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Le tapis rouge du film Le guide de la famille parfaite attire les vedettes

Lundi, au Cinéma Impérial, c’était soir de première pour le très attendu film Le guide de la famille parfaite, dont la sortie a dû être repoussée à quelques reprises à cause de la pandémie. Après avoir patienté sagement, les artistes d’ici étaient nombreux à vouloir fouler le tapis rouge pour voir le nouveau long métrage de Ricardo Trogi.

Le réalisateur s’associe à nouveau avec Louis Morissette, qui cosigne le scénario avec Jean-François Léger et François Avard. Le duo Trogi-Morissette n’en est pas à son premier rodéo : les deux hommes ont également travaillé ensemble sur La Maison-Bleue et Les Simone, mais aussi sur Le mirage. Avec Le guide de la famille parfaite, on retrouve le même mélange de drame et de comédie que dans leur film de 2015, quoique leur nouvelle offrande connaît beaucoup moins de moments crispants de malaise.

Cette fois, Louis Morissette n’incarne pas un mari qui fantasme sur la meilleure amie de sa conjointe (avec des conséquences assez désastreuses), mais plutôt un père, Martin, qui se complaît dans son mépris des milléniaux (surtout d’un de ses employés, incarné par un acteur fétiche de Trogi, Jean-Carl Boucher) et qui cherche à atteindre la perfection, notamment par la réussite de sa fille aînée, Rose (Emilie Bierre), sur qui il met une grande pression.

Le monde de Martin chavire quand sa fille se fait suspendre de l’école. Honteux, il le vit comme s’il s’agissait d’une défaite personnelle, tandis que Rose ne sait plus quel moyen prendre pour faire comprendre à son père qu’elle souffre de l’anxiété de performance qu’il lui crée. En parallèle, Marie-Soleil (Catherine Chabot), conjointe de Martin et belle-mère de Rose, surprotège son turbulent de fils, Mathis (Xavier Lebel), qui est loin de recevoir la même attention de son père que sa demie-soeur, qui elle-même bénéficierait sans doute d’avoir une mère plus présente. La sienne, Caroline (Isabelle Guérard), passe une bonne partie de son temps en Europe pour le travail.

Ce portrait fait de Martin un personnage qui représente deux pôles de ce que la paternité peut avoir de négatif : le père effacé, voire carrément absent, comme c’est le cas avec son fils, versus le père beaucoup trop exigeant et strict, comme c’est le cas avec sa fille. Disons qu’on est loin du modèle qu’il a reçu, c’est-à-dire l’éducation à la claque que son père (Gilles Renaud) défend corps et âme et qui a poussé le frère de Martin (Alexandre Goyette) à avoir une approche beaucoup plus « grano ».

Ces personnages souvent opposés offrent énormément de situations comiques, et les éclats de rire sont nombreux en regardant Le guide de la famille parfaite, mais ce sont également ces mêmes différences qui causent les fossés entre eux, provoquant des moments de grands drames. On joue ici très habilement sur deux tableaux, tant dans le scénario que dans l’interprétation, pour un film franchement réussi, qui force par moments à l’introspection et qui nous berce par d’autres avec son petit côté feel good.

Bien des personnalités publiques ont pu profiter de la première pour voir le film, qui promet de faire fureur dans les salles de cinéma et, plus tard, sur Netflix. Sur le tapis rouge, en plus de l’équipe du long métrage, on a pu voir entre autres toute la famille Cloutier-MorissetteElyse Marquis et sa fille Alice DéryCynthia Dulude et sa maman ou encore les anciens académiciens Shayan Heidari et William Cloutier.

Le guide de la famille parfaite prendra l’affiche le 14 juillet partout au Québec. Pour voir toutes les photos de la première, glissez ci-dessous. Pour voir la bande-annonce, c’est par ici.

Alexandre Goyette

Crédit: Serge Cloutier

Brick et Brack avec Catherine Chabot

Crédit: Serge Cloutier

Catherine Chabot et son conjoint

Crédit: Serge Cloutier

Catherine Chabot et Xavier Lebel

Crédit: Serge Cloutier

Catherine Chabot, Louis Morissette, Xavier Lebel et Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Catherine Chabot, Louis Morissette, Xavier Lebel et Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Catherine Chabot

Crédit: Serge Cloutier

Cynthia Dulude et sa mère

Crédit: Serge Cloutier

Delphine Morissette, Alice Déry et Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Delphine Morissette, Alice Déry et Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Elyse Marquis et sa fille, Alice Déry

Crédit: Serge Cloutier

Elyse Marquis et sa fille, Alice Déry

Crédit: Serge Cloutier

Emi Chicoine

Crédit: Serge Cloutier

Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Émilie Bierre ainsi que Justin, Delphine et Raphaëlle Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Emilie Bierre et Louis Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Emilie Bierre et Xavier Lebel

Crédit: Serge Cloutier

Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Eric K. Boulianne

Crédit: Serge Cloutier

François Avard

Crédit: Serge Cloutier

François Avard

Crédit: Serge Cloutier

Isabelle Guérard

Crédit: Serge Cloutier

Isabelle Guérard

Crédit: Serge Cloutier

Jean-Carl Boucher

Crédit: Serge Cloutier

Jean-François Léger

Crédit: Serge Cloutier

Jean-François Léger et François Avard

Crédit: Serge Cloutier

Jean-François Léger

Crédit: Serge Cloutier

José Théodore

Crédit: Serge Cloutier

José Théodore

Crédit: Serge Cloutier

José Théodore et ses accompagnatrices

Crédit: Serge Cloutier

Justin Morissette et Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Justin Morissette et Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

La ministre Nathalie Roy

Crédit: Serge Cloutier

La ministre Nathalie Roy

Crédit: Serge Cloutier

Le duo Brick et Brack

Crédit: Serge Cloutier

Léanne Désilets et Laurence Deschênes

Crédit: Serge Cloutier

Léanne Désilets et Laurence Deschênes

Crédit: Serge Cloutier

Louis Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Louis Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Louis Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Marie-Ève Piché (alias Maman Caféine) et son conjoint

Crédit: Serge Cloutier

Marie-Evelyne Lessard

Crédit: Serge Cloutier

Maxime Gibeault et Emi Chicoine

Crédit: Serge Cloutier

Phil Roy

Crédit: Serge Cloutier

Rachid Badouri

Crédit: Serge Cloutier

Ricardo Trogi et Louis Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Ricardo Trogi, Catherine Chabot, Louis Morissette, Xavier Lebel et Emilie Bierre

Crédit: Serge Cloutier

Ricardo Trogi, Jean-François Léger, François Avard et Louis Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Ricardo Trogi

Crédit: Serge Cloutier

Sarah-Maude Beauchesne

Crédit: Serge Cloutier

Sarah-Maude Beauchesne

Crédit: Serge Cloutier

Sarah-Maude Beauchesne

Crédit: Serge Cloutier

Sarah-Maude Beauchesne

Crédit: Serge Cloutier

Shayan Heidari 2

Crédit: Serge Cloutier

Shayan Heidari et William Cloutier 2

Crédit: Serge Cloutier

Shayan Heidari et William Cloutier

Crédit: Serge Cloutier

Shayan Heidari

Crédit: Serge Cloutier

Véro, Louis et leurs proches

Crédit: Serge Cloutier

Véronique Cloutier et Louis Morissette

Crédit: Serge Cloutier

Véronique Cloutier, Louis Morissette et leurs enfants, Delphine, Justin et Raphaëlle 2

Crédit: Serge Cloutier

Véronique Cloutier, Louis Morissette et leurs enfants, Delphine, Justin et Raphaëlle 3

Crédit: Serge Cloutier

Véronique Cloutier, Louis Morissette et leurs enfants, Delphine, Justin et Raphaëlle

Crédit: Serge Cloutier

William Cloutier 2

Crédit: Serge Cloutier

William Cloutier

Crédit: Serge Cloutier
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My Salinger Year, une bonne raison de retourner au cinéma!

Youpi, les cinémas sont ouverts! My Salinger Year compte parmi ces films qu’on attend longtemps. Présenté en ouverture de la Berlinale l’an dernier, le nouveau long métrage de Philippe Falardeau a finalement pris l’affiche vendredi dernier et s’est retrouvé sixième au box-office québécois durant son premier week-end. Avec des recettes de 23 858$, ce n’est pas terrible, mais ça s’explique assez facilement avec la semaine de relâche qui se terminait : les familles ont préféré aller voir Raya and the Last Dragon, The Croods : A New Age ou encore Félix et le trésor de Morgäa.

On peut quand même s’étonner que les cinéphiles aient préféré aller voir ou revoir La Déesse des mouches à feu, finalement de retour en salle depuis quelques semaines après une sortie qui avait des airs de coitus interruptus. Le film d’Anaïs Barbeau-Lavalette a fait plus de trois fois plus de revenus ce week-end que la nouveauté, une adaptation du récit autobiographique de Joanna Rakoff.

Peut-être que les critiques plus ou moins favorables qui étaient sorties l’an dernier durant le festival de Berlin ont freiné certains mordus de cinéma, qui ont préféré une valeur sûre. Pourtant, même si Philippe Falardeu n’égale pas son chef-d’oeuvre Monsieur Lazhar avec My Salinger Year, son nouveau film vaut le détour.

Comparé par plusieurs à The Devil Wears Prada, le long métrage reprend effectivement cette dynamique entre mentore et apprentie. Cependant, le personnage de Sigourney Weaver, Margaret, une réputée agente littéraire, est bien loin de celui de Meryl Streep. Ses attentes envers Joanna (Margaret Qualley), une jeune qui vient tout juste d’être engagée comme assistante, sont élevées, certes, mais les deux femmes ne développent jamais d’animosité. Au contraire, on les place comme deux personnages principaux qui sont loin de s’opposer l’un à l’autre; ce n’est pas une protagoniste et son antagoniste.

L’histoire, maintenant. New York, 1995. Joanna commence son travail dans une agence littéraire réputée de la grosse pomme. Mais si elle rêve d’écrire, son quotidien est plutôt occupé par les lettres de fans destinées au plus gros client de la boîte, le célèbre J.D. Salinger, qui n’a rien publié depuis trois décennies… et qu’elle n’a jamais lu. Sa vie professionnelle, centrale au récit, est entrecoupée par des scènes de ménage sans jamais tomber dans le film romantique. En fait, Joanna a pratiquement l’air de développer des liens plus forts avec les auteurs des lettres, de purs inconnus, qu’avec l’homme avec qui elle partage sa vie.

C’est ici un des points forts du film, qui met en scène quelques personnages ayant envoyé une missive à l’auteur de The Catcher in the Rye. Ainsi, plutôt que de voir notre jeune protagoniste en faire la lecture, on voit tantôt une Romane Denis, tantôt un toujours renversant Théodore Pellerin incarner le mal-être qui les a poussés à s’adresser au fameux écrivain. Et Joanna, qui ne doit que leur envoyer des correspondances dépersonnalisées comme réponse, s’attachera à ces plumes pratiquement anonymes au point de déroger de cette consigne centrale à son poste.

Il manque un petit quelque chose à My Salinger Year pour en faire la grande fresque qu’il aurait pu être, mais n’empêche que le film se prend bien pour ses personnages féminins forts, pleins d’affirmation de soi et de talents.

Pour la bande-annonce de My Salinger Year, c’est par ici.

En coulisses

Psst : Un autre film d’ici rayonne présentement à l’international. Il s’agit de The 108 Journey, un documentaire d’Hugo Rozon dans lequel il aborde sa bipolarité et son voyage initiatique en Inde et au Népal. Le film a gagné le prix de Meilleur documentaire au New York Cinematography Awards ainsi que celui du Meilleur documentaire long métrage au Los Angeles Film Awards. The 108 Journey sera aussi présenté au New York Film Awards, au Snowdance Festival en Allemagne, à la First Session du Lift-Off Global Network à Londres, au Toronto Film Channel Awards, aux Rendez-vous du cinéma québécois et au Blackbird Festival de New York dans les mois à venir.

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