Si rouler à vélo en ville, dans une circulation dense, est une expérience agréable qui fait monter l’adrénaline pour certains, l’activité comporte tout de même certains risques.
Une étude parue dans The Lancet affirme que rouler dans le trafic, même à bord d’une automobile, augmente les risques de crise cardiaque en raison du stress et de l’exposition à la pollution. Les cyclistes sont le plus à risque, car ils sont plus exposés à la pollution.
On attribue à la circulation dense 7,4 % des cas de crise cardiaque, alors que l’effort physique serait responsable de 6,2 % des cas.
La pollution de l’air causerait de 5 à 7 % des crises cardiaques, tandis que la consommation de café ou d’alcool représenterait 5 %.
Parmi les autres facteurs de risques qui augmentent les problèmes cardiovasculaires, on note les émotions négatives, la colère, la consommation de repas lourds, les émotions parfois trop positives et l’activité sexuelle.
Malgré tout, plusieurs experts affirment que ces risques sont moindres. Pour le vélo en ville, par exemple, les avantages de l’exercice en plein air l’emportent sur les désavantages.
Le meilleur moyen de garder les risques de problèmes cardiaques à distance est toujours de cesser de fumer, d’avoir une saine alimentation, de faire de l’exercice régulièrement et de maintenir un poids santé.