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Rita Baga répond avec brio à un commentaire homophobe

C’est mardi après-midi que la magnifique Rita Baga (Jean-François Guevremont, de son vrai nom) s’est emparée de son compte Instagram, le temps de quelques stories, afin de dénoncer un message haineux qu’elle a reçu. Le message en question insulte son orientation sexuelle et est vivement homophobe.

Un internaute a en effet lancé des propos intimidants et vulgaires tels que « esti que t’es fif » et « pute de rue en décomposition » à notre drag queen adorée.

Crédit:Capture d’écran de l’Instagram de Rita Baga

Celle qui s’était rendue en finale de Canada’s Drag Race ne s’est pas laissée faire, au contraire. Rita est déjà très engagée dans la communauté LGBTQ+, elle a donc rédigé un message à ce hater et c’est dans la politesse, l’éducation et l’intelligence qu’elle lui a répondu publiquement.

« J’apprécie beaucoup recevoir des messages, mais quand ceux-ci s’attaquent à mon identité et expression de genre, mon orientation sexuelle et aussi aux travailleurs.euses du sexe, c’est sûr que ça me plaît moins », commence-t-elle. Rita poursuit en souhaitant à cette personne haineuse de s’éduquer correctement : « Je vais respectueusement te demander de faire quelques recherches avant d’aborder des inconnu.e.s. Des notions comme le civisme, la politesse, l’ouverture d’esprit, ce serait la base. Après cela, je te suggère de t’instruire sur intersectionnalité, l’anti-pression et, plus sommairement, la diversité sexuelle et de genre. »

Rita termine en envoyant quelques bisous « à saveur de gloss cheap », et on adore! Bravo, Rita! Bravo, Jean-François! Bravo pour ta patience, ton intelligence et ton ouverture. (Et merci!)

Rappelons que la reine des drag queens sera panéliste à l’émission Qui sait chanter? aux côtés de Roxane Bruneau, tandis que Phil Roy sera à l’animation.

En coulisses

Psst : Pour vous procurer des billets pour aller voir le spectacle Créatures de Rita Baga, c’est par ici!

Crédit:Courtoisie
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Les repas familiaux éloignent les conséquences de la cyberintimidation chez l’adolescent

Ce type d’intimidation est devenu une préoccupation grandissante à travers le globe. Or, les adolescents qui en sont victimes sont souvent difficiles à cerner, et les conséquences émotionnelles et psychologiques sont extrêmement destructrices.

Des experts de l’Université McGill à Montréal ont réussi à démontrer que les adolescents qui partagent régulièrement des repas en famille sont plus enclins à échanger et s’ouvrir sur le sujet. Par ailleurs, ces moments privilégiés augmentent le bien-être du jeune.

« Un adolescent sur cinq est victime de cyberintimidation », souligne Frank Elgar, chercheur à l’Institut de santé mentale Douglas. « Il est essentiel de trouver les facteurs de protection pour les jeunes qui y sont exposés. »

En tout, 20 385 adolescents du Wisconsin ont été observés, informe Science World Report. En comparant l’intimidation traditionnelle à celle en ligne, les experts ont découvert que la nouvelle forme d’intimidation est plus dévastatrice que celle « face à face ».

« Nous avons découvert que les troubles comportementaux et émotionnels ainsi que l’utilisation de drogue sont de 2,6 à 4,5 fois plus fréquents dans le cadre de la cyberintimidation. »

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La cyberintimidation a des conséquences plus graves que l’intimidation traditionnelle

Une nouvelle recherche basée sur une méta-analyse relevant les données de 284 375 participants été publiée dans la revue JAMA Pediatrics.

Le suicide est la cause principale de décès des adolescents à travers le monde. Aux États-Unis uniquement, environ 20 % des adolescents considèrent sérieusement le suicide et de 5 à 8 % font des tentatives chaque année.

Certains suggèrent que selon le pays et la nationalité, de 5 à 20 % des enfants sont victimes d’intimidation verbale, physique ou basée sur l’exclusion sociale. L’intimidation représente donc un risque très sérieux d’idées et de tentatives suicidaires.

Les chercheurs ont associé les idées suicidaires à la cyberintimidation dans 70 102 cas, sur les 34 études observées. Auparavant, on croyait que celle-ci était égale à l’intimidation traditionnelle, mais cette nouvelle perspective avance que les conséquences sont encore plus dommageables.

« Ils sont plus sévères parce que la cyberintimidation peut joindre un nombre beaucoup plus élevé de jeunes à l’aide d’internet, et les propos peuvent être sauvegardés en ligne. Par conséquent, les victimes peuvent retourner voir les propos dénigrants et revivre en boucle l’expérience. »

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Le cellulaire : outil d’intimidation 24 heures sur 24

Auparavant, l’intimidation se limitait souvent aux murs de l’école. De nos jours, non seulement il y a les médias sociaux, mais surtout, les cellulaires que nous mettons nous-mêmes entre les mains de nos enfants.

She Knows rappelle qu’il ne faut pas sous-estimer les risques associés aux messages texte. Des menaces sous le couvert de l’anonymat ou à travers un écran peuvent sembler inoffensives. Mais il existe de nombreux cas où les menaces sont mises à exécution.

« Nous avons cette fausse perception que si nous installons un contrôle parental sur l’ordinateur, nous protégeons nos enfants de la cyberintimidation », indique Neil Book, PDG de SMobile Systems, un fournisseur de solutions sécuritaires pour les cellulaires.

La réalité, c’est qu’ils n’arrivent plus à échapper à l’intimidation, précisément à cause du cellulaire, et le danger est bien réel. Votre rôle de parent est d’intervenir, que ce soit de façon préventive ou si vous suspectez de l’intimidation.

Des logiciels existent pour obtenir le contenu détaillé des textos, appels et sites internet consultés par votre enfant. Android, par exemple, offre le eBlaster. Renseignez-vous auprès de votre fournisseur. Vous aurez ainsi tous les rapports d’activités reliés à l’appareil.

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Comment protéger votre fille de la cyberintimidation

Le Dr Tim Jordan, pédiatre expert en comportement et développement des filles de 2 à 20 ans, apporte ses conseils aux parents d’aujourd’hui, par le biais du site SheKnows.

Voici quelques lignes directrices pour minimiser les conséquences qui découlent de l’intimidation en ligne :

Premièrement, avoir accès à un cellulaire ou un iPod est un privilège… pas un droit acquis! Il s’accompagne de règles précises. Cela commence avec la démonstration de maturité dans les propos échangés et les gens avec qui elle prend contact.

Soyez clair quant à la surveillance que vous effectuerez périodiquement. Ses textos et les sites visités seront vérifiés de façon aléatoire. Expliquez-lui que c’est exactement comme vérifier qu’un parent est présent lors d’une fête, ou intervenir dans sa chambre lorsqu’elle a de la visite.

Appliquez vos conséquences sur le champ. Elle est avisée, elle sait à quoi s’en tenir. Dès qu’il y a non-respect des règles ou directives, son privilège est retiré. Anciennement, on les privait de sortie. Aujourd’hui, on les prive de technologie.

Si elle subit de la pression d’autres personnes en ligne, vous pourriez aussi lui retirer toute technologie pour éviter que la situation s’envenime, le temps que cela se règle « en personne », et non en ligne.

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Ce qui motive la cyberintimidation

Qu’on se le dise, les mots tuent. Au sens propre. L’anonymat d’internet fait sortir le côté le plus noir de la nature humaine. La cyberintimidation prend plusieurs formes. Avec les médias sociaux, blogues et forums, les agressions se multiplient. Mais il y a également les cellulaires, et les textos peuvent rapidement empoisonner la vie de votre enfant.

Ainsi, mieux vaut garder un œil non seulement sur le Facebook de votre enfant, mais aussi sur ses textos et sur les différents forums qu’il consulte. Aujourd’hui, l’intimidation est constituée sur une toile de fond virtuelle, mais les dommages, eux, sont réels.

C’est encore 80 % des cas de cyberintimidation qui ne sont pas rapportés, parce que les enfants et même les adolescents ont encore plus peur de dénoncer que de subir. Et surtout, cessez de chercher celui qui a l’air du « mauvais garçon ». Les pires sont désormais les enfants qui ont la cote de popularité la plus élevée, garçon ou fille.

Abaisser les autres pour prendre du galon, voilà la nouvelle norme. Plus on est cruel avec les autres, plus on devient populaire. Faites aussi attention à ceux qui par le passé ont eux-mêmes été victimes d’intimidation. Ils deviennent parfois les pires bourreaux, puisqu’ils sont passés par là.

Il s’agit d’un « combat social », comme l’expliquent les sociologues Robert Faris et Diane Felmlee, dans une récente étude menée pour CNN.

Et surtout, les autres jeunes hésitent à soutenir ceux sur qui on crache, de peur d’être le prochain sur la liste.

Notre rôle premier? Empêcher notre propre enfant de devenir l’un de ces bourreaux.