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Tout ce que vous devez savoir sur l’Halloween au Québec

Alors que la majorité des activités sont mises sur «pause» et que plusieurs institutions doivent fermer partiellement ou temporairement – puisque plusieurs zones du Québec sont présentement en alerte rouge de la seconde vague de Covid-19 -, nombreux sont les parents et les enfants qui se posaient la fameuse question: « Qu’adviendra-t-il de l’Halloween cette année? »

J’ai des enfants et l’Halloween, c’était tellement important pour eux quand ils étaient plus jeunes.Je sais à quel…

Posted by François Legault on Thursday, October 15, 2020

Afin de répondre à cette fameuse question, non seulement le premier ministre Legault abordait-il le sujet dans son plus récent point de presse, mais il publiait également sur sa page Facebook un résumé pratique de style « Halloween 101 », englobant toutes les règles et consignes à respecter lors la fête de la citrouille.

« [Il] va être possible de fêter l’Halloween, mais avec des consignes très importantes à suivre. » Indiquait-il sous la publication partagée hier.

Les règles vont comme suit:

1. Les enfants et leurs parents, pour les plus jeunes, vont devoir circuler seulement avec ceux qui habitent la même résidence.
2. Dans la mesure du possible, les enfants devront récolter les bonbons placés à un endroit situé à deux mètres des occupants de la maison visitée.
3. Il faudra restreindre le circuit de collecte de bonbons aux maisons avoisinantes, et ne pas entrer dans celles-ci.
4. Le lavage des mains est recommandé au besoin et en rentrant à la maison.
5. Les enfants ainsi que les parents devront porter le couvre-visage (masque médical ou réutilisable).

Cependant, pour les plus vieux, il n’est toujours pas question de faire des partys d’Halloween et de se rassembler.

« En 2020, l’Halloween est réservée aux enfants qui vont partir à la chasse aux bonbons dans leur quartier », écrivait François Legault.

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Un rassemblement de 170 personnes en zone rouge… au bingo!

C’est hier soir, mercredi 14 octobre 2020, que ce sont rassemblées près de 170 personnes dans une salle de bingo, en Montérégie, afin de participer à cette activité de tirage hebdomadaire.

Alors que la région se trouve présentement en zone rouge de la seconde vague de la pandémie de Covid-19, les participants et organisateurs du Bingo communautaire HR s’étaient déjà attiré le regard réprobateur du public, puisqu’ils s’étaient déjà fait prendre vendredi dernier, en organisant un événement comptant quelques centaines de personnes — plus précisément 250 personnes, principalement âgées dans la soixantaine, rassemblées pour tenter de gagner un gros lot de plus de 100 000 $.

Crédit:Capture d’écran, site Web du Gouvernement du Québec

Apparemment résilients et entêtés, ils ont récidivé hier avec un autre large groupe, si bien que les policiers ont dû intervenir et mettre fin au rassemblement.

Plus ou moins 170 personnes étaient présentes au moment de l’intervention estime Jérémie Lévesque, porte-parole du Service de police de Saint-Jean-sur-Richelieu. Il raconte notamment à La Presse que lui et d’autres policiers se seraient rendus sur place afin d’interrompre la soirée en invitant les organisateurs y mettre un terme, ce qu’ils auraient fait volontiers. Selon lui, « ils souhaitaient avoir peut-être meilleure presse auprès de l’opinion publique », et c’est pourquoi ils auraient rapidement acquiescé aux demandes des autorités.

Pas étonnant, puisque le Bingo communautaire HR est presque un habitué des visites de policiers à son établissement, puisqu’ils auraient été contraints de s’y arrêter cinq fois depuis le mois de juillet — dont au moins une lorsque la région était en zone orange, selon le sergent Lévesque.

Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) recommandait aussi aux participants de surveiller l’apparition de symptômes de la COVID-19 au cours des prochains jours.

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En deuil, André Ducharme lance un message aux sceptiques de la COVID-19

Ce mardi, André Ducharme a annoncé le décès de son père dans une publication Facebook aussi bouleversante que criante de vérité. L’ancien membre de RBO n’a en effet pas mâché ses mots pour raconter les derniers moments difficiles qu’a vécu son père avant de rendre son dernier souffle en pleine deuxième vague d’une pandémie qui continue de faire des victimes. Un fait qu’a voulu rappeler sans détour l’artiste en deuil.

« La COVID-19, c’est un virus. Mais c’est aussi des milliers de rendez-vous médicaux annulés. Ça a été le cas de mon papa. C’est aussi des centaines de malades admis à l’urgence sans aucun accompagnement. Ça a été le cas de mon papa. C’est aussi des gens qui sont décédés, seuls. Ça a été le cas de mon papa. Mon papa est décédé hier. Seul. Dans une urgence débordée, à cause d’un virus », peut-on d’abord lire avec tristesse.

« Ensuite, j’ai vu cette urgence. J’ai vu le personnel, dévoué. J’ai vu la zone chaude. Ce virus existe. Il commence à peine à frapper. Mon père s’appelait Jean-Louis. Il ne méritait pas de mourir comme ça. »

Peiné et en colère, André Ducharme s’est alors adressé à tous ceux qui rejettent du revers de la main l’existence de la COVID-19.

« [L]es coucous qui prétendent que le virus et la 2e vague n’existent pas, Jean-Louis vous envoie chier. Et je peux vous dire que Jean-Louis, quand il était fâché, c’était pas le fun. Je suis fâché. Et je suis deux. Jean-Louis et moi. Bonne chance, les coucous »

Reste que ses derniers mots n’étaient dédiés qu’à son père : « Je t’aime papa. Merci pour tout. »

Toutes nos pensées vont à André Ducharme et ses proches.

Un rappel important qu’il faut continuer de suivre les consignes de la santé publique!

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Léa Clermont-Dion revient sur son diagnostic de COVID-19

La semaine dernière, Léa Clermont-Dion annonçait simultanément une superbe nouvelle et une autre plus inquiétante. Son deuxième enfant, une mignonne petite fille est née, mais elle et « sa superbe » comme elle surnomme son poupon âgé d’à peine une heure, doivent être déplacés en zone d’isolement puisque l’autrice et animatrice est porteuse de la COVID-19.

48 heures d’angoisse plus tard, Léa Clermont-Dion et sa fille peuvent quitter l’hôpital faute de symptôme apparent, mais elles devront tout de même être en quarantaine une fois à la maison.

« Malgré mon hypervigileance, je suis devenue une statistique. Je pense à ce qui s’en vient, aux intervenants de la santé, aux malades qui subiront le pire. Et je nous envoie une bonne dose d’empathie, de solidarité et de prudence. Cette maladie est une géante », avait à ce moment écrit Léa Clermont-Dion.

C’est donc avec ce sentiment de chance et d’immense empathie que la maman de deux enfants est revenue sur cet événement pour le moins éprouvant, en remerciant d’abord chaudement tous les internautes qui lui ont envoyé des messages de soutien.

« Sachez que notre histoire se termine bien. Nous arrivons au terme de cette quarantaine pour le moins angoissante. Nous n’avons pas développé de symptôme malgré mon test positif à la COVID-19. Toute la famille est en santé. Difficile d’expliquer le pourquoi du comment. On en sait si peu sur la maladie. Nous sommes soulagés. De se retrouver. De se coller », peut-on lire dans sa plus récente publication Instagram.

Avec raison, jamais Léa Clermont-Dion n’oubliera cette expérience qu’elle « ne souhaite à personne ». Malgré tout, c’est avec optimisme qu’elle poursuit son chemin en se concentrant sur l’amour qu’elle porte à sa fille. « Ma petite superbe est merveilleuse et me remplit d’amour. »

« Cette dernière semaine m’aura donné une leçon de résilience », a-t-elle ensuite ajouté.

Tout comme pour sa dernière publication, Léa Clermont-Dion a terminé sa pensée en dédiant son admiration aux travailleurs du milieu de la santé.

« Les hôpitaux ont un air de champ de bataille déjà. J’ai une grande admiration pour celles et ceux qui prennent soin de nous. L’air est triste et lugubre: faisons un effort collectif pour renverser la cadence. Protégeons-nous. Pensons aux autres. »

On ne pourrait être plus en accord avec elle.

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Une publication partagée par Léa Clermont-Dion (@leaclermontdion) le

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COVID-19: Québec resserre l’étau sur les écoles et les sports d’équipe

Au moment où la province dépasse le seuil des 1 000 cas confirmés de Covid-19 par jour depuis maintenant plusieurs jours, les consignes sanitaires pour les régions en « zone rouge » seront ajustées et dorénavant encore plus strictes, et ce, dès aujourd’hui.

Ces nouvelles règles plus « contraignantes » toucheront notamment les écoles et les sports d’équipe, et viseront à réduire la progression du virus.

Un autre signe que la situation de la pandémie au Québec est actuellement très préoccupante: deux conférences de presse se tiendront aujourd’hui (lundi 5 octobre 2020), tel qu’annonçait vendredi dernier notre premier ministre, François Legault.

Ainsi, à 13h, les ministres Jean-François Roberge, Danielle McCann et Isabelle Charest devraient annoncer un resserrement des consignes sanitaires pour les établissements scolaires ainsi que pour le milieu sportif dans les zones rouges de la province.

D’ailleurs, selon le Docteur Horacio Arruda, directeur national de santé publique, les rassemblements dans les cours d’école du Québec seraient le principal facteur de transmission de la COVID-19 en milieu scolaire. François Legault aurait notamment laissé planer l’idée vendredi dernier qu’il se pourrait que le port du masque soit désormais imposé en tout temps dans les écoles.

Les futures mesures varieront cependant d’un niveau scolaire à l’autre.

Quant aux sports d’équipe, le gouvernement prévoit entre autres annuler toutes les parties de sports collectifs dans les zones rouges pour le prochain mois, et on ne sait pas ce qu’il adviendra des entraînements.

Finalement, pour ce qui est de la 2e conférence de presse de la journée, ayant lieu à 17h, c’est François Legault qui fera cette fois face aux médias, accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, du ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale, Éric Caire, et du Docteur Arruda, afin de donner plus de détails sur le déploiement de l’application de notification « Alerte COVID ».

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COVID-19: Un test de moins de 13 minutes approuvé par Santé Canada

Santé Canada vient tout juste de donner le feu vert à l’utilisation d’un « nouveau » test de dépistage de la COVID-19, plus rapide que ceux présentement utilisés au pays.

Le test ID Now, produit par l’entreprise Abbott Diagnostics, fournit en effet des résultats en moins de 13 minutes, et serait utilisé aux États-Unis depuis plusieurs mois déjà. D’ailleurs, sur le site web du fabricant, il est mentionné que non seulement ce test fournit un résultat hyper rapide, mais qu’il peut aussi être effectué l’endroit même où le prélèvement est recueilli.

Cependant, malgré que ce test soit en vigueur depuis un bon moment chez nos voisins du Sud et ait largement prouvé son efficacité, on ne sait pas encore à quelle date précise il sera distribué au Canada. Ni le fabricant, ni le gouvernement fédéral n’ont voulu spécifier. On peut toutefois s’attendre à son entrée dans les cliniques de dépistage canadiennes dans « les prochaines semaines ».

Mardi passé, le gouvernement Trudeau révélait aussi avoir conclu une entente d’achat de 7,9 millions de tests de dépistage et 3 800 appareils ID Now effectuant le processus d’analyse — appareils d’analyse portatifs, qui pèsent moins de 3 kg et peuvent être transportés presque partout, éliminant ainsi le besoin d’analyse en laboratoires.

Finalement, selon une porte-parole de la ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, Anita Anand, 2,5 millions de ces « nouveaux » tests devraient être disponibles au Canada d’ici la fin de l’année.

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Alex Lapointe partage une vidéo très comique de ses prévisions pour l’Halloween!

Même avant l’annonce d’une 2e vague de la pandémie de coronavirus au Québec et la mise en « alerte rouge » de certaines régions, plusieurs se posaient la question à savoir: « Qu’en sera-t-il de l’Halloween cette année? »

Bien que l’interrogation touche majoritairement les familles, qui se demandent si les enfants pourront aller cogner aux portes afin de récolter des bonbons, nombreux sont ceux qui sont simplement fans de la fameuse fête costumée et ont envie de pouvoir célébrer la « saison de l’horreur » comme il se doit — malgré la Covid-19.

Alex Lapointe, humoriste, chroniqueur et animateur, a répondu (de façon humoristique, bien sûr) à la question.

Mais à quoi ressemblera l’Halloween cette année? 🙄 🎃

Mais à quoi ressemblera l’Halloween cette année? 🙄 🎃

Posted by Alex Lapointe on Monday, September 28, 2020

Dans une vidéo publiée lundi 28 septembre, sur sa page Facebook, il met en scène plusieurs personnages susceptibles de répondre aux « Halloweeneux » qui viendraient ramasser des friandises cette année.

Tout y passe: des personnes ultra prudentes aux fameux complotistes, Alex Lapointe se glisse dans la peau de plusieurs genres de citoyens québécois — et le résultat est hilarant.

L’humoriste amène cependant un bon point (plutôt cocasse), alors qu’il rappelle que plusieurs avaient « annulé/reporté » l’Halloween l’an dernier, puisqu’il faisait mauvais temps (pluie et rafales de vent). Il va sans dire que c’est un peu paradoxal de vouloir permettre aux enfants de sonner à toutes les maisons en temps de pandémie mondiale, mais de se laisser dissuader par de mauvaises températures…

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Rémi-Pierre Paquin et Martin Juneau s’inquiètent pour leurs restaurants

Dur coup pour les bars, salles à manger, salles de spectacles et cinémas des régions qui passeront en zone rouge à compter de ce jeudi 1er octobre. Le premier ministre québécois François Legault a en effet ordonné la fermeture de tous ces endroits le temps de 28 jours pour éviter que la deuxième vague qui frappe actuellement le Québec ne devienne hors de contrôle. Tant d’efforts avaient pourtant été mis par la grande majorité des propriétaires pour respecter les consignes sanitaires. C’est d’ailleurs ce que déplore Rémi-Pierre Paquin et Martin Juneau, qui s’inquiètent tous les deux de l’avenir de leurs entreprises.

C’est par les réseaux sociaux que les deux entrepreneurs se sont prononcés, le coeur gros, sur les nouvelles mesures qui prendront place dans la nuit de mercredi à jeudi.

Pour le comédien Rémi-Pierre Paquin, c’est au premier ministre québécois qu’il s’adresse. Selon lui, la fermeture des salles à manger ne fait de sens puisqu’il est beaucoup plus facile de contrôler l’environnement des restaurants que celui des lieux privés, comme les maisons. Il se questionne donc sur les raisons qui ont empêché le gouvernement de ne pas opter pour la mise en place des mesures plus strictes pour les propriétaires récalcitrants. Après tout, c’est la survie de son entreprise et celle de ses employés qui est en jeu.

« Bonjour Monsieur le premier Ministre, je suis copropriétaire de trois pubs irlandais à Montréal et Québec. Depuis la réouverture des restaurants l’été dernier, nous avons travaillé à l’application des mesures sanitaires imposées avec rigueur et professionnalisme. Tout comme la majorité de nos collègues restaurateurs, nous avons réussi à offrir un espace sécuritaire à notre précieuse clientèle. Malgré la capacité d’accueil réduite à 50%, nous étions fiers et heureux de pouvoir payer nos comptes et d’assurer un salaire à nos employés. Nous sommes devenus des pros de la socialisation supervisée.

« La fermeture des restaurants jumelée au temps frais qui s’en vient favorisera les regroupements dans les espaces privés intérieurs. Vous le savez mieux que quiconque, ces regroupements sont légalement impossibles à contrôler. Pourquoi ne pas nous confier ce rôle en accentuant la supervision de nos établissements? En punissant les restaurateurs délinquants? », peut-on lire dans son message.

Il en revient ensuite à la confiance du gouvernement. Il souhaite que celui-ci permette aux restaurants d’être les lieux de refuge des Québécois qui commencent à avoir le coeur lourd de toute cette crise.

« Faites-nous confiance, Monsieur Legault. Nous sommes tout à fait conscients du danger qui s’abat sur notre société. Mais nous considérons que les efforts déployés afin d’appliquer les mesures de la santé publique méritent d’être reconnus. Laissez-nous offrir une évasion contrôlée aux Québécois qui en ont tant besoin en ces temps douloureux », a-t-il finalement conclu.

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Du côté de Martin Juneau, son message vise plutôt les récalcitrants qui ont participé à l’augmentation du nombre de cas en faisant fi des règles. Sa colère est d’ailleurs bien palpable.

« Nous avons investi dans nos locaux afin d’améliorer les salles à manger pour respecter les distanciations…
Je me suis même fâché contre du staff…
Je n’ai pas serré la main ni pris dans mes bras mes amis proches depuis 6 mois…
Nous avons été SUPER prudents et vigilants à tous les niveaux…

Et pourtant nous devons fermer nos établissements DE NOUVEAU!!!
Je n’en veux pas au gouvernement, j’en veux aux IDIOTS : à cause de votre manque de sensibilité et surtout d’intelligence, mes entreprises risquent fortement de ne pas  » passer à travers « , cette fois-ci. Je vous emmerde », a-t-il écrit sans retenue.

Malgré tout, il demeure positif et continue d’espérer que lui et ses copropriétaires s’en sortiront avec l’appui du public. Nous vivons en effet une crise collective, c’est donc ensemble que nous vaincrons ce satané virus!

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Par ailleurs, durant le point de presse de cet après-midi, le premier ministre a réitéré qu’il comprenait que les nouvelles mesures étaient difficiles et avaient été reçues comme « un coup de masse » chez la population, mais que le tout était fait pour limiter les contacts prolongés comme c’est maintenant la transmission communautaire qui génère le plus de cas de COVID-19 au Québec.

En espérant que ce 28 jours ne se prolongera pas…

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COVID-19: En zone rouge, voici tout ce qui est permis, ouvert, fermé ou interdit!

Tel qu’annoncé lors du point de presse d’hier soir par notre gouvernement provincial, les villes de Québec, de Montréal ainsi que Chaudière-Appalaches entreront officiellement en alerte rouge dans les prochaines 48 heures, et devront « reconfiner » partiellement durant 28 jours, à compter du 1er octobre 2020, à minuit.

Malgré que le gouvernement ait tenté de simplifier les paliers de propagation du virus pour chaque région grâce à un code de couleur (jaune, orange et rouge), il n’en reste pas moins que les citoyens des zones les plus affectées se posent actuellement énormément de questions quant au « reconfinement » partiel à venir, ainsi qu’aux activités qui seront maintenant et celles qui devront cesser temporairement.

Voici donc un petit guide pratique à savoir ce qui est permis ou non, fermé ou ouvert pour les zones du Québec en alerte rouge:

Les rassemblements privés – Interdits

Tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Peu importe le nombre de personnes. « On n’accepte pas d’invitation, on ne fait pas d’invitation. Les personnes qui sont dans la maison sont les personnes qui habitent là », expliquait notre premier ministre, François Legault. Sauf exception pour les personnes qui habitent seules, qui peuvent recevoir un seul invité. Les personnes qui ont besoin d’avoir recours à un proche aidant, à une gardienne ou à un plombier (par exemple) pourront aussi faire exception à la règle, toujours selon le premier ministre.

Les bars et restaurants – Fermés (livraison ou commande à emporter seulement)

Ainsi, toutes les salles à manger des restaurants, des bars, des brasseries, des tavernes et des casinos seront fermées pour une durée de 28 jours, à compter du premier octobre. Les livraisons et les commandes pour emporter seront tout de même permises.

Les services de soins personnels et d’esthétique – Ouverts

Les salons de coiffure, centres de soins esthétiques et ainsi de suite demeurent donc ouverts pour le moment.

Gyms et centres d’entraînement – Ouverts

Les gyms et les centres d’entraînement poursuivent leurs activités.

Déplacements interrégionaux – À éviter le plus possible

On limite donc les déplacements entre les régions uniquement à l’essentiel. « On recommande fortement qu’il n’y ait pas de déplacements entre les régions, a rappelé François Legault. On ne l’interdit pas, mais on le recommande fortement. » Des barrages routiers pourraient notamment être mis en place afin que les policiers transmettent les nouvelles consignes aux personnes se déplaçant d’une zone rouge à une autre zone.

Les salles de spectacle, les musées, les cinémas et les bibliothèques – Fermés

Et ce, à compter de jeudi, et pour les 28 jours suivants. Cependant, les tournages let es captations de spectacles seront toujours permis.

Les services professionnels et de santé en cabinet privé – Ouverts

Seulement pour les services d’urgence ou nécessitant une présence en personne.

Bureaux de travail – Ouverts

Avec toutefois un maximum de 25% de l’effectif permis dans les bureaux.

De plus, les proches aidants seront admis dans les résidences pour aînés, à raison d’un proche aidant à la fois et d’un maximum de deux personnes par jour en CHSLD pour le prochain mois.

Finalement, les manifestations seront permises, mais les manifestants devront obligatoirement porter un masque en tout temps.

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Anne-Marie Withenshaw déplore le manque de respect des consignes sanitaires

C’est officiel, les régions de Montréal et de Québec vont passer en zone rouge, le niveau d’alerte maximale, à compter de ce lundi soir 17h30. Le premier ministre québécois François Legault fera le point sur la situation, alors que 896 nouveaux cas de coronavirus ont été déclarés ce dimanche.

Il est certain que le week-end beau et ensoleillé que l’on vient d’avoir n’aidera pas à la situation. En effet, malgré la demande du gouvernement d’éviter les déplacements non essentiels, la chaude température aura encouragé les gens à sortir, et vraisemblablement, oublier pour certains les mesures sanitaires.

Ce dimanche, le journaliste François Cardinal a partagé une série de photos montrant un nombre impressionnant de gens attroupés au Parc du Mont-Royal.

« Hum… serions-nous déjà dans le rouge sur la montagne? Et je ne parle pas de la couleur des feuilles, ici… », a-t-il écrit pour commenter les images qui ont de quoi de choquer ceux qui continuent de respecter les consignes du gouvernement.

Il a également ajouté dans un autre tweet : « Comment il a dit Régis Labeaume, déjà?  » On est responsable de notre malheur  » En effet. »

Son intervention sur la plateforme aura été remarquée par bien des gens, dont Anne-Marie Withenshaw qui n’a pas caché sa colère.

« J’ai le cœur brisé de voir toutes ces personnes que je croyais altruistes, prêtes à tout faire pour sauver la planète du futur…mais qui se CRISSENT de l’humanité du présent », peut-on lire sur son compte.

En lisant le message de l’animatrice, certains ont cru y voir une référence à la marche pour le climat qui a eu lieu ce samedi pour souligner la journée mondiale de mobilisation climatique. Ces internautes n’ont alors pas hésité à lui indiquer que le rassemblement montré sur la photo date du dimanche et non du samedi, comme on y voit des tam-tams. La comédienne Salomé Corbo en faisait partie, mais elle a tout de même consenti à l’animatrice que le tout était « déplorable et triste ».

Ce matin, Anne-Marie Withenshaw lui a répondu afin de clarifier son point.

« Je ne faisais pas le lien avec la marche. Je trouve juste triste, ayant beaucoup de jeunes dans la 20aine dans mon entourage (famille, amis de gardiennes, voisins), de voir les mêmes qui marchaient avec nous pour le climat, faire zéro efforts pour contrer la COVID », a-t-elle laissé savoir.

Que l’on soit d’accord ou pas avec le commentaire d’Anne-Marie Withenshaw, tout semble indiquer que Montréal et Québec se dirigent à nouveau vers un confinement comme on a connu au tout début de la crise.