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Manger des croustilles est pire qu’on aurait pu le croire

Nous savons tous que les croustilles contiennent du gras, du sel, du sucre et des amidons. Ce qu’on ne sait pas nécessairement par contre, c’est que depuis des décennies, les producteurs alimentaires ont transformé les croustilles des années soixante-dix, qui représentaient alors un petit goûté sans danger, en produits conçus pour nous rendre accros par un procédé appelé « la chimie de précision ».

Selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine par le cardiologue et chercheur alimentaire Dariush Mozaffarian, les croustilles seraient maintenant les plus grandes contributrices à l’épidémie d’obésité aux États-Unis.

Il dit : « Tous les aliments ne sont pas égaux. Manger avec modération ne suffit pas toujours ».

Il a aussi été suggéré que le contenu de ces produits ne contribuerait pas seulement à l’obésité et aux épidémies de maladies cardiaques. Un apport important de croustilles peut non seulement déséquilibrer le corps des enfants et des adultes, mais pourrait aussi être dangereux pour les enfants à naître.

Une étude britannique aurait aussi démontré que la consommation de grandes quantités de frites et de croustilles lors de la grossesse pouvait autant nuire au bébé qu’une future mère fumeuse.

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Le pain plus salé que les croustilles

Des chercheurs britanniques ont étudié différentes marques de pain, pour s’apercevoir qu’une sur quatre était trop salée.
 
En fait, 28 % des pains étudiés avait autant, sinon plus, de sel dans une seule tranche que dans un sac de croustilles.
 
On pointe du doigt les produits dits artisanaux, surtout ceux de la chaîne de boulangerie Paul en Europe. Son pain campagne gris contient 2,83 g de sel par 100 g, ce qui représente la moitié de l’apport total quotidien recommandé en seulement deux tranches de pain.
 
« La nourriture salée ne doit pas nécessairement être liée à de la malbouffe. Certains fabricants travaillent pour réduire la teneur en sel de leurs aliments, mais nous avons besoin de davantage de mesures pour réduire la teneur en sel dans le pain et nous assurer qu’ils fournissent les étiquettes des aliments de couleur pour aider les clients », dit la diététicienne Victoria Taylor au Daily Mail.

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Les croustilles sans gras font grossir

Alors que croustilles sans gras seraient créées pour aider les consommateurs à perdre du poids, elles produiraient l’effet contraire, selon une étude dévoilée dans le Behaviral Neuroscience.
 
Les travaux effectués sur des rats montrent que les croustilles sans gras font prendre plus de poids, surtout si le régime alimentaire est déjà riche en matières grasses.
 
Une trentaine de rats ont été étudiés. Un groupe avait une alimentation riche en gras et les rongeurs recevaient des croustilles ordinaires ou faibles en gras. Un autre groupe avait les deux sortes de croustilles également, mais avec une alimentation faible en graisses.
 
Après 28 jours, on observe que les rats avec un régime riche en gras qui avaient mangé les croustilles légères avaient pris plus de poids et développé plus de tissus adipeux que ceux ayant eu les croustilles ordinaires.
 
Par contre, chez le groupe avec une alimentation faible en gras, on ne note aucun effet marqué, même si une plus grande prise de poids, légère cependant, a été noté chez les rats qui avaient consommé les croustilles faibles en gras.

Tout comme les édulcorants pour remplacer le sucre, on croit que les substituts de gras empêchent l’organisme de bien gérer la prise alimentaire et d’utiliser les calories efficacement, ce qui conduit inévitablement à une prise de poids.

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Les croustilles, championnes de la prise de poids

Selon une récente étude conjointe du Brigham and Women’s Hospital et des écoles de médecine et de santé publique de Harvard, la consommation de croustilles est néfaste pour la prise de poids.

L’étude publiée aujourd’hui (23 juin) dans le New England Journal of Medicine démontre que près de la moitié de la prise de poids des Américains serait imputable à la consommation de croustilles.

Outre les croustilles, les boissons gazeuses se retrouvent aussi au banc des accusés.

L’étude, qui a scruté à la loupe le panier d’épicerie de plus de 120 000 hommes et femmes, conclut que les yogourts, les noix et les fruits sont les aliments les plus associés à la perte de poids.

Les chercheurs prétendent aussi qu’il n’y a pas de recette miracle pour la perte de poids. Un seul ingrédient ne peut tout régler. C’est l’accumulation de plusieurs bons éléments, ajoutés à de l’exercice régulier, qui constitue la meilleure garantie de perdre du poids.

En revanche, certaines habitudes de vie causeraient la prise de poids. Consommer quotidienne de l’alcool, cesser de fumer et regarder la télévision auraient des effets néfastes sur l’embonpoint.

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Des croustilles Lay’s contaminées à la salmonella

L’Agence canadienne d’inspection des aliments a émis un communiqué suggérant aux gens de ne pas consommer les croustilles Lay’s à saveur de Bacon fumé de format 43 grammes et 250 grammes.
 
Ces produits fabriqués au Canada et distribués à travers le pays auraient été contaminés avec la bactérie salmonella.
 
Aucun cas de maladie n’a été rapporté, mais par mesure préventive, le fabricant a retiré les produits et l’Agence canadienne surveille la situation de près.
 
La bactérie salmonella est indétectable à l’odeur et à l’apparence des croustilles et peut causer la salmonellose. Chez les personnes en bonne santé, cela peut provoquer de la forte fièvre, des maux de tête violents, des vomissements, des nausées, des douleurs abdominales et de la diarrhée. Certains symptômes peuvent même s’aggraver.
 
Chez les jeunes enfants, les personnes âgées et celles ayant un système immunitaire affaibli, la salmonellose peut causer des infections très graves, même mortelles dans certains cas.
 
Comme il arrive souvent, la liste des produits retirés du marché pourrait s’allonger. Il est donc important de demeurer informé.
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Des éléments anticancer dans les frites?

Jusqu’au 21 février prochain, la population est invitée sur le site Internet de Santé Canda afin d’émettre son opinion sur l’ajout d’additifs anticancer dans certains aliments.

L’agence fédérale souhaite ajouter des enzymes dites asparaginases dans les croustilles et les frites. Ces additifs alimentaires ont la propriété de réduire de beaucoup la formation d’un produit chimique qui se crée durant la cuisson de ces aliments si appréciés des consommateurs. Ce produit chimique qui se développe est souvent relié à différents types de cancers chez les animaux.

Selon Santé Canada, les chercheurs ont terminé leurs recherches et l’asparaginase ne pose aucun problème pour la santé. Ce produit est déjà utilisé aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et au Danemark. Même l’Organisation mondiale de la santé a approuvé son utilisation dans les aliments.

Si cette enzyme est approuvée chez nous, certains risquent de se sentir beaucoup moins coupables de manger des frites et des croustilles puisqu’elles seront « meilleures » pour la santé à l’avenir.