Plusieurs organismes en arrachent vraiment beaucoup, ces derniers temps. Il est plus difficile de faire des campagnes de levées de fonds avec le confinement, d’avoir des bénévoles et de ramasser des denrées pour les plus démunis. Pourtant, la demande auprès de ces organismes n’a jamais été plus haute qu’actuellement, avec plusieurs milliers de ménages qui ont perdu une partie ou la totalité de leurs revenus.
Il faut être créatif afin d’aider le plus de gens possible, et l’organisme Action Nouvelle Vie l’a bien compris. L’organisme se spécialise notamment dans la lutte contre la pauvreté et distribue de manière hebdomadaire plusieurs centaines de paniers de nourriture (ce nombre se situe autour de 1000 depuis quelques semaines, avec la perte d’emploi massive qu’il y a eu dans la province). Pour continuer à aider les gens, Action Nouvelle Vie a lancé la campagne Bouge ta famille, afin que les familles qui le souhaitent puissent aider à amasser des sous pour les paniers alimentaires.
La campagne Bouge ta famille consiste à lancer un défi à sa famille (que ce soit physique, intellectuel, culinaire, artistique, etc., tant que ça respecte les règles de confinement!) et à amasser un minimum de 200$ sur une page en ligne associée à votre équipe. Pour 200$ accumulé, Action Nouvelle Vie pourra donner 2000$ de nourriture, et aider 10 familles, ce n’est pas rien!
Les participants ont jusqu’au 16 mai pour réaliser le défi qu’ils se sont lancé et accumuler les sous. Action Nouvelle Vie pourrait par la suite partager votre défi, que ce soit en photo ou en vidéo, sur leurs réseaux sociaux.
Pour la campagne BOUGE TA FAMILLE????, la famille Bridgeman a relevé un défi culinaire?. Chaque participant à comme objectif de récolter 2??0??0???, montant qui permettra de venir en aide à un plus grand nombre de familles durant la pandémie. Vous aimeriez aussi relever un défi de votre choix? Inscrivez-vous à :?https://actionnv.com/bouge-ta-famille/inscription/Vous voulez simplement faire un don ???https://jedonneenligne.org/actionnouvellevie/BTF2020/
Selon TVA Nouvelles, c’est au parc Jeffrey-Gingras de Sherbrooke que quatre aînés auraient été interceptés au courant du week-end dernier… en pleins ébats sexuels!
Les policiers du Service de police de Sherbrooke (SPS) les auraient surpris lors de deux incidents distincts, soit le samedi 25 et dimanche le 26 avril. Le tout se serait déroulé dans un boisé du parc, non loin de la piste cyclable.
«Ces hommes de 70 ans et plus, qui sont pourtant dans le groupe d’âge le plus à risque de la pandémie, s’adonnaient à des relations sexuelles dans un sous-bois, ce qui n’est pas toléré de toute façon. Ils ont reçu un constat d’infraction pour ne pas avoir respecté les règles de distanciation sociale de deux mètres» déclarait Martin Carrier, agent du SPS, dans l’article de TVA Nouvelles.
Leur «plaisir en plein air» leur aurait coûté cher, ayant reçu des amendes de 1546$ (1000$ d’amende, 546$ de frais additionnels pour le traitement administratif de l’infraction et finalement, une contribution pour l’aide aux victimes d’actes criminels et au fonds consolidé de l’État).
Faisant partie du bassin de personnes plus vulnérables, ces sorties frivoles pourraient toutefois leur coûter encore plus cher, alors qu’ils ont mis leur santé à risque en brisant les règles de distanciation sociale en temps de pandémie de la COVID-19.
Avec les temps plus difficiles, c’est vraiment génial de voir les entrepreneurs locaux se serrer les coudes et se mettre de l’avant les uns les autres! Plusieurs belles initiatives ont vu le jour dernièrement et on voulait vous parler d’une p’tite nouvelle, présentée par les entreprises GROOM et Café Pista!
Ce nouveau projet, c’est la « Boîte solidaire », soit l’association de six fantastiques PME québécoises! Un partenariat a ainsi été développé avec les entreprises Baltic Club, Le Cartel, Dinette Magazine, le Domaine des 15 lots, GROOM et Café Pista. La boîte ainsi créée propose un produit de chacune des entreprises à un prix excessivement avantageux.
La valeur totale de la boîte est de 114$, et elle est vendue au prix de 67$. Elle comprend une bougie de soja à l’eucalyptus du Baltic Club, une paire de chaussettes de sport de Le Cartel, le magazine n.018 de Dinette, une bouteille de 250 ml de sirop d’érable ambré du Domaine des 15 lots, un shampoing fortifiant unisexe de GROOM (240 ml) et un sac de café Saison de Pista (300 g). Wow! Ça vaut vraiment la peine.
La Boîte solidaire est offerte pour une durée limitée et est livrée directement chez vous. Bien que ça n’ait pas encore été confirmé officiellement par les responsables du projet, semblerait qu’il y aura d’autres versions de la boîte avec de nouveaux produits dans le futur! On a hâte de voir ça!
Pour en savoir plus et pour magasiner la boîte, cliquez ici.
Nous ne sommes pas payées pour vous parler de la Boîte solidaire,
on aime simplement vous partager nos belles découvertes!
Ton Petit Extra
On ADORE le compte Instagram de Baltic Club! Salut la belle inspiration déco!
Avez-vous déjà pensé à ce qu’il advient pendant ces temps de pandémie aux Canadiens qui se sont installés ailleurs dans le monde? C’est la question à laquelle se penchera Pierre-Yves Lord dans la nouvelle émission Seuls ensemble, qui sera diffusée sur les ondes de TV5, mais également sur les plateformes web de la chaîne, sur Facebook et YouTube, à compter du 2 mai prochain. L’animateur s’entretiendra pour l’occasion avec des Canadiens éparpillés un peu partout pour partager leurs histoires inspirantes et positives.
La nouvelle offrande de 14 épisodes de 15 minutes proposera à chaque émission un échange entre deux personnes résidant dans des villes différentes à l’extérieur du pays. Il sera question des hauts et des bas de leur quotidien, leur organisation face à la pandémie et leur vision de l’avenir. Plus encore, Seuls ensemble soulignera les initiatives bienveillantes qui se démarquent. Tout cela dans le but de prouver que même dans la distance, il est possible d’affronter l’adversité tous ensemble, et qui plus est dans l’humour et la créativité.
« Que ce soit Martin qui est au Japon ou Étienne en Haïti, Ève-Marie qui est aux Pays-Bas ou Louise au Panama, chacun chez soi, mais ensemble, on va se partager une bière, un thé ou un café, nos questions, nos rires, nos visions. On va prendre des nouvelles de notre monde, partout dans le monde », entend-on dire Pierre-Yves Lord dans la promo de Seuls Ensemble.
C’est donc un rendez-vous les samedis et dimanches à 12 h 15 dès le 2 mai sur toutes les plateformes de TV5.
Chaque année, des salons comme le Salon Maternité Paternité Enfants sont des incontournables pour des centaines de familles québécoises. C’est l’occasion de découvrir une tonne d’entreprises locales ainsi que de parler à des spécialistes sur une vaste étendue de sujets. Évidemment, avec le confinement et les mesures de distanciation physique, ce genre d’événement ne pourra pas avoir lieu… mais une entrepreneure locale a trouvé une manière originale et créative de réunir les familles québécoises et les entrepreneurs locaux grâce à la première édition du Salon Parents Enfants La Relève.
Claudia Chassé, fondatrice de l’entreprise québécoise Lait de Poule, s’est associée à ProgyMédia et NAJ & CO afin de créer un rendez-vous en ligne et ainsi contribuer à briser l’isolement des familles et produire de belles opportunités pour les entreprises d’ici, durement touchées par la crise. Le salon virtuel aura lieu du 28 avril au 2 mai prochain et proposera des parcours thématiques personnalisés, une présentation dynamique et originale des entreprises participantes et un espace-conférence virtuel avec des ateliers sur la psychologie, les modes de consommation, des activités à faire en famille et un espace de discussion en temps réel.
« Face à la crise de la Covid-19 et l’annulation de nombreux événements et salons, une vague d’inquiétude s’est installée dans mon entreprise et au sein de nombreuses PME d’ici » déclare Claudia Chassé, propriétaire de l’entreprise Lait de poule et instigatrice du Salon Parents Enfants La Relève. « Il était primordial pour moi de trouver une idée rassembleuse et innovante qui mettrait à l’avant-plan les entrepreneurs d’ici tout en respectant la distanciation sociale. La Relève, c’est notre limonade avec les citrons de la COVID-19! »
LA RELÈVE: notre limonade avec les citrons Covid-19 ?????LA RELÈVE c’est un événement VIRTUEL pour briser l’isolement…
Parmi les exposants annoncés, on retrouve Bulle, LOX Lion, MAGA, les boîtes postnatales 4T, Omaïki, Gustine, Little Yogi, MINIMO, Les confections de LiLi et bien d’autres!
Certains détails sont encore à déterminer au niveau du fonctionnement de la chose, mais vous pouvez vous abonner à l’infolettre du Salon pour être mis au courant des derniers développements!
Nous sommes une belle gang à devoir nous adapter aux exigences du télétravail depuis le début du confinement. Déjà plus d’un mois que nous pataugeons dans les eaux troubles d’un mode de travail qui nous est étranger et qui comporte nécessairement son lot de hauts et de bas. On voit passer une tonne de conseils sur l’organisation et la productivité du travail à la maison… et on se demande parfois pourquoi ça semble fonctionner pour tout le monde sauf nous!
Qu’à cela ne tienne, je vous ai donc préparé un anti-guide du télétravail productif (le genre de guide qui va vous faire du bien au lieu de vous faire sentir coupable de ne pas toujours y arriver)!
1- Reconnaître que les circonstances sont différentes et que notre performance le sera aussi
La première étape pour se défaire de notre maudite culpabilité, selon moi, c’est de reconnaître que les conditions du télétravail sont différentes de nos conditions de travail habituelles. Peut-être qu’il est plus difficile de rejoindre nos collègues ou notre superviseur.e pour obtenir de l’information sur un projet, peut-être que nos voisins sont particulièrement bruyants, peut-être que notre coloc a perdu son emploi et n’est pas la personne la plus respectueuse de notre bulle de concentration.
Dans tous les cas, il faut accepter que lorsque les conditions sont différentes, notre performance le sera elle aussi. Vous n’êtes pas le problème; les conditions dans lesquelles vous essayez fort de travailler ne sont pas optimales et, éventuellement, les choses vont revenir à la normale et vous vous sentirez à nouveau en pleine possession de vos moyens. D’ici là… voir le deuxième point.
2- Faire de notre mieux
Maintenant qu’on a accepté que le problème, ce n’est pas nous, mais plutôt les conditions dans lesquelles nous devons travailler, il faut simplement faire de notre mieux. Plus facile à dire qu’à faire? Oui et non. Vous faites probablement déjà de votre mieux, non? La seule chose qu’il vous reste à faire, c’est donc de reconnaître que vous faites votre travail au mieux de votre compétence en fonction des conditions dans lesquelles vous devez le faire en ce moment.
Si faire de votre mieux nécessite une sieste en plein après-midi, évitez de planifier des meetings Hangouts à ce moment de la journée et commencez à travailler plus tôt pour pouvoir vous le permettre. Si vous vous sentez plus efficace en soirée, prenez un peu d’avance pour la journée suivante. Attention toutefois à ne pas étirer vos heures de travail sur une plage horaire trop grande puisqu’il pourrait devenir difficile de faire la distinction entre vos heures de temps libre personnel et vos heures de travail. Mais si vous avez besoin de déroger du 9 à 5 une fois de temps en temps et que votre travail vous le permet, faites-le!
Il faut aussi accepter que notre mieux actuel n’est peut-être pas notre mieux espéré ou habituel. C’est correct et c’est normal. Le conseil numéro 3 vous aidera justement à mieux accepter cette réalité temporaire.
3- Souligner nos réussites
S’il est toujours bon de souligner nos réussites dans la vie – qu’elles soient personnelles ou professionnelles – c’est d’autant plus vrai lorsqu’on se trouve dans une période un peu plus difficile où on a l’impression de ne pas être aussi efficace qu’à notre habitude.
Alors qu’on aura peut-être tendance à s’en vouloir de nos lacunes, il vaut mieux souligner nos bons coups; c’est bon pour le moral, mais aussi pour la motivation. En effet, cela vous permettra de voir que malgré tous les défis auxquels vous êtes confrontré.e.s, vous arrivez à atteindre des objectifs, à créer et à respecter des échéanciers.
Pour chaque réussite, aussi petite soit-elle, donnez-vous une bonne tape dans le dos; vous le méritez!
Pour conclure, rappelez-vous qu’une pandémie planétaire, ce n’est pas le moment idéal pour être en mode efficacité. Si les réseaux sociaux nous donnent l’impression que le monde entier se lance présentement à la conquête de nouveaux projets, la réalité est probablement fort différente et je suis convaincue que plusieurs – comme vous et moi et même ces exhibitionnistes de la performance sur le web – vivent des bons jours et des moins bons. Je dis non à la quête de la performance à tout prix et j’espère que vous embarquerez avec moi dans le bateau du « mieux possible ». On largue les amarres et on laisse la culpabilité derrière!
De
passage à Wait, Wait… Dont’t Tell Me! sur NPR, Tom Hanks
revient sur son combat contre la COVID-19 qu’il a livré en
compagnie de sa femme, Rita Wilson.
Appelé
à commenter son état actuel de nombreuses semaines après l’annonce
de son diagnostic, l’acteur bien-aimé du public révèle non
seulement se sentir mieux, mais aussi pouvoir se rendre utile en
marge de son rétablissement.
« On
vient d’apprendre qu’on porte des anticorps! On a dit : Voulez-vous notre sang? Peut-on donner du plasma? Et, en fait, on va
en donner aux endroits qui espère travailler sur ce que l’on
aimerait appeler le Hanks-ccin! », lance Tom Hanks avec son
humour habituel.
L’acteur
de 63 ans démontrait son retour en forme en animant une édition
spéciale de Saturday Night Live en avril, la première depuis les
mesures de confinement imposées par les autorités en marge de la
pandémie du nouveau coronavirus.
Le power couple composé d’Ashton Kutcher et de Mila Kunis propose un
nouveau produit sur le marché, pensé exclusivement pour cette
période de pandémie qui force tout le monde à revoir ses habitudes
et qui crée tant d’incertitudes dans le monde.
Kutcher
et Kunis proposent en effet un vin qu’ils considèrent un « vin
de quarantaine », qui leur permet de « célébrer qui ils
veulent » et de générer de l’argent pour des oeuvres
caritatives. La totalité des revenus liés aux ventes de ce vin sera
en effet remise à des organismes, assure l’actrice.
« 100%,
oui 100% des profits iront à des charités qu’on a déjà étudiées
pour vous et desquelles nous sommes si fiers durant cette période »,
ajoute Mila Kunis.
Les
profits serviront notamment à des banques alimentaires et à
l’approvisionnement d’équipement de protection pour des
travailleurs de première ligne durant la pandémie, rapporte par
ailleurs People.
Crédit
photo : Ashton Kutcher, Mila Kunis – Capture Twitter
En raison de la pandémie qui frappe le monde entier, toutes les activités commerciales et manufacturières sont bouleversées. Les usines d’assemblage automobile sont fermées, les fournisseurs de pièces et d’équipement également sans oublier les concessionnaires qui se contentent d’effectuer des réparations urgentes et d’entretenir les véhicules des services essentiels.
Une fois la pandémie terminée, la remise en marche de cette immense machine, et ce dans tous les pays ne sera pas de tout repos. En effet, il faudra un certain temps avant que les chaînes d’approvisionnement de pièces soient activées, que les usines reprennent le travail et que les voitures sortent enfin de la chaîne de montage. Et encore, il faut espérer que tous les fournisseurs soient encore en affaires.
Mais ça, c’est la partie la plus simple à régler du problème. Par la suite, ces voitures sont destinées à un marché qui sera fortement perturbé. Dans un premier temps, après des semaines sans travail, des millions de personnes n’auront pas les ressources suffisantes pour même songer à se procurer un nouveau véhicule ou, encore, un véhicule d’occasion. De plus, la plupart des constructeurs offrent des périodes de grâce aux propriétaires actuels de véhicules aussi bien au chapitre de la location que du financement, mais une fois le retour à la normale, est-ce que les gens seront en mesure de poursuivre leurs paiements après avoir été presque sans ressources financières pendant des semaines et même des mois. Ils vont devoir régler plusieurs dettes et il se peut que l’automobile soit le dernier de leurs soucis. Mais si la compagnie prêteuse reprend possession des voitures financées, cela ne va faire qu’encombrer un marché.
Marché engorgé: les acheteurs seront-ils au rendez-vous ?
En plus, le marché automobile est en baisse en raison d’un certain ralentissement économique avant la crise de la pandémie et les choses seront loin de s’arranger par la suite. Plusieurs constructeurs étaient déjà en position financière difficile et la plupart devront investir de fortes sommes pour développer des voitures autonomes à propulsion électrique. Ils devront le faire, mais où vont-ils prendre l’argent nécessaire ?
Bien entendu, les personnes qui n’ont pas été affectées par des mises à pied pourront remplacer leur vieux véhicule une fois que les concessionnaires auront ouvert leurs portes à nouveau. Ces personnes seront même en position avantageuse puisque le marché sera un marché d’acheteurs et non de vendeurs. Ce qui signifie que les prix seront sans doute à rabais et qu’il y aura des offres fort alléchantes. En effet, une fois que la production automobile sera à nouveau en marche, il faudra que les véhicules qui sortent des usines soient vendus. Déjà, avec une cessation totale du commerce automobile, les inventaires sont toujours relativement étoffés puisque juste avant la grande fermeture, plusieurs concessionnaires avaient commandé beaucoup de véhicules pour affronter la saison printanière qui est sans doute la plus active du marché automobile. Les gens voulant remplacer leurs voitures esquintées après un hiver toujours difficile pour les véhicules et se procurer une voiture neuve pour passer l’été seront en position de force. Du moins ceux et celles ayant les ressources financières adéquates.
Sans vouloir être trop pessimiste, il est certain que plusieurs constructeurs devront abandonner les modèles non rentables pour se consacrer vers des unités plus lucratives. Et il faut également prévoir que certains concessionnaires ne pourront rouvrir leurs portes, n’ayant plus les ressources financières pour opérer de façon convenable.
Et ce n’est ça ne sera pas la première fois que l’industrie automobile connaisse des difficultés. Ainsi, au début des années 80, une importante crise économique qui avait vu les taux d’intérêt grimper jusqu’à 20 % avait été funeste pour de multiples concessionnaires automobiles. Tant et si bien, que la compagnie Ford avait engagé une personne au Québec pour recruter de futurs concessionnaires puisque plusieurs des concessionnaires affichant l’enseigne bleue avaient décidé de fermer leurs portes et ne plus les ouvrir. Et le séisme économique de 2008 a obligé GM et Chrysler à déposer leur bilan.
C’est une vision passablement négative des choses, mais il s’agit du pire des scénarios. Il se peut également que les multiples aides gouvernementales aux personnes ayant quitté leur emploi leur permettent de ne pas trop s’endetter et de s’en sortir avec un bilan économique relativement équilibré. Ce qui permettrait une saine reprise du marché automobile.
À titre d’information, en Chine, où les mesures de confinement ont été plus ou moins levées, les gens qui peuvent circuler et se procurer des biens de consommation semblent bouder les automobiles qui demeurent dans les salles de démonstration sans trouver beaucoup de preneurs.
Depuis 3 semaines, ton monde a changé; tu ne vas plus à la garderie, tu ne vois plus tes petits amis, ni madame Sofia, ni madame Assia, ta routine a basculé, ton papa et ta maman se partagent les heures où ils doivent travailler ou s’occuper de toi, tu ne sors plus avec maman pour faire les courses ou aller au parc et ta maman pleure souvent, elle est moins patiente, elle a peur. Ta maman est infirmière.
Quand j’ai décidé de devenir infirmière du haut de mes 16 ans il y a de ça déjà plus de 10 ans, j’étais loin de me douter que j’y jouerais ma vie. Chaque jour, je suis hantée par la peur, celle de revenir du travail avec ce tueur invisible sur moi. Peur de le contracter moi-même par manque de matériel et de le transmettre aux deux hommes de ma vie. Je ne dors plus. Je quitte la maison vers le travail en pleurs tous les jours, ne sachant pas à quel moment je serai de retour ni dans quel état. Chaque jour, pend au-dessus de ma tête la menace d’une nouvelle organisation de travail, un nouveau quart de travail, la menace d’être déplacée dans un milieu de travail que je ne connais pas, que je n’ai pas choisi et chaque jour, à mon retour à la maison, je remercie la vie de me permettre de retourner chez moi.
On nous remercie beaucoup, mais on n’oublie jamais de nous remémorer qu’avant d’être une mère, nous étions une infirmière. Lorsque j’ai fait un enfant, j’étais loin de me douter que sa vie serait moins importante que mon travail aux yeux de plusieurs, que je pourrais compromettre sa sécurité en embrassant son front le soir ou en lui donnant une lichée de mon cornet de crème glacée. J’étais loin de me douter que j’avais donné ma vie à la profession.
Lorsque j’ai décidé de revenir au travail à temps partiel pour profiter de l’enfance de mon bébé comme je le souhaitais, j’étais loin de me douter que ce privilège me serait retiré. Que non seulement je travaillerais à temps plein, mais qu’en plus, je travaillerais tellement d’heures que je ne verrais presque pas ce petit être extraordinaire en plein développement. Et que mes moments passés avec lui seraient hantés par la peur.
Il est trop jeune pour comprendre que maman est fatiguée, que maman est apeurée, qu’elle a mal à son corps et à son âme. Je ne peux pas lui expliquer que maman a choisi d’aider les autres… plus que d’aider sa propre famille. Il est trop petit pour comprendre. Et j’ai trop mal pour lui expliquer.
Quand tout ça sera fini, j’espère que je n’aurai pas manqué les premiers pas de mon enfant, les premiers balbutiements de mots, les étapes importantes de sa vie, car ça non plus, ça ne reviendra jamais.
S’il vous plaît, restez chez vous pour que toutes les mamans comme moi puissent voir leur bébé grandir comme c’était prévu.