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David Perron n’avait plus le goût de jouer au hockey

David Perron sera de passage lors du show de JiC sur les ondes de TVA Sports chaque semaine, où il ira de déclarations fracassantes. OK. Il n’offrira peut-être pas un discours aussi surprenant que celui d’hier, mais il demeure un individu intéressant devant les lentilles. Cela dit, voici la fameuse phrase assassine qu’il a déposée pendant l’émission d’hier :

Il me semble que cette déclaration est passée sous le radar, non? Perron et les Blues de Saint-Louis ont soulevé le gros trophée argenté pour une première fois. Un fait historique. Glisser les doigts sur la Coupe Stanley demeure le rêve ultime de tous les joueurs de hockey qui parviennent à atteindre la Ligue nationale de hockey. Perron l’a eu, il a réalisé un rêve de ti-cul. Mais Perron a aussi manqué de gaz durant la période estivale puisque son envie de renouer avec l’action était à son plus bas niveau.

Au milieu du mois de juillet, je ne sentais pas le goût de jouer au hockey comme je le sentais d’habitude. – Perron

Habituellement, à la mi-juillet, les joueurs sont animés par un désir incroyable de renouer avec l’action, mais cette fois-ci, Perron n’était pas dans cette « mentalité ». Remporter une Coupe Stanley, c’est traverser un trajet très ardu. Une équipe qui accède à cette grande finale joue du hockey pratiquement jusqu’à la mi-juin, donc l’été est forcément plus court pour les joueurs qui touchent à cette euphorie.

Par chance, lors de son tournoi annuel pour sa fondation, les 3 et 4 août dernier, Perron se rendait vers l’amphithéâtre et c’est exactement à ce moment qu’il est redevenu fébrile et que son envie de « rejouer » au hockey est subitement réapparu. Ç’a pris quelques semaines, avec raison, mais l’important c’est qu’aujourd’hui, il est prêt à amorcer la prochaine saison avec beaucoup d’engouement.

Bref, on apprécie toujours l’authenticité de David Perron lorsqu’il jase devant les caméras.

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Blues : David Perron fustige ses jeunes coéquipiers

David Perron n’a jamais eu la langue dans sa poche. Il demeure le type de personne qui n’a pas vraiment de filtre lorsqu’il s’exprime. Puisque le Canadien bataillera contre son équipe (les Blues) ce soir, c’était logique d’apercevoir les médias québécois s’entretenir avec lui, donc il en a profité pour pointer du doigt certains joueurs, plus particulièrement les jeunes du groupe.

Perron peut se permettre de le faire (façon de parler) puisqu’il est un vétéran et que son compteur indique 30 points en 40 matchs, dont 15 buts. Parmi les « jeunes » qu’il a fort probablement ciblés, on peut retrouver Robert Thomas (13 points), Zach Sanford (11 points en 26 matchs) ou Ivan Barbashev (11 points) qui n’ont pas profité de l’occasion pour se démarquer lorsque plusieurs joueurs importants se sont ramassés à l’infirmerie.

« Ils [les jeunes] sont capables de le faire, c’est juste qu’ils ne le font pas. Ce soir [mardi], c’en est un bel exemple, a-t-il souligné. Ce qui me frustre, c’est qu’après deux périodes, on n’a jamais réalisé de remontée encore cette saison. » – Perron

Perron en a rajouté au sujet des jeunes en indiquant qu’ils jouaient sur le bout de la palette.

« On est à plat en troisième période. Il faut trouver le moyen d’allumer une étincelle. Souvent, c’est un jeune qui va amener de l’énergie en distribuant une mise en échec. Ils doivent arrêter de jouer sur le bout de la palette. Quand tu fais des erreurs, mais que tu es intense, ça fait une grosse différence à mes yeux. » – Perron

Il a été très dur envers les jeunes! En plus de ça, Perron a eu une rencontre très « corsée » avec son entraîneur-chef, Craig Berube. Ç’a brassé et Perron n’a pas eu peur de lui livrer le fond de sa pensée. Berube lui a aussi spécifié ce qu’il s’attendait de son vétéran, ce qui, en bout de ligne, a été payant pour les deux hommes. Jusqu’ici, Berube a 10 gains en 22 joutes derrière le banc.

Tout ça peut nous faire penser à l’altercation impliquant Nathan MacKinnon et Jared Bednar. Quoique Perron et Berube ont fait cela loin des caméras…

En rafale

– Claude Julien a finalement opté pour une pratique optionnelle. Carey Price sera d’office, Nicolas Deslauriers jouera son 300e match, et Charles Hudon retournera dans les gradins.

– C’est vrai que son absence commence à faire « mal » au Canadien de Montréal.

– Encore du grand P.K. Subban.

– Assez unique comme signature.

– Un cri directement du coeur!