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La fessée : La violence engendre la criminalité?

Cette affirmation peut sembler extrême, mais il s’agit des résultats obtenus à la suite d’une étude relative aux conséquences de la fessée sur la vie future d’un enfant.

Les chercheurs ont décortiqué les tendances criminelles d’étudiants universitaires dans 15 pays, en utilisant 9 « unités de mesure » criminelles. On vérifiait notamment les tendances à la criminalité, si l’étudiant avait agressé l’un ou l’autre de ses parents dans les années précédentes, ainsi que tout autre personne, ami, partenaire, etc.

Les facteurs tenus en compte dans l’enfance comprenaient entre autres l’éducation parentale, les mesures correctives utilisées, ainsi que l’approche positive et aimante des parents.

« Beaucoup de parents et psychologues croient que si la fessée est donnée dans un cadre positif, par des parents aimants, il n’y aura pas de conséquence négative chez l’enfant », rapporte Straus, l’un des chercheurs. Cette croyance est fausse.

En fait, selon les résultats rapportés, Science World Report affirme que même si l’approche positive du parent diminuait la prédominance criminelle de l’étudiant, chaque cas rapportant avoir eu droit à la fessée était relié à certains comportements criminels.

Dans les cas où les 2 parents avaient donné la fessée, la prédisposition criminelle augmentait considérablement dans 8 des 9 unités de mesure considérées.

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Le réel pouvoir de l’éducation

On peut lire dans Science les résultats d’une étude s’étant étalée sur un quart de siècle et ayant porté sur plus de 1 400 personnes. Menée par l’Université du Minnesota, elle a démontré les effets notables d’un programme éducatif entamé dès la petite enfance.

Dans le cadre de cette étude longitudinale, on a pu constater que les participants qui avaient suivi le programme en question dès l’âge de trois ans avaient atteint une meilleure qualité de vie quelques années plus tard.
 
Précisément, lorsque la procédure était entamée durant la petite enfance, les participants avaient tendance, une fois à l’âge adulte, à voir atteint des degrés de scolarité plus élevés et plus d’aptitudes pour le travail. Ils profitaient même d’une meilleure couverture d’assurance pour leur santé.
 
À l’inverse, ces mêmes personnes accusaient des taux plus faibles de criminalité, ce qui comprenait les arrestations, les incarcérations et les problèmes de consommation.

Tout porte à croire que l’éducation des tout-petits est primordiale et qu’il y a encore lieu d’améliorer les façons de faire actuelles. Il s’agit par ailleurs de l’une des plus importantes études ayant porté sur ce sujet que l’on ait menées jusqu’ici.