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Un supplément de crème pour donner un coup de pouce aux prématurés

Afin d’aider au bon développement des nouveaux nés prématurés, des chercheurs du Baylor College of Medicine et de l’Hôpital des enfants du Texas ont découvert qu’en incorporant un supplément de crème dans l’alimentation de ces petits, ils réussissaient à stimuler leur croissance.

Pour arriver à ces conclusions qui sont parues dans la revue Pediatrics, les chercheurs ont comparé un groupe de prématurés nourris uniquement au lait maternel à un autre où on incorporait également un supplément de crème.

Le groupe qui consommait ce supplément de crème obtenait plus de calories que les autres, ce qui aidait les nourrissons à gagner du poids et des centimètres.

La crème, un « moyen naturel de donner de la graisse aux bébés prématurés », est différente des huiles et préparations conçues pour bébés selon les chercheurs. Elle a fait ses preuves chez ceux qui pesaient moins de 1000 grammes (environ 2 livres et 2 onces) à la naissance, peut-on lire dans Science World Report.

Lorsqu’un bébé prématuré aux soins intensifs grandit bien, cela favorise entre autres le développement des poumons, des os, muscles et autres organes qui n’ont pas pu être « complétés » durant la grossesse écourtée.

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Qu’est-ce que la craniosténose chez les bébés?

Un bébé sur 2000 est atteint de la craniosténose et il s’agit plus souvent de garçons. Cette malformation est visible dès la naissance, car l’enfant nait avec le front bombé, une bosse derrière la tête, la racine du nez déplacée ou un front proéminent.

Cette maladie rare signifie que le crâne du bébé se soude trop tôt pendant la grossesse. Habituellement, à la naissance, un bébé a le crâne encore un peu mou, afin de favoriser le passage vaginal et la croissance du cerveau. La craniosténose fait en sorte que le cerveau « pousse » la partie du crâne encore souple. Le bébé nait alors avec une tête déformée.», explique Top Santé.

Si la craniosténose n’est pas opérée à temps, soit entre l’âge de 3 à 9 mois, le visage de l’enfant restera déformé. Encore pires, les risques d’hypertension intracrânienne, ou HTIC sont très élevés.

Avec le cerveau comprimé par une croissance rapide d’un crâne soudé, l’enfant fera face à des maux de tête, des troubles de l’audition et de la vue et des vomissements. Un retard mental important peut également surgir.

Cependant, une opération réussie, réalisée sous anesthésie générale, fera vite oublier toutes ces conséquences désastreuses. Remis sur pieds cinq jours après l’opération, le bambin grandira normalement et pourra même faire du sport.

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Savez-vous combien mesurera votre enfant plus tard?

Cette méthode ne peut pas être totalement précise, comme l’indique Dre Natalie Muth, pédiatre pour l’American Academy of Pediatrics. « La plupart des enfants poursuivent leur courbe de croissance dans le même percentile après l’âge de 2 ou 3 ans ».

Cette charte de croissance permet de déterminer la grandeur éventuelle, mais vous pouvez aussi la calculer vous-même, de cette façon :

Pour les garçons : grandeur de la mère + la grandeur du père (le tout en pouces) + 5 pouces. Vous divisez le résultat par 2.

Pour les filles : grandeur de la mère + la grandeur du père (le tout en pouces) – 5 pouces. Vous divisez le résultat par 2.

La marge d’erreur de cette méthode est d’environ 10 %.

Dre Muth ajoute cependant qu’il faut considérer non seulement les facteurs génétiques, mais plusieurs variables environnementales pour que l’enfant atteigne son « plein potentiel de croissance ». Entre autres, le poids, l’activité physique, l’alimentation, la qualité du sommeil, etc.

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Retard de croissance intra-utérin mal diagnostiqué

Ce sont les chiffres rapportés par Top Santé. Le retard de croissance intra-utérin touche quand même 80 000 bébés annuellement, et ce, uniquement en France.

Malheureusement, les spécialistes ne connaissent pas les causes exactes de ces retards de croissance, et ceux-ci représentent un danger de naissance trop prématurée. Conséquemment, les bébés sont souvent handicapés.

Selon les représentants de la fondation Prem’Up, dédiée à la prématurité, « il n’y a pas de définition consensuelle du RCIU puisque d’un pays à l’autre, les variations de poids des bébés peuvent être importantes ».

Parmi les causes, on note la possibilité d’un dysfonctionnement du placenta, mais la cigarette et les drogues sont en haut de la liste. D’autre part, si la mère n’est pas en santé, les risques grimpent, par exemple au niveau de l’hypertension et d’une affection rénale.

Si la première échographie demeure l’intervention la plus efficace pour mesurer le développement du fœtus, le corps médical n’est pas suffisamment précis, puisque 4 enfants sur 5 souffrant de RCIU passent inaperçus.

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Prescription de médication pour le TDAH chez les enfants de moins de 4 ans

Une nouvelle tendance américaine qui agite les parents et spécialistes. Des nourrissons se retrouvent avec des médicaments comme l’Adderall, un stimulant contrant les effets du TDAH.

Selon She Knows, l’American Academy of Pediatrics n’approuve même pas le Ritalin et l’Adderall chez les enfants de 4 ans et moins, et déjà, c’est très précoce. Ainsi, plus de 10 000 enfants de 2 à 3 ans reçoivent de la médication non adaptée pour eux aux États-Unis.

Un pédiatre du nom de Russell Saunders a soulevé cette mauvaise pratique dans le Daily Beast. « Le comportement qui indiquerait un trouble de déficit d’attention avec hyperactivité chez un enfant de 9 ans et totalement normal chez un jeune de 2 ans. »

Comme l’indique Saunders, certains d’entre eux, éventuellement, seront traités pour le TDAH, alors que d’autres ont seulement besoin d’encadrement de la part des parents.

Les effets secondaires de cette médication sont dangereux, et encore plus chez les nourrissons. Le manque de sommeil et d’appétit peut gravement nuire au développement et à la croissance.

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Ne privez pas votre adolescent de la grasse matinée!

Top Santé rapporte les données transmises par la recherche du Pr Damien Léger et du Dr François Duforez du Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel-Dieu.

Ainsi, les adolescents qui sont en carence de sommeil, du moins en pleine semaine, doivent se rattraper le weekend. C’est pourquoi il est essentiel que les parents les laissent dormir en matinée.

En moyenne, un adolescent sur quatre dort moins de 7 heures par nuit, alors que pour optimiser sa croissance et son développement, il devrait profiter de 9 h 30 de sommeil.  Selon l’étude, environ 30 % des adolescents de 15 à 19 ans sont en carence.

Difficile, cependant, de changer de mauvaises habitudes, selon les chercheurs. Ils offrent quelques solutions efficaces pour inciter votre jeune à dormir.

– Il faut bouger! Fatigue physique, mais aussi mentale garantie.

– Assurez-vous que le repas du soir est terminé au moins 2 heures avant l’heure du coucher et offrez-lui un dessert bien sucré. Le sucre serait un catalyseur du sommeil.

– Laissez la température de la chambre à coucher à 18 °C.

– Le dimanche, il ne faut pas se lever plus tard que 10 h pour favoriser le réveil lundi matin.

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Les troubles comportementaux et les gènes

Alors que nous avons tendance à pointer du doigt les parents pour le caractère de leurs enfants, il semblerait qu’ils soient en effet responsables, mais génétiquement.

Les chercheurs de l’Oregon State University ont conclu, à la suite d’une étude sur les troubles comportementaux, que certains enfants étaient génétiquement prédisposés à avoir plus de problèmes que d’autres, et qu’il faut cesser de présenter uniquement les erreurs parentales.

De plus, la socialisation en centre de la petite enfance n’y serait pour rien, malgré ce que certains parents semblent croire.

Les chercheurs ont recueilli des données à partir de 233 familles et ont constaté que les parents ayant un haut taux d’émotions négatives et une pauvre maîtrise de soi étaient plus susceptibles d’avoir des enfants luttant avec des problèmes de comportement. Le même lien a été fait chez les enfants adoptés et leurs parents biologiques, malgré que ces derniers ne les aient pas élevés.

Selon l’auteure principale de la recherche publiée dans l’International Journal of Behavioral Development, la Dre Shannon Lipscomb, « nous pouvons cesser de nous inquiéter à croire que tous les enfants vont développer des problèmes de comportement dans les établissements préscolaires, parce que c’est en effet un sujet de préoccupation. Certains enfants avec cette prédisposition génétique pourraient cependant être plus en mesure de gérer leur comportement dans un contexte comme le milieu familial ou dans un plus petit groupe ».

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Des chercheurs traitent des souris souffrant de nanisme

Top Santé rapporte une spectaculaire percée de la part des spécialistes et chercheurs de l’INSERM, alors que ces derniers seraient parvenus à contrer une forme de nanisme chez des rongeurs.

Les résultats obtenus laissent croire aux chercheurs qu’il est réaliste d’espérer un traitement éventuel de certaines formes de nanisme chez les enfants, maintenant qu’on a établi le fonctionnement de ce type de traitement chez des souris.

Et quel est-il ce traitement? Prenant le nom de FGFR3, pour Fibroblast Growth Factor 3, il prend la forme d’une injection qui favorise la croissance des os et qui permet de contrer les effets de la maladie. À un tel point, en fait, que les souris ont recommencé à grandir normalement, et ce, sans aucune conséquence subséquente!

« Le produit que nous avons testé dispose d’un atout majeur par rapport à ceux testés dans d’autres études en cours : sa durée de vie dans l’organisme est suffisamment longue pour ne pas nécessiter d’injections quotidiennes. On pourrait penser, de ce fait, que le traitement permettrait par une simple injection d’éviter la chirurgie chez des enfants atteints d’achondroplasie ou d’autres formes de nanisme », résume Elvire Gouze, de l’INSERM, en conclusion.

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Les enfants obèses consomment beaucoup plus de calories que prévu

Des chercheurs ont établi un nouveau calcul mathématique tenant compte des besoins énergétiques réels, selon des facteurs tels que le sexe, l’âge, la croissance et l’activité physique. Les résultats ont été publiés dans The Lancet Diabetes & Endocrinology.

En réalité, auparavant, le modèle suivi était le même pour le jeune enfant que l’adolescent en pleine croissance, peu importe le sexe. Or, les garçons, lors de la puberté, brûlent plus de calories que les filles, notamment à cause du développement musculaire. Ainsi, l’apport calorique représentant une prise de poids est désormais ajusté et plus important chez les garçons que chez les filles.

D’autre part, cette nouvelle équation prouve qu’il ne s’agit pas uniquement de faire de l’exercice pour faire perdre du poids à nos enfants. Ils doivent également revoir les calories ingérées pour s’assurer une perte de poids efficace, d’autant plus que l’on doit considérer les périodes de croissance rapide.

Ainsi, comme l’indique Hall, l’auteur de la recherche, « un enfant qui n’a pas encore perdu son “gras de bébé” avant la puberté sera à l’étape idéale pour entreprendre un nouveau régime alimentaire plus équilibré. Il sera ainsi à même de transformer ce poids en masse musculaire équilibrée ».

Le Dr David Katz, directeur du Yale Prevention Research Center, fait également l’éloge de ce nouveau modèle nutritionnel. Anciennement, l’échelle indiquait qu’un enfant de 5 ans ayant accumulé un surpoids de 22 livres à 10 ans avait consommé 40 calories de trop quotidiennement pour en arriver à ce résultat. La nouvelle formule constate qu’il s’agit plutôt de près de 400 calories par jour. Un résultat beaucoup plus représentatif.

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Une croissance linéaire chez les enfants associée à une meilleure santé plus tard

Une étude portant sur 8362 enfants nés dans 5 pays émergents (Brésil, Guatemala, Inde, Philippines et Afrique du Sud) a tenté d’évaluer la manière dont la santé générale était liée à leur croissance durant différentes périodes cruciales du développement.

Les bébés qui avaient un poids de naissance plus élevé et qui avaient suivi une courbe de croissance linéaire jusqu’à deux ans étaient nettement avantagés. Ils couraient moins de risques d’avoir des problèmes de glycémie, d’être de petite taille à l’âge adulte et de ne pas avoir complété leur éducation secondaire.

En contraste, ceux qui avaient connu une prise de poids rapide après l’âge de deux ans avaient plus de chances de souffrir d’embonpoint et de pression artérielle élevée, et ce, même si leur poids était considéré comme insuffisant au départ.

« Les pays qui font face au double défi de la malnutrition et de l’émergence de l’obésité ont besoin de bien connaître les effets de la croissance au début de la vie, particulièrement durant les 1000 premiers jours », a noté l’auteure de l’étude, la Dre Linda Adair, selon Medscape.