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Ton petit look

J’ai l’impression d’être confinée avec mes mauvaises habitudes

En ce moment, avec la situation que nous vivons, je trouve que notre santé mentale – et prendre soin de celle-ci – est encore plus importante qu’à l’habitude. D’ailleurs, il y a quelques jours, on vous parlait du fait que l’indice de santé mentale est en chute drastique depuis le début de la crise de la COVID-19. Malheureusement, je fais partie de ces personnes dont la santé mentale fait des siennes en ce moment.

Malgré le fait que ma routine générale n’ait pas vraiment changé parce que je suis travailleuse autonome – j’ai donc l’habitude de travailler de la maison, d’organiser mon propre horaire, d’être seule pour le faire, etc. -, plus les jours passent et plus j’ai l’impression que de mauvaises habitudes s’installent dans mon quotidien.

Entre les journées qui se suivent et se ressemblent trop et la petite routine que j’essaie de suivre malgré mon hyperactivité qui capote, ma santé mentale paie le prix et je sens venir un breakdown. J’ai l’impression d’être confinée avec mes mauvaises habitudes et c’est donc difficile de leur échapper; j’ai tendance à manger excessivement pour combler mes émotions (probablement), à rester couchée trop tard, à rester inactive, à boire trop de vin. C’est difficile de ne pas succomber.

Malgré la fragilité de ma santé mentale en ce moment, je me sens outillée pour faire face à la situation et je suis très à l’écoute de moi-même. J’essaie chaque jour de faire un petit quelque chose pour prendre soin de moi. Ça m’aide et ça me fait du bien. J’ai aussi décidé de partager des défis selfcare, une fois par jour pendant 30 jours, sur mon Facebook et mon compte Instagram. C’est important de se soutenir et ça fait du bien d’avoir des partenaires de selfcare, même à distance.

J’avoue quand même que je n’ai pas envie que la situation s’éternise. Devoir mettre mes projets sur la glace provoque beaucoup d’anxiété chez moi et la recherche d’un nouveau toit (et planifier un déménagement) dans les circonstances aussi.

J’ai confiance que ça va bien aller (comme dit le hashtag), mais pour l’instant, il faut que j’accepte que ce n’est pas facile.

Vous avez une histoire à partager? Écrivez-nous au info@tplmag.com

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Art de vivre

Donner au suivant pendant le confinement

Je n’ai rien d’une reine, hormis mes cernes anatomiquement proportionnels aux coffres royaux. Je n’ai rien d’un prince, outre son caractère sauvage pendant la distanciation sociale. Je n’ai pas un centième de tous les avoirs de la princesse de Monaco. Encore moins ceux d’un richissime sultan, dans son palace sans la moindre trace de crasse. Mais ça m’insulte royalement de voir autant de gens empiler, compiler, emmagasiner sans égard pour les autres.

Tous ces étalages vides. Ça me désole, quand je pense à toutes ces panses vides. Ce n’est pas la chrétienté qui m’habite, mais en cette période fériée, j’ai une pensée spéciale pour ceux qui peinent à combler leurs besoins de base. 

Alors, je reviens à la base: l’Humain. Le coeur de notre société. On a tous les droits du monde de s’inquiéter, de se blinder au meilleur de nos capacités, en raison de ce virus déchaîné. En autant qu’on agisse comme des êtres civilisés. N’est-ce pas là l’exemple à donner à nos enfants, qui sont plus que jamais exposés à nos faits et gestes de chaque journée?

Je vis comme tout le monde dans l’incertitude, physique et financière. Je suis hypothéquée, dans tous les sens du terme. Mais j’honore ma chance de manger à ma faim, en cette période aux allures de fin de monde. J’apprécie cette facilité que j’ai, à attabler ma marmaille affamée et à les sustenter au mieux du contenu de mon garde-manger.

Ma richesse, c’est le pain quotidien que je mets sur cette table constamment souillée, qui nous rassemble en famille journée après journée. Ma richesse, c’est d’être auprès des miens, en santé, à ne pas trop me casser la tête sur le « comment » du volet aliment.

Alors, en cette période de confinement, je me dis qu’on doit penser à donner un petit morceau de notre richesse au suivant, lorsque c’est possible.

Il suffit de trouver un organisme dont la cause nous interpelle, et de partager un peu de ce que nous avons, tout simplement. On peut ainsi changer le quotidien d’une famille dans le besoin ou d’une personne en situation de vulnérabilité. En plus de faire une différence, c’est un geste qui nous donnera un peu de pouvoir sur cette situation plus grande que nature; de quoi nous aider à chasser un peu ce persistant sentiment d’impuissance, dans les circonstances.

Après la chasse aux cocos du weekend, c’est le temps de redonner aux cocos de notre localité. Donner au suivant, ça réchauffe un coeur de maman (et de papa)!

De mon côté, j’ai choisi de verser un montant à l’organisme de ma région qui s’occupe de la banque alimentaire locale.

Allez-vous donner au suivant?

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Ton petit look

Les situations cocasses du confinement (parce qu’il vaut mieux en rire)

Je ne sais pas pour vous, mais j’ai remarqué que c’est lorsque je commençais à rire d’une situation m*rdique que tranquillement, je l’acceptais et me préparais à passer au travers. C’est donc officiel, je me suis finalement mise à rire un peu de quelques situations cocasses liées au confinement, puis je voulais vous les partager pour (peut-être) vous faire sourire un peu, vous aussi.

Pour la première fois de ma vie, je me suis demandé si 3 pyjamas, c’est suffisant.

Je me suis aussi demandé comment je fais pour salir, à moi toute seule, 5 tasses et 3 verres dans une même journée.

Je me suis ravisée d’acheter des collants plus légers pour le début du printemps puisque je pourrai probablement sortir jambes nues à la fin du confinement.

Sur une note plus cynique, je me suis demandé si c’était nécessaire d’acheter du linge d’été à mon fils… j’ai finalement passé la commande. L’avenir me dira si j’ai eu tort!

Je me suis demandé si j’allais tenir tout le confinement sans couper les cheveux de mon fils qui était dû pour une visite chez le coiffeur bien avant la fermeture des salons. J’ai finalement coupé un peu devant et son père n’a rien remarqué; j’en conclus (certainement à tort) que j’ai assuré!

Toujours rapport avec les cheveux : je me suis demandé si tous ces tutoriels en ligne pour rafraîchir soi-même sa frange partaient « vraiment » d’une bonne attention. #ThéorieDuComplot

Ayant plus de temps à tuer, je lis davantage les emballages : je me suis aperçue que j’utilisais du bain moussant pour remplir le distributeur de savon pour les mains et du nettoyant pour les sols pour nettoyer la baignoire. Depuis un bon moment, d’ailleurs. Oups.

J’ai réalisé que cette dernière année à travailler dans un bureau à aire ouverte parfois très bruyant m’avait préparée au télétravail avec (simultanément) un enfant de 6 ans dans la même pièce et la voisine du dessus qui saute à la corde.

Vous reconnaissez-vous dans quelques-unes de ces situations? Quelles sont vos anecdotes de confinement?

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Art de vivre

La réalité du confinement et ces parents dont on ne parle pas

Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand « concilier travail et famille » a subitement pris le sens de « télétravailler tout en assurant le bien-être d’enfants qui ne peuvent quitter la maison », j’ai eu un choc. Je ne voyais pas comment j’arriverais à accomplir mon travail tout en supervisant, nourrissant et amusant Coco et Bout d’Chou. Je me suis lancée sur le net, à la recherche d’astuces. Et j’ai eu un second choc.

Des articles sur « quoi faire pendant le confinement », j’en ai trouvé une foule. Une foule de listes de bricolages, recettes et expériences scientifiques pour les enfants ? avec la supervision des parents. Une foule de moyens de poursuivre l’apprentissage des enfants d’âge scolaire et d’assurer le maintien de leurs acquis ? avec la participation des parents. Une foule d’idées pour que les enfants bougent et jouent dehors ? avec leurs parents.

Nulle part on ne me disait comment travailler avec mes enfants dans la maison. Nulle part on ne me suggérait des activités que les enfants pouvaient faire en autonomie. Nulle part on ne me parlait de lâcher prise, de faire mon possible, de ne pas me sentir coupable. Nulle part on n’abordait ma situation à moi. J’étais invisible : ma réalité n’existait pas.

Ça, c’était la première semaine du confinement. Depuis, j’ai modifié mon horaire et je ne travaille plus que des demi-journées. Parce que je suis privilégiée et que j’ai droit à des congés payés pour le faire.

Je suis privilégiée et pourtant je rush. Je passe mes avant-midi avec les enfants : je propose d’innombrables activités, je gère les écrans, je sers huit collations, j’impose des jeux à l’extérieur, je négocie avec les enfants qui ne veulent pas aller dehors, puis avec les enfants qui ne veulent plus rentrer, j’interviens en cas de chicanes ou de bobos et j’écoute l’éternel chialage. Ensuite, je m’installe à mon poste de travail et, comme le contexte actuel a une influence directe sur mes tâches, je gère urgence par-dessus urgence sans jamais savoir avec certitude à quelle heure je vais terminer ma journée ou si on fera appel à moi pendant la soirée. Ensuite, c’est le sprint du souper-bain-dodo. Puis, il est 20 heures, je suis claquée, et je recommence le lendemain.

Je me demande alors : qu’en est-il de ces parents qui n’ont pas ma chance? Ce sont eux qui ne l’ont pas facile actuellement, et j’ai l’impression qu’ils doivent former la majorité. Pourtant, on ne parle pas d’eux, pas plus maintenant qu’il y a un mois, quand je cherchais des trucs sur le net.

Ces parents qui n’ont d’autre choix que de travailler à temps plein tout en s’occupant de leurs enfants à la maison, et de qui tous, enfants et employeur, attendent le rendement habituel. Qui trouvent des solutions imparfaites, mais qui font la job, comme travailler tôt le matin et tard le soir, et qui reçoivent comme une claque au visage les activités facultatives « mais fortement recommandées » (dixit, en gras et en souligné, la lettre envoyée par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur) du ministère de l’Éducation ? différentes pour chacun des enfants, évidemment ? qui viennent bouleverser leur fragile non-équilibre familial. Ces parents qui doivent gérer leurs émotions devant l’incertitude, mais aussi celles de leurs enfants, qui s’ennuient, qui posent des questions, qui ont peur. Ces parents qui doivent composer avec la culpabilité de tout faire à moitié. La culpabilité, cette constante de la parentalité.

Si, en même temps, on travaille et on s’occupe de ses enfants, c’est impossible de faire les deux à 100 %. Il est temps qu’on le dise. Je ne sais pas pourquoi on privilégie plutôt l’image du parent qui enseigne, avec le sourire, les fractions et l’accord du participe passé à ses enfants au-dessus d’un repas de sushis maison préparé par toute la famille, au terme d’une journée de travail complète au cours de laquelle il a atteint sa pleine productivité. Mais c’est tout simplement impossible. Sous-entendre le contraire, c’est insensible et malhonnête.

Bref, ces parents-là, qui ne l’ont pas facile en ce moment, je n’en fais pas ? plus ? partie. Mais je les vois. Je vous vois. Vous êtes là, vous existez, et il est temps qu’on parle de vous. Vous rushez sans bon sens actuellement ? et moi, je vous lève mon chapeau. Vous faites votre possible, et c’est suffisant. N’en doutez jamais.

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Ton petit look

Comment suivre une thérapie en cette période de crise?

Plusieurs pourraient penser « Oh non, je vais devoir attendre la fin de cette crise pour pouvoir consulter! », mais détrompez-vous, car en ce moment, consulter un.e professionnel.le est justement un moyen à sérieusement considérer pour l’équilibre de votre santé mentale et relationnelle.

Mais dans un contexte de distanciation sociale, il faut faire preuve d’un peu plus d’ingéniosité. C’est là que la télépratique entre en jeu!

Qu’est-ce que la télépratique?

La télépratique, c’est la consultation à distance, que ça soit au téléphone ou par visioconférence. Si vous étiez déjà en plein processus thérapeutique avec un.e professionnel.le, il est possible que cette personne vous ait déjà contacté.e par ces moyens. Parce que certain.e.s font de la télépratique même en situation « normale », alors que d’autres choisiront de ne pas offrir cette option.

Les thérapeutes, les psychologues, les sexologues et autres professionnel.le.s ont en effet leurs préférences individuelles par rapport aux moyens de consultation et à l’établissement d’une relation de confiance. De mon côté, il est certain que je préfère voir mes client.e.s « en vrai », les accueillir (parfois avec leur chien) dans mon super bureau du Mile-End et leur offrir des barres de chocolat, mais en ce moment, ce ne sera pas possible pour des raisons évidentes!




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I drew this several months ago when I transitioned to online therapy. If you’re going through this too, I’m thinking of you. I believe you when you say it’s hard. Honestly, I’ll always miss my therapist? . If you’re a client, what do you miss about your therapist? And if you’re a therapist, what do you miss about your clients? I’ll go first? I MISS my therapist’s hugs, breathing together and when she holds my hands to help ground me??? . Check out @thedoodledoc for some awesome resources to help you get through this difficult phase? . . . . . . #childhood #shadowwork #innerchildwork #myhealingjourney #vulnerability #childhoodemotionalneglect #childhoodtrauma #filipinoparents #writersofinstagram #artjournal #myart #lettertomyinnerchild #filipino #filipinocanadian #emotions #feelingera #feelings #emotionalsafety #trauma #emotionalneeds #mentalhealth #therapy

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La télépratique; est-ce vraiment efficace?

Je vais donc offrir des consultations par télépratique et les recherches soutiennent que l’efficacité des consultations à distance est la même qu’en personne, et qu’en fait, consulter à distance est même bénéfique pour certaines personnes qui ne se sentent pas à l’aise dans le contexte traditionnel des pratiques privées. En effet, certaines personnes se sentent moins intimidées ou « envahies » lorsque le suivi se fait par télépratique et d’autres apprécient grandement avoir accès à des professionnel.le.s sans se déplacer. Par exemple, cela peut être avantageux pour les personnes qui habitent en régions où les ressources sont moins nombreuses.

Quelques trucs pour une expérience optimale

Aussi, si vous faites des séances à distance pour la première fois, voici quelques conseils qui seront utiles pour vous et pour votre thérapeute!

Installez-vous dans une pièce fermée, où vous êtes seul.e. La salle de la cuisine où votre partenaire passe de temps en temps, ce n’est pas idéal pour se laisser aller librement aux confidences. Aussi, peut-être que ça ne vous dérange pas que des gens vous entendent, mais reste que la confidentialité doit être assurée et que votre thérapeute ne serait peut-être pas à l’aise avec le fait d’avoir un public. Si vous avez des enfants, faites la séance durant l’heure de la sieste, ou lorsqu’une autre personne peut s’en occuper.

Comme lorsqu’il s’agit d’une séance en face à face, évitez de consulter votre téléphone. Soyez concentré.e sur votre séance pour en tirer le maximum.

Éliminez les bruits en arrière-plan qui pourraient déranger ou empêcher la bonne communication, comme une machine à laver, un aspirateur, la sécheuse, ou quelqu’un qui lave la vaisselle. La télépratique ajoute déjà un intermédiaire technologique qui peut affecter la communication et demande certains ajustements; on doit donc s’assurer de limiter au mieux les problèmes de qualité sonore pour une expérience de thérapie optimale!

Pour conclure, rappelons que le bouleversement actuel de nos habitudes et l’érosion du sentiment de normalité sont tous des facteurs qui engendrent de l’anxiété. Si vous ne vous sentez pas bien, consultez. Et si consulter n’est pas une possibilité pour vous, il existe quelques trucs que vous pouvez adopter pour mieux vivre cette période particulière. Prenez soin de vous!

Je m’appelle Kanica Saphan, je suis sexologue et je peux répondre à vos questions sur les relations interpersonnelles, les difficultés affectives et sexuelles. Si vous aimeriez me consulter à distance, vous pouvez me contacter via ma page Facebook Le Sofa Sexologique. À bientôt!

Source : Hilty, D. M., Ferrer, D. C., Parish, M. B., Johnston, B., Callahan, E. J., & Yellowlees, P. M. (2013). The effectiveness of telemental health: a 2013 review. Telemedicine journal and e-health : the official journal of the American Telemedicine Association, 19(6), 444?454. https://doi.org/10.1089/tmj.2013.0075

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Isolation et anxiété: des défis aussi grands que le virus?

On en parle partout: des bonnes nouvelles par-ci, des moins bonnes par-là. Le temps semble suspendu. Notre routine est chamboulée. Nos habitudes sont bousculées. La situation nous amène à rester confinés chez nous. On se distance volontairement, on s’isole, on cherche comment occuper notre temps. On se protège collectivement.

Chacun vit les dernières semaines comme il peut. Chacun est touché, certains légèrement et d’autres plus fortement. Et tout le monde réagit à sa manière.

Et pour certaines personnes, l’isolation et l’angoisse représentent un défi encore plus grand que le virus lui-même. Il y a ces gens aux prises avec des troubles de l’humeur ou des troubles d’anxiété qui y travaillent tous les jours, mais qui perçoivent la situation actuelle comme une montagne.

Il y a ceux qui sont frappés par les mauvaises nouvelles depuis le début de l’épidémie. Il y a aussi ces gens qui se laissent, malgré eux, gagner par la peur et l’anxiété et ceux qui ne sont pas outillés pour se débrouiller seuls. Ce n’est pas une période facile. Plus que jamais, nous devons être emphatiques, à l’écoute et disponibles pour ceux qui éprouvent des difficultés.

Occupons-nous. Faisons des choses qui nous font du bien, qui nous rendent heureux. Ne nous laissons pas gagner par l’ennui.

Offrons de l’aide. «Je vais à l’épicerie, as-tu besoin de quelque chose?» Et acceptons l’aide, au besoin.

Limitons les sources d’informations aux sources fiables. Et pour le reste, décrochons de ce fil infini d’actualités redondantes et pessimistes.

Gardons une routine, un mode de vie sain.

Communiquons. Restons ensemble. Un appel, un texto, un facetime: Prenons des nouvelles. Donnons-en. Parlons-en. Disons-nous que nous sommes là.

Car se protéger, c’est aussi être là (à distance), les uns pour les autres.

De plus, la compagnie de service de santé Morneau Shepell lance ainsi un nouveau programme de thérapie cognitivo-comportementale sur Internet (TCCi) destiné à traiter l’anxiété liée à la pandémie. Ce nouveau programme traite des symptômes d’anxiété associés aux aspects particulièrement problématiques des pandémies : incertitude, isolement social, prestation de soins à la famille et aux membres de la collectivité, surinformation et gestion du stress.

Ce programme, entièrement numérique et encadré par des thérapeutes professionnels, est accessible depuis n’importe quel téléphone intelligent ou tablette, suffit d’aller sur leur site web.

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Art de vivre

Je suis une meilleure version de moi-même pendant le confinement

La vie nous fait parfois de grosses surprises. Cette bombe qui est tombée sur nous est en quelque sorte, pour moi, un signe de la vie. J’en conviens qu’il est énorme. Ce qu’on vit présentement passera à l’histoire, mais j’essaie de voir ce qui en ressortira de positif pour moi et ma famille. Prenez bien note que ce texte est une réflexion très personnelle et qu’il n’est pas question ici de faire la réflexion sur ce qu’il en ressortira de positif pour notre société. Je n’ai pas la prétention de connaître le futur pour l’humanité entière, mais je me questionne sur ma propre existence.

Pour ma part, je crois au destin et aux signes de la vie. Ma spiritualité ne se résume pas à croire en quelqu’un en particulier, mais plutôt à croire en moi et aux autres et être à l’écoute de ce qui se passe autour de moi. Il y a quelque temps, lors d’une de mes rencontres avec ma thérapeute, je lui disais que j’avais besoin de plus de spontanéité, que je devais m’autoriser plus de souplesse. Je lui faisais part que j’avais besoin de moments de folies, de rire davantage.

Il faut savoir que je suis de nature un peu rigide, j’aime la routine et je suis axée sur la performance. Je suis très dure envers moi-même et probablement envers les autres aussi. 

Alors, ce qui arrive me fait vivre beaucoup d’émotions. Avec le confinement, tout mon monde s’écoule, tous mes repères sont fragilisés. Ce qui engendre pour moi un niveau d’anxiété plus élevé et, surtout, un besoin de me raccrocher à quelque chose de tangible.

Alors, il y a quelques mois, j’aurais eu tendance à affronter la crise en voulant améliorer tout ce qu’il y a autour de moi et agir sur tout ce que je peux contrôler. Je me serais probablement lancée dans un grand ménage du printemps et j’aurais rempli des to-do lists d’un mètre de long. Cependant, je suis maintenant consciente de mes patterns et plus à l’écoute de moi-même ce qui a provoqué un important lâcher-prise.

Avec 2 enfants à la maison, de 10 mois et 4 ans, je sais bien qu’il est impossible pour nous de vivre de la même manière qu’il y a quelques semaines. Nous avons instauré une certaine routine, mais qui demeure très souple. J’ai accepté que la technologie soit plus présente dans notre vie. J’accepte de manger plus de grilled cheese. J’essaie de  vivre dans une maisonnée moins parfaite où il y a des tensions, des chicanes, des peurs, de la tristesse et où chacun peut vivre ses émotions. J’essaie, dans tout ce vacarme, de m’offrir de l’amour, des moments juste à moi, même s’il y a peu de possibilités et d’options. J’accepte ma vulnérabilité et mon manque de patience occasionnel. Bref, j’apprends à aimer mon imperfection depuis le début du confinement.

Pour moi, ce changement me pousse à devenir la femme que je veux être. J’essaie d’exister comme je l’ai toujours espéré. J’espère qu’après toutes ses semaines, j’aurai osé être moi dans toute ma complexité.

Est-ce que le confinement a quelque chose de positif pour vous aussi?

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Nightlife.ca

Des dindes sauvages dans les rues de Montréal?

Après que les dauphins aient envahi les cours d’eau de l’Italie et que les chèvres aient envahi les rues des villes en Europe, c’est au tour des dindes sauvages d’Amérique d’envahir les rues de Montréal.

Du moins, c’est ce qu’il semble si on se fit aux images qu’une dénommée Josianne Plante a partagées jeudi matin dans le groupe Facebook flash tes lumières COVID19 20h30. On y voit une photo et une vidéo des animaux plumés en train de se balader nonchalamment comme si de rien n’était. Un beau couple de dindes qui marche sur les terrains, dans la rue et sur les trottoirs, comme si de rien n’était.

L’événement s’est produit ce jeudi matin dans l’arrondissement de Pointe-aux-Trembles dans l’est de Montréal, un lieu quand même urbanisé.

Posted by Josianne Plante on Thursday, April 2, 2020

On espère très fort que ces animaux ne vont pas causer de tort à personne et surtout on ne voudrait pas qu’ils rentrent dans les maisons des gens pour causer des dégâts.

Il faut être prudent avec les animaux sauvages que ce soit des ratons laveurs, moufettes, renards ou même les coyotes! Mais surtout, il faut faire très attention aux dindes sauvages comme nous le rappelle ce célèbre segment télévisuel ayant eu lieu à TVA.

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Potins

«Roast COVID-19» : Alexandre Barrette cible le coronavirus pour nous faire rire

Dans les temps qui courent, on a besoin d’espoir et de rire à la pelle. C’est pourquoi Z présentera le 16 avril prochain une nouvelle version de son émission d’humour Roast Battle avec Alexandre Barrette pour nous aider à dédramatiser la situation. Roast COVID-19 sera notre exutoire à tous, alors que les humoristes n’auront que pour seule cible le coronavirus!

Présenté en direct pour la première fois dans l’histoire de la chaîne, l’événement spécial produit par ComediHa!, en collaboration avec OBOX, a été créé pour divertir les Québécois en réunissant une dizaine d’humoristes qui feront la fête à la COVID-19.

Bien entendu, le tout sera fait dans le respect des mesures gouvernementales, et les humoristes respecteront une distanciation sociale entre eux. Le but étant de rappeler également l’importance de suivre les règles, tout en offrant aux téléspectateurs un rendez-vous où ils pourront rire des nombreux impacts de la maladie dans notre vie et notre société.

Parce qu’il est aussi important de rire que de se laver les mains, Z invite le public à partager des images amusantes de leur vie en confinement en utilisant le mot-clic #RoastCOVID19.

Roast COVID-19 sera présenté le 16 avril dès 21h.

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Sport

Un patron de Red Bull (F1) a voulu infecter ses pilotes de la COVID-19

Helmut Marko, l’un des dirigeants de l’écurie Red Bull Racing en Formule 1, a voulu infecter ses pilotes de la COVID-19 afin de les immuniser. Son but était d’organiser un camp afin que ceux-ci deviennent atteints de ce virus puissant. Oui, ils sont en excellente santé, mais on ne sait pas comment répond le virus lorsqu’il se retrouve à l’intérieur de nous. Chaque personne affectée le vit différemment.

Évidemment, cette idée n’a pas été très bien accueillie, et avec raison. Marko n’a jamais caché son mécontentement envers le confinement imposé par le gouvernement autrichien, trouvant cela trop drastique. Il a vivement critiqué cette décision précisant que les « gens acceptent aussi facilement de tout prendre sur eux ». Donc, pour lui, le fait de réunir ses pilotes pour leur injecter ce virus, incluant tous les jeunes pilotes en développement, était complètement logique. De la folie, vous voulez dire!