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La pollution augmente les risques de récidive de crise cardiaque

Selon des chercheurs présents au Congrès de l’American Heart Association, la pollution élevée augmenterait de 40 % les risques de crises cardiaques répétées. Non seulement la pollution est un déclencheur, mais elle favorise aussi la récidive.
 
Les patients cardiaques qui vivent dans les zones polluées ont jusqu’à 43 % plus de chances de faire une deuxième crise cardiaque, 46 % plus de risques de faire un accident vasculaire cérébral, et les risques de décès sont accrus de 35 % dans les 20 ans suivant le premier incident cardiaque.
 
« Et lorsqu’on parle d’exposition à la pollution sur le long terme et d’un système inflammatoire chroniquement exacerbé, la pollution pourrait bien être impliquée dans la progression de la sclérose auriculaire présente dans les événements cardiaques », mentionne le Dr Yariv Gorber.
 
1120 patients de moins de 65 ans ayant fait une première crise ont été recrutés en 1992-1993 et suivis jusqu’en 2011
 
 En analysant les résultats, les chercheurs arrivent à conclure que la pollution affecte encore plus la santé que ce que l’on croyait, et ce, à long terme.
 
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Le bon cholestérol n’est pas forcément positif pour le coeur

Une équipe de la Harvard Medical School vient de contredire le fait que le bon cholestérol (HDL) serait bon pour cœur, aidant à prévenir les crises cardiaques.
 
En fait, certaines variantes génétiques n’ont aucun lien avec le risque de crise cardiaque.
 
Selon The Lancet, l’étude a vérifié si les facteurs génétiques qui déterminent les facteurs secondaires du taux de HDL étaient directement liés aux crises cardiaques.
 
Ils ont identifié des variantes génétiques liées à un HDL élevé, et certaines n’ont aucun lien avec les risques cardiaques accrus. On conclut donc que le lien direct n’existe pas en réalité.
 
20 913 personnes avec des antécédents de crise cardiaque et porteuses de la variante de LIPG ont participé à l’étude. On a évalué également d’autres variantes génétiques auprès de 12 482 autres cas de crises cardiaques.
 
Les personnes avec ces variantes génétiques n’avaient pas moins de risques de crise cardiaque, malgré un bon cholestérol élevé.
 
Par contre, les variantes du mauvais cholestérol (LDL) augmentent bel et bien le risque de troubles cardiaques.
 
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Plus de risques de crise cardiaque avec le VIH/sida

Le Journal of the American College of Cardiology dévoile que les personnes avec le VIH/sida ont quatre fois plus de risques de mourir d’une crise cardiaque soudaine.
 
Selon l’équipe de l’Université de la Californie à San Francisco, qui a examiné les données de 2860 personnes séropositives entre 2000 et 2009, 15 % sont décédées d’un trouble cardiaque, et 86 % d’entre elles d’une crise cardiaque soudaine.
 
C’est ce que dévoilent les données des cliniques où l’on a enregistré les circonstances des décès sur une période de dix ans environ.
 
Ces résultats se maintiennent même en tenant compte des facteurs démographiques, de l’âge et de l’origine.
 
Les médecins devraient donc tenir compte de ce risque potentiel pour leurs patients, ce qui permettrait d’améliorer leur médication afin qu’ils vivent encore plus longtemps.
 
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Une consommation modérée d’alcool après une crise cardiaque est bénéfique pour la santé

Après un infarctus, une consommation modérée d’alcool diminue le taux de mortalité général, et non pas seulement le nombre de décès liés aux troubles cardiovasculaires.
 
Une étude américaine dévoilée par l’European Heart Journal s’est penchée sur le cas de 51 000 hommes pendant 20 ans. Durant cette période, on a enregistré 1818 infarctus.
 
Après avoir mesuré la consommation d’alcool des patients avant et après l’attaque, on constate qu’une consommation faible ou modérée est liée à un nombre moindre de décès, comparativement à ceux qui ne boivent pas.
 
Peu importe l’alcool consommé, que ce soit le vin ou la bière, tout dépend de la dose. Rappelez-vous qu’en consommer trop (au-delà de 30 g par jour) aura l’effet contraire et fera augmenter les risques de mortalité.
 
Ce sont de bonnes nouvelles pour les hommes, qui n’ont pas tendance à changer leurs habitudes de consommation après une crise cardiaque.
 
Ceux qui ne consomment pas devraient toutefois songer à boire un peu, pour réduire leur risque de décès.
 
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La luminothérapie à la rescousse du coeur

Des chercheurs ont découvert que la lumière intense du jour pourrait réduire les dommages causés par une crise cardiaque.
 
« Notre étude suggère que la lumière forte, ou même simplement la lumière du jour, pourrait réduire le risque d’avoir une crise cardiaque ou rendrait moins vulnérable à ses conséquences. Pour les patients, cela signifie qu’une bonne exposition à la lumière durant leur hospitalisation pourrait réduire les dommages de la crise cardiaque », explique le Dr Tobias Eckle dans la revue Nature Medicine.
 
En fait, le rythme circadien du corps, soit l’horloge biologique, régule des protéines dans le cerveau et divers organes, dont le cœur. Une de ces protéines joue un rôle important dans la réduction des lésions à la suite d’une crise cardiaque.
 
La protéine appelée Période 2 permet au cœur de passer de la graisse au glucose, lorsqu’il est privé d’oxygène durant un infarctus. Ainsi, les dommages sont considérablement réduits chez le modèle animal.
 
Maintenant, les chercheurs devront faire des examens afin de confirmer ces mêmes résultats sur les humains.
 
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Souffrir pour mieux guérir

Selon une étude réalisée sur des souris et publiée dans la revue Circulation, les niveaux de substance P augmenteraient après un blocage temporaire de la circulation sanguine.

Ce phénomène inciterait la moelle osseuse à libérer des cellules qui réagissent à la substance P et qui favorisent la guérison des tissus. De plus, ces cellules aideraient à la reconstruction de vaisseaux sanguins.

Les chercheurs ont examiné, sur des humains, si les cellules de la moelle osseuse réagissaient de la même façon à la substance P, et si les niveaux de cette substance étaient plus élevés à la suite d’une crise cardiaque ainsi que si elles pouvaient contribuer à la guérison.

Les résultats confirment que la souffrance joue un rôle important dans le processus de cicatrisation et que de trop engourdir la douleur bloquerait en partie ses effets bénéfiques.

Selon les experts, l’idéal serait de produire un médicament qui amenuise la douleur sans freiner la production de substance P.

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Les risques de crises cardiaques après l’annonce d’un cancer sont sérieux

Les résultats de l’étude, publiés dans le New England Journal of Medecine, révèlent qu’au cours de la semaine suivant le diagnostic, le risque de suicide est 12 fois plus élevé et celui de faire une crise cardiaque l’est 6 fois plus.

Par contre, ces risques augmentent lors de diagnostic de tumeurs malignes à un mauvais pronostic. Ce qui prouve que l’élévation du risque est directement liée à l’annonce du diagnostic lui-même, plus qu’avec la souffrance morale ou physique liée à la progression de la maladie.
 
Auparavant, on attribuait ces risques accrus au stress de vivre avec une maladie potentiellement mortelle et au traitement souvent exigeant physiquement. « Mais ces nouvelles données suggèrent que le diagnostic peut, en soi, être associé à une augmentation marquée du risque de décès et de maladies liées au stress », peut-on lire dans les résultats.
 
Cependant, l’augmentation des risques de suicide et de crise cardiaque diminue rapidement après la première semaine.
 
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Deux boissons alcoolisées par jour améliorent la survie à une crise cardiaque

Des études précédentes avaient démontré qu’une consommation modérée d’alcool réduisait les risques de troubles cardiaques.

Cette fois, la nouvelle étude, parue dans l’European Heart Journal,a suivi pendant 20 ans 1800 hommes, professionnels de la santé, qui avaient déjà eu une crise cardiaque.
 
En tenant compte de différents facteurs, comme l’âge, l’indice de masse corporelle, l’état matrimonial, le tabagisme, l’activité physique, le nombre de calories consommées, la médication et les antécédents de diabète, d’hypertension ou familiaux, on constate que les hommes qui consommaient environ deux unités d’alcool avant et après leur crise cardiaque avaient un taux de survie plus élevé après l’événement que les non-buveurs.
 
Ceux qui consommaient plus d’alcool avaient toutefois un risque plus élevé de mortalité.
 
L’idéal est de consommer de 10 à 29,9 g d’alcool par jour, un verre de vin représentant environ 11,0 g.
 
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La crise cardiaque chez la femme enceinte

La grossesse et les changements hormonaux qui persistent même 12 semaines après l’accouchement augmentent le risque d’une crise cardiaque chez la femme, révèle une étude de l’University of Southern California à Los Angeles et de l’American College of Cardiology à Chicago.

Il a été démontré que bien que la probabilité d’avoir une crise cardiaque pendant la grossesse est très faible (1 sur 16 000 accouchements), cette statistique demeure encore de 3 à 4 fois plus élevée que chez les femmes non enceintes du même âge.

De plus, il semblerait que les crises cardiaques pendant la grossesse ont tendance à être plus sévères et conduire à plus de complications. Le volume sanguin étant intensifié par les changements hormonaux et autres changements physiologiques, cela augmenterait les risques de crise cardiaque.

Il a été noté également que les crises cardiaques se produisaient pour des raisons différentes chez les futures mères et les femmes de la population générale.

En effet, l’athérosclérose, un rétrécissement des artères, serait la cause la plus fréquente d’une crise cardiaque dans la population générale, alors que la raison la plus commune des femmes enceintes est une condition appelée dissection coronaire, une séparation des couches de la paroi de l’artère qui bloque le flux sanguin. Cette condition est d’ailleurs très rare chez les patientes non enceintes.

Pour arriver à ces données, le cas de 150 femmes enceintes ayant subi une crise cardiaque a été observé depuis 2005. Ces femmes n’étaient guère touchées par des facteurs traditionnels de risques cardiovasculaires tels que le cholestérol, la haute pression artérielle et le diabète.

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L’importance d’abaisser rapidement son niveau de mauvais cholestérol

Une intervention précoce pour abaisser le mauvais cholestérol (LDL) permet de réduire de 70 % les risques de crise cardiaque et de maladies coronariennes.
 
Ce sont les résultats présentés lors de la Conférence annuelle de l’American College of Cardiology, d’après une étude effectuée auprès de plus d’un million de personnes.
 
Habituellement, lorsque les personnes amorcent leur traitement contre l’athérosclérose coronaire, la maladie se développe déjà depuis des années, car elle commence très tôt dans la vie. Il est donc important de réduire le niveau de mauvais cholestérol à un jeune âge.
 
« L’avantage de l’abaissement du LDL tôt dans la vie est un facteur de succès indépendant de la manière (importance de la réduction et traitement) dont le LDL a été abaissé. Cela signifie que le régime alimentaire et l’exercice sont probablement aussi efficaces que les statines ou autres médicaments pour réduire le risque de maladie coronarienne quand la prise en charge commence tôt dans la vie », explique le Dr Brian A. Ference.