Une découverte plutôt surprenante a été effectuée par des scientifiques de l’Université de Columbia (New York). En utilisant un médicament initialement prévu pour soigner les maladies de la moelle osseuse, ils se sont aperçus qu’ils pouvaient également traiter la calvitie précoce, notamment causée par la pelade.
En effet, le Ruxolitinib, médicament utilisé pour soigner le myélofibrose, a permis à trois hommes qui avaient perdu le tiers de leurs cheveux et qui souffraient de pelade de retrouver leur chevelure d’antan en à peine cinq mois, indique Top Santé.
Les résultats parus dans l’édition numérique de la revue scientifique Nature Medicine Journal suggèrent toutefois que l’efficacité du Ruxolitinib pour la perte de cheveux opèrerait uniquement chez les patients atteints de pelade. Cette maladie auto-immune entraîne une perte de cheveux par plaques.
Les hommes qui perdent leurs cheveux à la suite d’un déséquilibre hormonal, principale cause de la calvitie masculine, ne peuvent pas espérer régler leur situation à l’aide de ce traitement.
Un bébé sur 2000 est atteint de la craniosténose et il s’agit plus souvent de garçons. Cette malformation est visible dès la naissance, car l’enfant nait avec le front bombé, une bosse derrière la tête, la racine du nez déplacée ou un front proéminent.
Cette maladie rare signifie que le crâne du bébé se soude trop tôt pendant la grossesse. Habituellement, à la naissance, un bébé a le crâne encore un peu mou, afin de favoriser le passage vaginal et la croissance du cerveau. La craniosténose fait en sorte que le cerveau « pousse » la partie du crâne encore souple. Le bébé nait alors avec une tête déformée.», explique Top Santé.
Si la craniosténose n’est pas opérée à temps, soit entre l’âge de 3 à 9 mois, le visage de l’enfant restera déformé. Encore pires, les risques d’hypertension intracrânienne, ou HTIC sont très élevés.
Avec le cerveau comprimé par une croissance rapide d’un crâne soudé, l’enfant fera face à des maux de tête, des troubles de l’audition et de la vue et des vomissements. Un retard mental important peut également surgir.
Cependant, une opération réussie, réalisée sous anesthésie générale, fera vite oublier toutes ces conséquences désastreuses. Remis sur pieds cinq jours après l’opération, le bambin grandira normalement et pourra même faire du sport.
Les résultats ont été publiés dans la revue spécialisée BMJ. Les auteurs de la recherche n’ont trouvé « aucun effet significatif » concernant le port du casquespécialisé pour le crâne aplati des nourrissons.
Puisqu’un enfant sur 5 de moins de 6 mois a le crâne déformé par la position couchée sur le dos, l’étude tentait de valider l’efficacité du port du casque recommandé par le corps médical. Celui-ci, sur mesure, coûte de 1300 à 3000 $.
« J’ai été très surpris des résultats », a admis le professeur associé en neurochirurgie Mark R. Proctor, spécifiant que l’étude a été très « rigoureuse ».
En tout, 84 enfants entre 5 et 6 mois qui avaient des déformations crâniennes mineures à moyennes ont été séparés en 2 groupes. L’un des groupes était constitué de bébés devant porter le casque pendant 6 mois. Les autres n’en portaient pas.
Après 2 ans, on a demandé à un spécialiste d’évaluer l’évolution de la forme du crâne de chaque enfant. Celui-ci n’avait aucune idée de ceux qui avaient porté ou non un casque.
Le Dr James J. Laughlin est catégorique : « Cette étude confirme et réaffirme que le casque n’est pas nécessaire ». Il n’y a eu aucune différence notable à la suite du port du casque.
Comme l’indique SheKnows, le « syndrome de la tête plate » a considérablement augmenté à cause de deux facteurs.
– La sensibilisation pour diminuer la mort subite du nourrisson, qui encourage à toujours faire dormir le bébé sur le dos plutôt que sur le côté et sur le ventre.
– L’apparition des nombreux articles pour bébé qui les maintiennent toujours dans la même position (siège d’auto qui s’adapte sur la poussette, balançoires, parc).
Ces éléments poussent les parents à maintenir leur bébé en position identique trop longtemps. Le cou des bébés n’est pas assez fort pour maintenir la tête droite ou pour la tourner de côté. Comme le crâne est encore mou et donc très malléable, certains endroits s’aplatiront avec le temps.
– Éviter de laisser l’enfant sur le dos ou assis dans un siège de transport trop longtemps. Munissez-vous d’un bon support pour bébé qui lui permettra d’être en position debout, contre votre ventre ou de dos. Cela encouragera le soutien de sa tête.
– Pendant la journée, mettez-le sur le ventre sur une couverture par terre et stimulez-le. Aidez-le à développer les muscles de son cou.
– Prenez l’habitude de changer l’orientation de la tête du bébé dans son lit (pied ou tête du lit) et tournez sa tête en direction de la chambre. Alternez chaque jour.
Aux États-Unis, des spécialistes ont remarqué que depuis le début de la campagne de sensibilisation Back To Sleep en 1994, moins d’enfants sont victimes de la mort subite du nourrisson, mais plus d’enfants se retrouvent avec un problème de plagiocéphalie positionnelle.
Souvent causée par la position sur le dos qui se doit d’être adoptée durant le sommeil, la plagiocéphalie positionnelle fait que les petits se retrouvent avec « une tête asymétrique avec une section aplatie derrière le crâne », indique la Dre Sherilyn Driscoll, directrice de la réadaptation pédiatrique à la clinique Mayo dans le Rochester, au Minnesota.
Selon l’experte, les asymétries crâniennes sont généralement faciles à traiter. Cependant, elles doivent être soignées dès qu’elles sont remarquées. La période est cruciale, car le crâne doit être encore en croissance, et le traitement doit se réaliser avant que les os du crâne soient soudés.
Une méthode appelée repositionnement permet aux parents d’encourager leurs enfants à se tenir sur le ventre quand ils sont éveillés et à atteindre des jouets qui se retrouvent dans le sens contraire de l’asymétrie.
Si cette technique ne semble pas porter fruit, un casque thérapeutique peut aider à remodeler le tout afin que les os se développent dans la bonne direction. De 4 à 6 mois, le casque peut déjà être porté et être plus bénéfique qu’à l’âge d’un an et plus.
Les parents qui détectent une asymétrie crânienne chez leur nourrisson sont invités à faire appel rapidement à un professionnel de la santé qui pourra diagnostiquer s’il s’agit d’un problème plus grave comme les craniosynostoses ou si des méthodes de positionnement peuvent remédier à la situation.
Selon Medical News Today, une équipe du Center for Pediatric Healthcare Technology en Alberta travaille en ce moment sur une machine qui pourrait prédire efficacement la craniosynostose chez les bébés.
Rappelons que cette pathologie consiste en une fusion prématurée d’une ou plusieurs structures crâniennes. Ce problème se crée dès la période foetale.
Le plus souvent, les bébés atteints subissent leur première intervention chirurgicale alors qu’ils n’ont que quelques mois.
La machine en question prédirait si les os du crâne d’un enfant auraient tendance à se rejoindre trop rapidement à la suite d’une chirurgie. Les chercheurs développeraient également des technologies qui retarderaient la répétition du processus de fusion.
De cette façon, on pourrait arriver à simplifier les interventions chirurgicales, de sorte qu’il n’en demeurerait qu’une seule. Si elle n’est pas traitée, la craniosynostose peut engendrer un grand nombre de troubles du développement.
Mentionnons finalement que la technologie développée par les chercheurs albertains est non invasive.
On apprenait cette semaine que des chercheurs du Texas avaient remarqué une prévalence des cas de plagiocéphalie de 1999 à 2007.
Finalement, les chercheurs pensent quant à eux que le plus grand nombre de cas diagnostiqués est dû aux changements dans les traitements et à l’accessibilité à des remboursements d’assurance.