Une étude américaine qui s’est concentrée sur les accouchements à domicile dans l’Oregon pendant une période de cinq ans a permis de constater que les accouchements à domicile ne sont pas dangereux en soi.
Par contre, même si de nombreuses femmes peuvent accoucher à la maison en toute sécurité, celles qui choisissent cette technique doivent reconnaître qu’il y a des risques pouvant être mieux contrôlés en milieu hospitalier.
Entre 2004 et 2008, les données de dossiers médicaux de 223 accouchements à domicile ont permis aux chercheurs de voir que parmi ceux qui ont dû être transportés d’urgence à l’hôpital, huit bébés sont décédés.
Deux de ces derniers se présentaient par le siège, quatre avaient des mères qui souffraient de prééclampsie, et deux sont nés après terme, à 42 semaines.
Sur les huit décès, un enfant avait des malformations congénitales, et toutes les femmes, sauf une, étaient assistées par une sage-femme professionnelle, révèle l’étude présentée à la réunion annuelle du Collège américain des obstétriciens et gynécologues (ACOG) à San Diego.
Bien que cette méthode représente moins de 1 % de toutes les naissances aux États-Unis, les accouchements à domicile ont augmenté de 29 % entre 2004 et 2009. Les femmes de race blanche seraient plus portées à accoucher chez elles (1 sur 90).
Alors qu’il n’est plus autorisé pour usage domestique aux États-Unis, le chorpyriphos-éthyl est encore très répandu dans les parcs, sur les fruits et légumes, en agriculture, sur les terrains de golf, etc.
Même à des niveaux modérés, le pesticide peut avoir un effet néfaste sur le fœtus et faire en sorte que l’enfant développe des « anomalies importantes », a révélé une étude parue dans les Proccedings of the National Academy of Sciences.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de la Mailman School of Public Health ont comparé, par imagerie à résonnance magnétique (IRM), le comportement de 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères avaient été surexposées au chlorpyriphos-éthyl durant la grossesse à celui de 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide, mais à des niveaux moindres, explique l’Agence France Presse.
Il a été démontré qu’une exposition de la mère durant la grossesse à des niveaux modérés de ce pesticide pouvait avoir des effets irréversibles sur le développement du cerveau du bambin et causer des retards.
Il a également été prouvé que les mères qui avaient été fortement exposées à la substance avaient davantage d’enfants dont certaines zones du cerveau étaient plus développées qu’habituellement et dont le QI était déficitaire.
Des études supplémentaires seront toutefois nécessaires pour confirmer cette dernière donnée et ses effets à long terme sur la vie de l’enfant.
Le ténofovir, vendu sous le nom de Viread, est un traitement contre l’infection au VIH qui se prend avec d’autres médicaments pour le traitement des personnes vivant avec le VIH/sida.
Les mères traitées par le fumarate de ténofovir (Viread) durant la grossesse en font usage pour préserver leur santé, mais aussi pour éviter de transmettre l’infection à leur enfant.
L’exposition au Viread in utero ne donnerait pas de bébés plus petits à la naissance. Cependant, lorsque le bébé a un an, il pèserait un peu moins, serait légèrement moins grand et la circonférence de sa tête aurait en moyenne un centimètre de moins que les autres bébés.
C’est ce que révèle une étude qui se veut rassurante de l’Eunice Kennedy Shriver National Institute of Child Health et Human Development (NICHD-NIH), dont les résultats paraissent dans la revue AIDS.
Les données de 2000 poupons américains nés de mères VIH-positives pendant une période de sept ans (2003-2010) ont été prises en considération pour cette enquête, qui révèle que la consommation de ténofovir a grandement augmenté au fil des ans, passant de 14 % en 2003 à environ 43 % en 2010.
Des études supplémentaires seront nécessaires pour connaître les effets à long terme sur les enfants de la prise de médicaments anti-VIH par la mère.
Aux États-Unis, dès l’âge de deux ans, le Viread peut être aussi prescrit à l’enfant séropositif.
Distribués notamment dans les Sobeys et les IGA, ce sont les flacons de 120 comprimés d’acétaminophène extra-puissant de 500 mg de marque Compliments qui font l’objet de ce rappel.
Santé Canada avise la population que les bouchons de ces flacons ne détiennent pas le fameux mécanisme de sécurité qui fait en sorte que l’enfant ne peut ouvrir facilement le contenant.
Cela engendre par le fait même une erreur d’étiquetage sur le produit.
Santé Canada rappelle que si un enfant de moins de 12 ans consomme en quantité importante ce genre de comprimés et fait une surdose, cela peut provoquer des dommages irréparables au foie, causer une insuffisance hépatique et même conduire à la mort.
Mentionnons que cette semaine, un sondage de l’Université du Michigan Mott Children’s Hospital National, réalisé auprès de parents et de grands-parents d’enfants âgés de 1 à 5 ans, a révélé que 23 % des grands-parents et 5 % des parents avouent ranger des médicaments d’ordonnance, parfois même faciles à ouvrir, dans des lieux accessibles aux petits.
En ce qui concerne les médicaments en vente libre, 18 % des grands-parents et 8 % des parents ont déclaré faire la même chose.
Aux États-Unis, il y aurait un enfant admis à l’hôpital toutes les 10 minutes pour une intoxication avec des médicaments sous prescription ou en vente libre.
Irritation, somnolence, agitation et ébriété sont tous des symptômes qui ont été remarqués auprès de 248 personnes, en 2009, qui avaient été en contact avec des gels antiseptiques.
Pour la première fois de l’histoire, une étude confirme que les patientes en rémission d’un cancer du sein peuvent tomber enceintes sans danger. Encore mieux, il semblerait que celles qui vivent une grossesse ont un meilleur taux de survie que celles qui n’auront pas d’enfant.
Malgré cette découverte, le Dr Hatem Azim Jr de l’Institut Jules Bordet à Bruxelles demeure prudent. Il affirme que des études supplémentaires seront nécessaires, car les résultats de l’étude ne peuvent être considérés comme une preuve qu’il n’y aura pas d’effet néfaste d’une grossesse ultérieurement.
Toutefois, le spécialiste persiste à dire qu’il n’est plus d’actualité d’encourager la femme en rémission d’un cancer à se faire avorter par peur des conséquences, ni de dire que la grossesse peut augmenter le taux d’œstrogène dans le corps et causer le retour du cancer.
Même dans les deux premières années après le diagnostic, il serait sécuritaire de tomber enceinte. Cependant, l’étude a été incapable de démontrer si tel était le cas pour les femmes ayant des récepteurs aux œstrogènes (ER+) de la maladie.
Pour en arriver à ce constat, un groupe de 333 femmes enceintes atteintes de la maladie a été apparié pendant cinq ans à un groupe de 874 femmes aux prises avec le cancer du sein, mais qui ne sont pas tombées enceintes. L’âge moyen des participantes était de 34 ans.
Autre constat : ni l’allaitement ni l’avortement ou la fausse couche n’ont semblé avoir une influence sur les résultats.
Pour les spécialistes, cette étude est importante, car elle permet aux femmes de croire
qu’une grossesse désirée après un traitement pour le cancer du sein ne signifie pas nécessairement qu’elles courent plus de risques de mourir et de ne pas voir grandir leurs enfants.
Malgré ce constat alarmant, le Collège royal européen des obstétriciens et gynécologues a exhorté les femmes à continuer de prendre leurs médicaments, en dépit de l’enquête en cours, et à parler à leur médecin si elles sont inquiètes.
La Dre Marian Bakker du Centre médical universitaire de Groningen, aux Pays-Bas, a d’ailleurs affirmé qu’il est encore difficile d’établir si des médicaments sont dangereux ou non pour le bébé pendant la grossesse.
En Europe, des milliers de femmes enceintes qui doivent prendre des médicaments pour contrer l’asthme, l’épilepsie, le diabète et la dépression sont le principal sujet d’une enquête appelée Euromedicat,dont les résultats devraient être publiés en 2013.
Près de quatre millions de naissances sont examinées de plus près pour connaître les effets de l’insuline, des inhalateurs pour l’asthme, des nouveaux antiépileptiques et des antidépresseurs ISRS sur les nouveau-nés.
Les dossiers médicaux sont appariés avec les registres nationaux d’anomalies congénitales chez les nourrissons, y compris les cas de fente palatine, de spina-bifida et de malformations cardiaques.
Rappelons qu’environ une femme sur cinq souffre de dépression et doit être traitée durant la grossesse. De plus, les inhalateurs pour la prévention de l’asthme, qui contiennent des stéroïdes, ont récemment été liés à un risque légèrement accru de troubles hormonaux et métaboliques chez les bébés.
Une enquête plus approfondie sur cette dernière révélation a toutefois été demandée par des spécialistes qui ont écrit dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.