En fait, une étude britannique viendrait de prouver le contraire, comme il est présenté dans le Journal of Epidemiology and Community Health.
Yvonne Kelly, de l’University College London en Angleterre, a dirigé une étude portant sur 11 000 enfants. Ceux-ci étaient nés entre 2000 et 2002.
Les chercheurs ont découvert que les enfants avaient justement moins de risque d’avoir des problèmes cognitifs et des troubles du comportement lorsqu’ils avaient été exposés à une consommation légère d’alcool lors de la grossesse.
À quelques degrés de pourcentage, les enfants réussissaient même mieux les tests d’aptitudes cognitives.
Toutefois, cette étude a des limites évidentes. En effet, les résultats obtenus reposent au départ sur la réponse des parents, qui devaient quantifier eux-mêmes leur consommation d’alcool.
Madame Kelly note cependant que ces différences pourraient être dues à des données sociodémographiques.
Elle et son équipe font par ailleurs remarquer que boire immodérément demeure un danger pour le bébé à naître.