C’est ce que suggère une étude qui a observé 8000 mères d’enfants âgés de cinq ans. On a trouvé un taux de dépression beaucoup plus élevé chez celles qui étaient âgées de 40 à 44 ans que chez celles qui étaient plus jeunes.
Bien que la cause ne soit pas claire, l’anxiété et l’exposition à une multitude de problèmes de santé pendant la grossesse pourraient être des facteurs importants, selon Giulia Muraca, étudiante au doctorat à l’Université canadienne de la Colombie-Britannique.
La spécialiste explique également que la solitude que peuvent ressentir ces mères n’aide pas. Leurs amies ayant souvent eu des enfants plus jeunes, ces femmes se sentent peu soutenues et comprises.
Malgré les risques qui guettent la santé du bébé et de la mère, les grossesses dans la quarantaine ont triplé au cours des dernières années, selon les statistiques officielles.
Les femmes qui retardent la maternité, souvent par souci professionnel, sont plus à risque de donner naissance à un bébé mort-né, faire une fausse-couche, être déstabilisée mentalement plus facilement, avoir une moins bonne qualité pour les spermatozoïdes et les ovules.
Les femmes plus âgées sont plus susceptibles d’avoir des bébés avec le syndrome de Down et d’autres troubles génétiques, de développer elles-mêmes de l’arthrite, un cancer et des attaques cardiaques.
Il est dit également que les enfants d’hommes plus âgés ont un risque accru de schizophrénie, rapporte le Daily Mail.
Les spécialistes révèlent que la rareté des enfants touchés par un AVC n’aide pas à identifier totalement les effets négatifs et positifs de la thérapie thrombolytique chez les petits.
Cependant, les résultats d’une étude rétrospective de l’Université de Saint-Louis, partagés lors d’une réunion de l’American Academy of Neurology, tendent à offrir une certaine assurance que cette thérapie est sécuritaire chez les jeunes.
Comme prévu, il a été noté que le taux d’hémorragie intracérébrale était plus élevé chez les patients qui avaient reçu un traitement thrombolytique (4 %) que chez ceux qui n’avaient pas reçu le traitement (0,38 %) à la suite d’un AVC ischémique aigu.
En revanche, le taux d’hémorragie intracérébrale n’était pas plus élevé chez les enfants que chez les adultes ayant eu recours au traitement; ce qui est rassurant pour les chercheurs.
De plus, il semblerait que même si une hémorragie intracérébrale est un facteur prédictif de mortalité hospitalière, l’utilisation du traitement thrombolytique ne cause pas davantage de décès.
Pour en arriver à ces conclusions, 9367 enfants admis pour un AVC ischémique aigu ont été inclus dans la base de données, entre 1998 à 2009.
Maintenant que l’utilisation de ce traitement n’est pas plus dangereuse chez l’enfant que chez l’adulte, d’autres études devront maintenant démontrer que son utilisation chez les jeunes patients améliore également les résultats cliniques.
Les marathons ne sont pas dangereux
Selon une nouvelle étude publiée dans l’American Thoracic Society’s American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine, les glucocorticoïdes absorbés pour le traitement de l’asthme durant la grossesse ne sont pas associés à un risque accru de la plupart des maladies chez la progéniture, mais peut être un facteur de risque de troubles endocriniens et métaboliques.
Plus de 65 000 mères et enfants ont été suivis lors de cette étude. Pour la première fois, les effets potentiels de l’inhalation de ce médicament durant la grossesse sur la santé de la progéniture ont été réellement analysés. Un large spectre de maladies pédiatriques a été pris en considération avec cette étude, et les glucocorticoïdes n’auraient pas de lien direct avec le développement de celles-ci.
Selon les médecins, bien que les résultats appuient l’utilisation de ces traitements de l’asthme largement utilisés pendant la grossesse, leur effet sur les troubles endocriniens et métaboliques au cours de l’enfance mérite tout de même une étude plus approfondie.
L‘asthme étant fréquent chez les femmes enceintes et les glucocorticoïdes inhalés étant le traitement recommandé, des études plus poussées devront analyser notamment les doses d’inhalation quotidiennes, l’utilisation de l’auto-évaluation de l’asthme maternel, et centrer l’étude sur l’inhalation de glucocorticoïdes, plutôt que d’autres ingrédients actifs ou les glucocorticoïdes administrés par d’autres voies.
Perte de poids, maladie épidémique
Après les Américains, ce sont les Européens qui prennent le taureau par les cornes pour cesser la progression inquiétante du taux d’obésité, surtout chez les enfants. Selon Doctissimo.fr, le gouvernement et la Haute Autorité de santé en France (HAS) concertent leurs efforts pour sensibiliser et conscientiser les gens à une rééducation complète de leurs habitudes alimentaires.
L’obésité est désormais considérée comme une maladie épidémique, et ce, mondialement. En un peu plus d’une décennie en France, on compte une augmentation de plus de 70 % des cas d’obésités. La HAS a publié pour la première fois un guide pratique, accessible à la population, contenant non seulement des indications pour la perte de poids, mais aussi les coordonnées de spécialistes et médecins pouvant prendre en charge les cas de surpoids et d’obésité.
Le Dr Cédric Grouchka, membre du Collège de la HAS, rappelle l’importance du dépistage d’un surpoids ou d’une obésité future, surtout chez l’enfant. L’adage « mieux vaut prévenir que guérir » prend, selon lui, toute son importance lorsqu’il s’agit de perte de poids.
En effet, on connaît désormais les effets néfastes de régimes répétitifs et inappropriés sur la santé, tout autant que la prise de divers médicaments ou produits naturels réputés pour être miraculeux. Il s’agit donc ici d’une prise en charge complète par les spécialistes et les médecins, afin d’appliquer un régime alimentaire permanent et non temporaire.
Le Dr Grouchka insiste : « Il faut mettre l’accent sur l’éducation thérapeutique du patient diagnostiqué, de manière à lui transmettre un savoir suffisant pour qu’il comprenne sa maladie et ce qu’on lui demande d’atteindre comme objectif ».