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La dépression chez les mères adoptives

Il semble que les attentes irréalistes de la parentalité et la sensation de fatigue sont de loin les plus grands prédicateurs de la dépression postadoption, a déclaré Karen J. Foli de l’Université de Perdue, dont l’étude paraîtra ce mois-ci dans Advances in Nursing Science.

Pour la spécialiste, il est encore embêtant de savoir si la cause de la dépression postadoption repose réellement sur le symptôme de la fatigue en soi ou plutôt sur l’expérience parentale qui engendrerait la fatigue.

Selon le sondage réalisé auprès de 300 femmes qui avaient adopté un enfant âgé en moyenne de 4,6 ans, ce genre de dépression pourrait également être causé par le manque de soutien social, familial et d’appui du système.

Il a également été démontré que tisser des liens avec l’enfant n’est pas toujours évident pour la mère. « En investissant tant d’espoir dans cette nouvelle relation, les mères adoptives qui ne réussissent pas à se lier à leur enfant aussi rapidement qu’elles s’y attendaient peuvent développer des sentiments de honte et de culpabilité », a affirmé Mme Foli.

L’experte ajoute que l’adoption peut rimer avec problèmes de comportement ou besoins spéciaux pour l’enfant. En effet, il a été prouvé que les symptômes dépressifs étaient plus élevés chez les mères qui ont peu ou aucune information sur le passé biologique et affectif de l’enfant adopté.

Finalement, l’étude a démontré que la race ou l’ethnie du nouveau venu à la maison n’avait pas d’impact sur le taux de dépression des mères adoptives. Toutefois, ces dernières ont confirmé que cela semblait affecter la société. Les participantes ont rapporté « percevoir que la société était moins encline à accepter leur famille adoptive ».

Mme Foli prévoit se pencher prochainement sur la dépression postadoption dans une étude à long terme, afin de mieux comprendre les enjeux liés à la liaison maternelle avec l’enfant et la satisfaction conjugale.

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Les femmes se sentent plus coupables que les hommes

Le New York Daily News rapporte les résultats d’une étude espagnole qui démontre clairement que les femmes sont plus en proie à la culpabilité que les hommes.
 
Dans une situation donnée, comme l’oubli d’un anniversaire important pour une autre personne, des chercheurs ont interrogé 360 hommes et femmes de trois groupes d’âge différents. Autant chez les adolescents que chez ceux âgés de 25 à 33 ans, les femmes ont déclaré un niveau de culpabilité beaucoup plus élevé que les hommes. Par contre, chez le groupe plus âgé, les sentiments étaient égaux.
 
Selon les psychologues, ceci s’explique par le fait que les hommes apprennent plus lentement. Avec le mariage, ils deviennent plus empathiques et en vieillissant, ils développent des émotions similaires à celles des femmes.
 
Naturellement, le cerveau des femmes est câblé sur l’empathie, alors que celui des hommes est surtout branché sur la compréhension et le système de construction.
 
Ce phénomène se mesure dès le plus jeune âge puisque les bébés filles ont tendance à se mettre à pleurer lorsqu’elles entendent les autres bébés pleurer.
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La promotion de l’activité physique est une source d’anxiété

Un sondage, mené pas la sociologue Suzanne Laberge de l’Université de Montréal, révèle que les messages qui prônent l’activité physique sont une source importante d’anxiété et de culpabilité chez certaines personnes.
 
L’étude ciblait tous les messages incitant les gens à bouger plus. Bien qu’il est important de le faire, on croit qu’il faudra trouver de nouveaux moyens pour rejoindre les gens et pour que cela soit surtout plus réaliste
 
Ces messages ont le même effet sur les personnes de poids santé, en embonpoint ou obèses. Ils sont stressants.
 
Pour la majorité des personnes, l’activité physique est une préoccupation constante. Les femmes ont plus tendance que les hommes à se sentir coupables de ne pouvoir s’adonner à l’exercice.
 
Selon l’étude, les répondants affirment que les messages ne tiennent pas compte de leurs contraintes quotidiennes, comme les horaires, les installations qui ne sont pas accessibles à tous et le budget également. On croit qu’il faudrait tenir compte de ces contextes difficiles dans les messages véhiculés.
 
De plus, 1 personne sur 5 est totalement indifférente à cette promotion de l’activité physique et ne change pas son rythme de vie pour autant.