contamination.

La nouvelle génération du vaccin Moderna a été approuvée pour les doses de rappel pour les adultes. Comme l’indique l’agence du médicament, «la MRHA a conclu qu’elle [la dose de rappel] respectait les standards de sécurité, qualité et efficacité du régulateur britannique». Les effets secondaires attendus sont plutôt faibles et semblables à ceux observés pour la première génération du vaccin.

Du côté de l’Agence européenne des médicaments (EMA), c’est plutôt vers la nouvelle version de Pfizer/BioNTech que le regard se tourne. L’EMA espère pouvoir approuver le nouveau vaccin dès l’automne.

Pour l’instant, il n’y a toujours pas eu de décision de la part de Santé Canada dans le dossier des nouvelles générations de vaccin. Il faudra voir dans les prochaines semaines si celui de Moderna ou de Pfizer/BioNTech sera accepté et distribué au pays.