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D’autres effets néfastes des pesticides

Selon une nouvelle étude, cette fois menée par le Centre de recherche en santé publique de Valence en Espagne, même une faible exposition aux pesticides durant la grossesse aurait des impacts sur le bébé.

C’est qu’une telle exposition affecterait le développement fœtal, en particulier la croissance. Selon des analyses, pour chaque dixième d’augmentation du pesticide DDT relevé dans le cordon ombilical, le poids de naissance était réduit de 63 grammes.
 
D’autre part, pour chaque dixième d’augmentation d’une substance reliée, le DDE, la réduction du poids de naissance était de 107 grammes.
 
Ces résultats ont été corroborés par des renseignements recueillis auprès de la mère à deux reprises, soit entre la 10e et la 13e semaine de grossesse, puis entre la 28e et la 32e semaine.

Cette recherche a porté sur 494 mères et leur enfant. Les résultats complets sont parus récemment dans Pediatrics.

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Les bébés prématurés restent petits

Il semble qu’un bébé prématuré sera plus petit et plus léger qu’un autre né à terme, une fois qu’il aura quatre ans, selon MedPage Today. Ce sont là les résultats d’une étude néerlandaise.

Les bébés prématurés connaissent par ailleurs une croissance normale. Toutefois, ils n’atteignent pas les mêmes paliers dans les courbes que leurs pairs. Cela est apparu vrai pour les enfants modérément ou gravement prématurés.
 
Il faudrait donc revoir les courbes de croissance actuelles et les modifier en fonction des bébés prématurés. Ainsi, les parents ne vivraient plus la même pression et pourraient voir que leur enfant grandit aussi normalement.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont suivi 1 834 bébés prématurés et 674 bébés nés à terme. Lorsque les enfants sélectionnés pour la recherche ont eu quatre ans, on a comparé leurs résultats quant à leur taille et leur poids lors de leur dernière visite chez le pédiatre.

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Le tabagisme passif chez les enfants

Environ le tiers des enfants du monde se retrouvent fumeurs passifs. Cela a des répercussions sur les maladies vasculaires. Des chercheurs de l’Université du Minnesota ont par ailleurs prouvé un autre effet du tabagisme passif chez les enfants.

Ainsi, comme vu dans Consumer Health Day, les enfants exposés à la fumée de cigarette auront une pression sanguine plus élevée durant leur croissance. Ces hauts taux sont évidemment reliés à l’hypertension.
 
C’est ce qui a été relevé après que l’on ait fait passer des tests de détection de nicotine et de cotinine à des enfants âgés de 8 à 17 ans entre 1999 et 2006. Des questions ont aussi été posées aux enfants quant à leur exposition au tabac.
 
D’autre part, ces observations ont pu être faites sur les garçons, mais non sur les filles. En fait, les filles qui étaient ou avaient été exposées à la fumée de la cigarette avaient, au contraire, une pression plus basse que les autres.

On croit que le corps féminin aurait une certaine protection des problèmes vasculaires en étant exposé au tabac. D’autres recherches seront nécessaires pour expliquer ce phénomène.

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Lien entre la taille du cerveau et l’autisme

Des chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord ont fait passer des tests d’imagerie par résonnance magnétique à des enfants âgés de deux ans. On comptait parmi eux 59 jeunes autistes et 38 n’ayant pas ce syndrome.

Lorsque les participants ont eu quatre ou cinq ans, on a répété les tests. Les chercheurs ont alors constaté une augmentation de la matière grise dans le cerveau des enfants autistes. Ceux-ci avaient aussi un cortex cérébral plus épais.
 
On connaissait déjà le lien entre la croissance du cerveau et l’autisme, mais on n’avait pu en définir la cause et le moment crucial. Ainsi, on pourrait relier l’apparition de certains symptômes avec une croissance cérébrale plus rapide, pour ainsi mieux décrire les causes de ce syndrome.

À la lumière de ces nouveaux résultats, les chercheurs suggèrent une période précise du développement postnatal de l’autisme vers la fin de la première année de vie et le début de la deuxième. Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Archives of General Psychiatry.

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La grossesse influe sur le cerveau du bébé

Une nouvelle étude donne encore des points à l’allaitement. Menée par des chercheurs de l’Université de Durham, en Angleterre, elle a fait un lien entre la croissance du cerveau et le temps investi par la mère.

Il semble que plus la grossesse est longue et plus l’allaitement est prolongé, plus le cerveau du bébé croît. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les chercheurs après avoir suivi 128 mammifères, dont des humains.
 
En ce moment, l’Organisation mondiale de la santé conseille d’allaiter les poupons durant six mois afin que le poids corporel et la taille du cerveau de l’enfant soient maximaux.
 
Les chercheurs de la présente recherche ajoutent quant à eux que cette période devrait même s’étendre jusqu’à ce que l’enfant ait deux ans. Bien entendu, l’allaitement devrait alors être complémentaire à la nourriture solide.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Les filles moins soignées pour une petite stature

On apprend dans Pediatrics qu’une récente étude a porté sur le diagnostic et le traitement des maladies reliées à une petite stature chez les filles et les garçons.

Il en est ressorti que les filles sont désavantagées. En effet, les médecins auraient moins tendance à faire passer des tests aux petites filles qu’aux petits garçons. Les conséquences en sont que les filles sont moins diagnostiquées et reçoivent ainsi moins de traitements.
 
Elles sont donc deux fois moins diagnostiquées pour un retard de croissance, le plus souvent pour un problème d’hormone.
 
Dans le cadre de cette recherche, une faiblesse de croissance était définie comme une taille 5 % plus petite que la normale, par âge et par sexe. On a suivi 33 476 enfants âgés de 6 mois à 20 ans.
 
Parmi eux, 3 007 ont été reconnus comme ayant un retard de croissance. Dans ce groupe, les garçons représentaient 53 %, donc environ la moitié.

Chez les filles qui accusaient un retard, seulement 1 % ont passé des tests chromosomiques.

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Peu d’effets quant au lait maternel protéiné

L’allaitement est considéré comme la meilleure alimentation pour les bébés prématurés. Malgré cela, on apprend que l’ajout d’un fortifiant protéiné au lait maternel n’a pas d’effet sur la croissance de ces enfants durant leur première année de vie.

Une étude danoise parue dans Pediatrics a mené à ce constat. Les 320 bébés qui participaient à cette recherche étaient nés entre la 24e et la 32e semaine de grossesse. À leur venue au monde, ils pesaient moins de cinq livres.
 
Parmi eux, 207 ont été allaités à leur sortie de l’hôpital et leur mère devait ajouter un supplément protéiné à leur lait. D’autres bébés ont été allaités normalement, tandis que certains ont été nourris à la bouteille avec une formule spécialement conçue pour les poupons nés avant terme.
 
Ainsi, il n’a été relevé aucune différence quant à la taille et au poids des bébés allaités, quel que soit le groupe dont ils faisaient partie, une fois leurs 12 mois atteints.

D’autre part, ceux qui avaient été nourris avec une formule spéciale présentaient une légèrement augmentation de poids et de grandeur, mais de très faible façon. De plus, la taille et le poids étaient dans la moyenne pour la catégorie d’âge.

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Nouveau test quant au syndrome de Turner

Des chercheurs de l’École de médecine de Yale travaillent en ce moment sur un nouveau test pour déceler rapidement, de manière précise et à peu de frais le syndrome de Turner. Les résultats de leurs recherches actuelles sont parus dernièrement dans le Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism.

Ce test aurait un impact majeur, car le délai du diagnostic retarde souvent le début d’une thérapie aux hormones de croissance. Elle est très importante pour les enfants atteints, car elle peut les aider à avoir une stature normale ou près de la normale à l’âge adulte.

Vu la très petite quantité d’ADN nécessaire pour faire ce test, l’échantillon pourra être pris dans le creux de la joue ou dans les gouttelettes de sang prélevées chez le nouveau-né pour les tests les plus courants.

Rappelons que le syndrome de Turner est une déficience génétique qui court-circuite la croissance normale et qui peut mener à des problèmes cardiaques et rénaux. Il touche beaucoup plus souvent les filles. Le diagnostic vient habituellement à la suite de l’observation d’un arrêt de croissance, la plupart du temps vers l’âge de 10 ans ou plus.

Le syndrome de Turner touche 1 fille sur 1 500 à 2 000. Celles qui ne suivent pas de traitement terminent leur croissance avec une taille moyenne de 4 pieds 8 pouces.

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Le charbon freine la croissance

Une étude de l’École de médecine de l’Académie des sciences en République tchèque pointe une nouvelle fois le charbon comme un facteur négatif sur la santé publique. 

Après avoir suivi 1 133 enfants tchèques et roumains de 1994 à 1998, on a remarqué que ceux vivant dans une maison chauffée au charbon étaient de plus petite taille que les autres. La différence de grandeur de ces derniers versus ceux vivant dans une maison chauffée à l’électricité ou au gaz naturel était notable.

En effet, les enfants qui vivaient dans une maison chauffée au charbon mesuraient près de 1,3 centimètre de moins que les autres à 36 mois.

Les auteurs de cette étude, parue dans le journal Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine, soulignent donc l’évidence de la toxicité des combustibles à l’intérieur de la maison et leurs effets néfastes sur le développement.

Mentionnons au passage que l’utilisation d’un autre combustible, comme le bois, n’a pu être reliée aux mêmes impacts sur la croissance.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs ont demandé aux parents des jeunes participants de remplir un questionnaire à la naissance puis lorsque l’enfant avait atteint l’âge de trois ans. Les questions touchaient aussi l’historique de santé et d’hygiène de vie de la mère.

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Découverte sur les rattrapages de croissance du bébé

On se questionnait depuis un moment sur ce qui pouvait causer les rattrapages de croissance. Ces derniers sont des poussées de croissance accrues qui surviennent lorsque des conditions normales sont restaurées à la suite d’une privation de nourriture ou d’oxygène chez le fœtus, le bébé ou l’enfant.

Des chercheurs de l’Université du Michigan viennent donc de découvrir quels sont les signaux moléculaires qui induisent ces rattrapages de croissance.

Il s’agit d’une découverte aux répercussions importantes, puisque les rattrapages de croissance exposent à de plus hauts risques de diabète, de maladies cardiovasculaires et d’obésité, entre autres.

Selon les résultats parus dans le journal Development, les hormones IGF (insulin-like growth factor) seraient en cause. Ces hormones peptidiques ressemblant à l’insuline fonctionnent en bloquant les récepteurs des cellules qu’elles touchent.

Lors d’expérimentations, on a donc pu remarquer que si le signal IGF est bloqué, le rattrapage de croissance est stoppé automatiquement. On a ensuite évalué le schéma biochimique spécifiquement impliqué dans ce phénomène.

Des recherches futures permettront de découvrir des méthodes d’intervention afin de réduire les risques de problèmes de santé liés au rattrapage de croissance.