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Dire Straits n’est plus banni au Canada

En début d’année, le CBSC (Canadian Broadcast Standards Council) avait ordonné aux radiodiffuseurs de cesser de faire jouer la chanson Money For Nothing (1985) de Dire Straits, parce qu’elle dérogeait à une clause des droits de l’homme, tel qu’il est défini dans le Code d’éthique sur la représentation équitable de l’Association canadienne des radiodiffuseurs, à cause de l’expression « faggot » qui fait référence à l’orientation sexuelle dans un sens péjoratif.

Maintenant, même si le CBSC continue d’affirmer que l’indignation envers certaines paroles de Money For Nothing était justifiée, il laisse aux radios le choix de faire jouer la pièce ou non, selon une consigne émise hier (31 août).

Rappelons qu’à la suite du ban de la chanson, le Canada avait été ridiculisé un peu partout dans le monde, ce qui avait incité la CRTC à demander au CBSC de reconsidérer sa décision, quelques semaines après.

La chanson Money For Nothing est sans contredit la plus connue de Dire Straits. Elle est considérée comme un classique du rock, étant d’ailleurs classée au 94e rang des 100 Greatest Guitar Songs Of All Time du magazine Rolling Stone.

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Le CRTC demande à ce que le jugement sur Money For Nothing soit révisé

Une simple plainte déposée par une dame de Terre-Neuve est en train de tourner au ridicule la position du Canada envers l’un des classiques du rock, la chanson Money For Nothing de Dire Straits datant de 1985.

Le 12 janvier dernier, le Conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) avait en effet demandé aux radios du pays de cesser la diffusion de la pièce en prétextant qu’elle utilisait le terme faggot, jugé discriminatoire envers les homosexuels.

Après avoir reçu déjà près de 250 lettres dénonçant le jugement, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a demandé au CCNR de revoir sa décision en mettant sur pied un comité pour revoir la plainte de l’auditrice en question.

« Étant donné le caractère exceptionnel de cette situation, le Conseil a demandé au CCNR de nommer un comité composé de personnes de partout au pays afin d’examiner la plainte », a écrit Robert Morin, le secrétaire général du CRTC.

Il demande notamment à ce que l’âge de la chanson, son origine et l’intention première du message soient tous pris en considération.