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Un test sanguin pour détecter la crise cardiaque

Des tests sanguins développés par Roche AG, Siemens AG et Abbott permettent de diagnostiquer plus rapidement la mort des cellules dans une partie du muscle cardiaque.

Pour le moment, le véritable diagnostic de l’infarctus peut prendre des heures, alors qu’un test sanguin permet de détecter la hausse de tropopine qui confirme la crise cardiaque.

Selon l’un des auteurs de cette recherche, le Dr Tobias Reichlin de l’Hôpital universitaire de Bâle, en Suisse, ces nouvelles méthodes de diagnostic n’auront que des conséquences positives puisqu’elles permettront de sauver du temps, de l’argent et des vies humaines.

Le Dr Reichlin a travaillé avec 718 patients pour conclure que ces quatre nouveaux tests sont plus efficaces pour diagnostiquer l’infarctus du myocarde.

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Oui au chocolat après un infarctus!

Une recherche publiée dans le Journal of Internal Medicine nous apprend que le chocolat, à raison de plus de deux fois par semaine, fait diminuer d’environ 33 % le risque de mortalité cardiaque à la suite d’un premier infarctus.

Pendant huit ans, le Dr Imre Janszky et son équipe, de l’Institut Karolinska en Suède, ont surveillé le risque de mortalité cardiaque auprès de 1 169 adultes âgés entre 45 à 70 ans et ayant déjà fait un infarctus.
 
Selon les chercheurs, la diminution du risque de décès chez les patients est attribuée aux flavonoïdes, des antioxydants que l’on retrouve dans les fèves de cacao, particulièrement dans le chocolat noir.
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Les vertus de l’optimisme

À la suite d’une recherche menée pendant huit ans auprès de 97 000 femmes ménopausées, la Dre Hilary A. Tindle, de l’Université de Pittsburgh, a pu conclure qu’une personnalité optimiste et joyeuse a un effet protecteur sur le coeur.

Les sujets devaient répondre à un questionnaire où l’on mesurait leur degré de cynisme.

Les femmes jouissant d’un haut niveau d’optimisme ont 9 % moins de risques de souffrir d’une maladie coronarienne et 14 % moins de risques d’en décéder. Quant aux natures pessimistes, leur risque de mortalité augmenterait de 16 %.

Bien que cette étude ait été conduite exclusivement auprès des femmes, la Dre Tindle croit que ces résultats peuvent sans doute être similaires auprès de la gent masculine.

 

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Une bonne hygiène de vie payante

Une étude, dont les résultats se trouvent dans le Journal of the American Medical Association, arrive à la conclusion qu’une bonne alimentation, un programme d’exercice physique et un poids santé sont la clé pour un coeur en santé.

Le Dr Luc Djousse, de la faculté de médecine de l’Université Harvard, a travaillé avec 83 882 femmes et 20 900 hommes chez qui il a évalué le risque de maladies cardiovasculaires et les habitudes de vie.

Parmi toutes les bonnes habitudes à adopter, l’auteur de cette étude croit que c’est l’exercice physique qui se distingue. À titre d’exemple, le risque de défaillance cardiaque chez les sportifs est de 11 % et augmente à 14 % chez les sédentaires.

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La prévention a porté des fruits pour le coeur

Selon des données recueillies par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), de 2003-2004 à 2007-2008, le cœur des Canadiens se porte beaucoup mieux.

L’ICIS, qui publie depuis maintenant 10 ans un rapport annuel sur l’état de santé des Canadiens, s’est penché sur les données recueillies pour les personnes ayant un trouble cardiaque et les statistiques révèlent une nette amélioration.

Le nombre de personnes admises dans un hôpital pour une défaillance a chuté de 13 % durant cette période, alors que ceux décédant dans les 30 jours d’une attaque ont enregistré une baisse de 11 %.

Il semblerait que la qualité des soins offerts au public et les campagnes de prévention soient tous deux à l’origine de ces progrès.

Selon ce rapport, l’augmentation des angioplasties, une technique médico-chirurgicale de modification d’un vaisseau sanguin, le plus souvent une artère, est également une bonne raison pour expliquer l’amélioration des statistiques. En effet, le nombre d’angioplasties aurait plus que doublé dans les 10 dernières années et le temps d’attente pour leur pratique serait plus court.

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L’allaitement, bon pour le coeur

Selon une étude, dont les résultats sont publiés dans Obstetrics & Gynecology, les femmes ménopausées ayant allaité sont 10 % moins à risque d’être touchées de maladies cardiovasculaires que celles qui n’ont pas allaité leur bébé.

Celles qui ont donné le sein pendant au moins un mois avaient une tension artérielle plus basse, un taux de cholestérol plus faible et moins de risque de souffrir de diabète, tous des facteurs de risque associés à la crise cardiaque et à l’accident vasculaire cérébral.

« Plus longtemps une mère nourrit son bébé au sein, mieux c’est pour elle et l’enfant. Cette étude constitue une autre bonne raison d’encourager les femmes à nourrir leur enfant au sein dans les entreprises et autres lieux de travail », a noté l’un des auteurs, la Dre Eleanor Bimla Schwartz, professeure de médecine à l’Université de Pittsburgh.

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Des gènes associés à la mortalité

L’équipe de Dan Arking, de la Faculté de médecine de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a identifié neuf nouvelles mutations génétiques qui augmentent l’incidence de crise cardiaque.

Rappelons que le mois dernier, le scientifique avait annoncé avoir découvert une variation génétique associée à l’infarctus. Avec ces neuf autres, il y a maintenant dix gènes liés à la mortalité cardiaque.

Pour en arriver à ces conclusions, le chercheur a mesuré les variations du rythme cardiaque de 15 842 patients.

« La mort par crise cardiaque est un réel problème et on n’a pas de seconde chance. Le problème est que plusieurs patients ignorent qu’ils sont à risque. Ils n’ont pas un taux élevé de cholestérol. Ils ne sont pas obèses. Alors, la génétique est sans doute leur seul espoir de le savoir », a conclu M. Arking.

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Le trafic routier, mauvais pour le coeur

Une étude effectuée par Annette Peters et ses collègues, de l’Institut d’épidémiologie Helmholtz Zentrum Munchen, en Allemagne, nous apprend que le trafic routier pourrait hausser considérablement l’incidence de crise cardiaque chez tous ceux qui en subissent les conséquences, y compris les passagers ou ceux qui utilisent d’autres moyens de transport.

« Nous avons découvert que tous ceux qui sont coincés dans le trafic voient leur risque de crise cardiaque tripler dans l’heure qui suit », a souligné la Dre Peters, qui ajoute que des facteurs de risque comme l’obésité et le tabagisme ne font pas bon ménage avec le trafic.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont travaillé avec des adultes ayant déjà souffert d’un infarctus, leur demandant de décrire leur quotidien 4 jours avant l’évènement. Dans 8 % des cas, la crise cardiaque était attribuée au trafic routier.

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Les conséquences des crises d’angoisse

Une recherche, publiée dans l’European Heart Journal, nous apprend que les maladies cardiovasculaires sont plus fréquentes chez les personnes qui souffrent de crises de panique, particulièrement lorsqu’elles sont âgées de moins de 50 ans.

« Les symptômes d’une crise de panique sont très similaires à ceux d’une crise cardiaque et pourraient expliquer la relation complexe entre ces deux conditions », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Kate Walters de l’Université College London.

Dans cette recherche, les troubles paniques augmentaient de 38 % l’incidence de crise cardiaque et les femmes âgées de 16 à 40 ans étaient le plus à risque.

Heureusement, les crises de paniques n’augmentent pas le taux de mortalité lié à une maladie cardiovasculaire chez les participants de cette étude.

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Une autre vertu de la vitamine D

Une recherche, publiée dans le Journal of the American College of Cardiology, mentionne que l’incidence de maladies cardiovasculaires diminue lorsque le taux de vitamine D dans l’organisme est élevé.

Malheureusement, 30 % des enfants et adolescents et 50 % des adultes américains ont une carence de vitamine D, selon l’auteur derrière ces résultats, le Dr James O’Keefe du Mid America Heart Institute, à Kansas City.

« La population tarde à suivre les recommandations des experts afin d’avoir suffisamment de vitamine D. Les gens affirment qu’ils vont aller davantage à l’extérieur, mais ce n’est pas le cas. Et quand ils le font, ils mettent de la crème solaire ou des vêtements longs pour se protéger du soleil », déplore le Dr O’Keefe.