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Un implant cérébral contre les crises d’épilepsie

Voici la nouvelle thérapie proposée par la professeure Rebecca L. Williams-Krnesky et ses collègues du Legacy Research Institute à Portland, de l’Oregon Health and Sciences University et de l’Université Tufts de Boston.

L’épilepsie est une affection neurologique qui génère des crises variant selon le type d’épilepsie de la personne atteinte, les crises de convulsions étant les plus reconnues par la population générale.

Chez les personnes souffrant d’épilepsie, la survenue d’une crise est souvent due à un état de fatigue inhabituel, un manque de sommeil ou un état anxieux. Dans une minorité de cas, la lumière d’un stroboscope à elle seule peut déclencher une crise.

Tel qu’expliqué sur Santé Log, les résultats de leur recherche sur des animaux démontrent que l’implant de soie, libérant un neuromodulateur appelé adénosine, est capable de réduire considérablement les crises épileptiques.

Le niveau élevé de méthylation de l’ADN est lié à l’épilepsie. En libérant plus d’adénosine, la méthylation est diminuée, et donc, les crises aussi.

Les implants sont faits de soie biodégradable et se dissolvent en 10 jours. Pendant ce temps, ils libèreraient suffisamment d’adénosine pour couvrir 3 mois de traitement.

Les résultats ayant été concluants auprès d’animaux devraient mener à des essais cliniques sur l’humain sous peu afin, entre autres, de déterminer les dosages appropriés et la durée de libération.

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Nouvelles preuves contre les médicaments antiépileptiques

Il semble hors de tout doute que les médicaments servant à empêcher les crises d’épilepsie comportent des risques s’ils sont pris durant la grossesse.

Une étude ayant porté sur 33 pays, publiée dans The Lancet, a confirmé les risques de défectuosités de naissance lorsque ces médicaments sont pris en début de grossesse. Elle est aussi la première à offrir une analyse multifactorielle des risques associés.
 
On a donc pu établir aussi un lien entre la prévalence desdites défectuosités et la dose prise par la mère. Ces découvertes seront bien entendu cruciales dans le traitement des femmes épileptiques qui veulent vivre une grossesse.
 
En plus de l’augmentation des risques en raison du dosage des médicaments, les chercheurs de la présente étude ont pu prendre en considération d’autres facteurs d’influence, comme l’historique familial et la gravité de l’épilepsie.

Ainsi, les risques de défectuosités de naissance étaient quatre fois plus élevés lorsqu’ils étaient jumelés à des malformations congénitales majeures déjà connues dans la famille.

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Conséquences de l’épilepsie infantile

On peut lire dans Epilepsia que les jeunes enfants vivant avec l’épilepsie accusent aussi un manque quant à leur cognition. Il semble que l’âge auquel survient la première crise d’épilepsie est également un bon indicateur du degré de cette déficience cognitive.

Dans le cadre de cette étude de l’Université de Tampere en Finlande, on a suivi 64 enfants âgés de 3 à 6 ans. Tous les participants souffraient d’épilepsie. Le but était bien de déterminer s’il y avait déficience et en quoi l’épilepsie y était en cause.
 
Il semble que les crises d’épilepsie survenant tôt dans la vie constituent un facteur prédominant de ladite déficience cognitive. Ici, les fonctions de la cognition ont été évaluées chez les jeunes participants selon une évaluation psychologique, des rapports des parents ainsi que des observations faites en garderie.

Les chercheurs de l’étude concluent que des programmes d’intervention suivis le plus tôt possible pourraient améliorer les capacités cognitives et psychologiques des jeunes enfants aux prises avec l’épilepsie.