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Une exposition aux pesticides peut provoquer l’obésité et le diabète

Le pesticide DDT, qui a été notamment interdit dans les années 80 dans plusieurs pays occidentaux, mais qui continue d’être utilisé dans certains pays comme l’Inde et l’Afrique du Sud pour combattre le paludisme, peut empêcher le corps de brûler des calories.

C’est ce qui ressort d’une étude parue dans la revue PLoS ONE, qui avance que les filles qui sont nées de mères exposées à l’époque au DDT ont plus de risques de souffrir d’obésité, de diabète de type 2 et de cholestérol que les hommes nés du même type de mères.

Le pesticide n’aurait aucun effet sur ceux-ci, si ce n’est qu’une légère augmentation de la glycémie, ont noté les chercheurs, qui affirment que les filles qui ont maintenant plus de 30 ans sont davantage concernées par les problèmes de santé en lien avec le DDT.

Des analyses ont été pratiquées auprès de souris femelles exposées au DDT. Il a été conclu qu’elles étaient moins en mesure de brûler des calories et plus enclines à les préserver dans leur corps que d’autres souris femelles ou les mâles.

La différence entre les sexes devra davantage être étudiée, confirment les scientifiques, qui ont également remarqué que les souris femelles qui avaient une alimentation riche en graisses étaient plus à risque de développer une maladie que les mâles qui avaient le même genre de régime.

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Un pesticide lié à des cas d’Alzheimer

Top Santé rapporte les conclusions proposées par une équipe de chercheurs américains concernant un type de pesticide, le DDT, qui pourrait favoriser le développement de la maladie d’Alzheimer.

C’est ce que croient les spécialistes des universités Rutgers et Emory, qui publient leurs observations dans le Journal of the American Medical Association.

L’étude, menée notamment par le Dr Allan Levey, révèle : « Le DDE, composant actif restant après que le DDT a été métabolisé par le corps, est près de quatre fois plus élevé dans le sang des personnes atteintes d’Alzheimer que dans celui des témoins sains. C’est l’une des premières études à identifier un important risque environnemental pour la maladie Alzheimer ».

« L’ampleur de l’effet du DDT est importante, comparable au facteur génétique le plus courant prédisposant à la maladie d’Alzheimer. Le DDT peut rester dans l’organisme de huit à dix ans et le DDE, son métabolite, s’accumule dans les tissus alors que les personnes vieillissent. Ceci pourrait aider à expliquer le fait que l’âge est le plus grand facteur de risque d’Alzheimer. »

Même si le pesticide DDT est interdit sur le territoire américain depuis 1972, le Dr Levey et ses collègues expliquent que nous mangeons toujours des fruits et légumes en provenance d’autres pays qui n’ont pas les mêmes législations que les pays nord-américains.

L’équipe derrière ces résultats veut poursuivre et pousser ses recherches encore plus loin.

On estime que les cas d’Alzheimer vont doubler d’ici 2020, notamment en lien avec le vieillissement de la population.

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Des pesticides peuvent déclencher des infections pulmonaires chez les enfants

Un centre de recherches environnementales en Espagne a recueilli les échantillons sanguins d’un groupe de femmes enceintes qui avaient été exposées à trois sortes de polluants différents.

Lorsque l’enfant a eu un an, les mères ont été contactées par les experts. Sur 1342 enfants, environ 35 % d’entre eux avaient déjà développé une quelconque infection pulmonaire.

Certains bébés auraient même été plus souvent malades, car les mères avaient été davantage exposées aux DDE et pesticides.

Le DDE est le plus persistant de tous les métabolites de DDT. Le DDT, quant à lui, est un insecticide synthétique toxique surtout utilisé en agriculture.

Seuls 30 % des enfants qui ont été concernés par une faible dose de DDE ou rien du tout ont développé un problème de respiration.

Autrefois, le DDT était largement utilisé pour tuer les moustiques et prévenir les épidémies de paludisme. Son utilisation a été remise en question dans les années 1960 et a été interdite aux États-Unis en 1973. Rappelons que ces produits de dégradation continuent tout de même à vivre dans l’environnement pendant des centaines d’années.

Les personnes exposées à de grandes quantités de DDT peuvent ressentir des tremblements, convulsions, sueurs, céphalées et vomissements. Il semblerait que ces symptômes disparaissent lorsque la personne n’est plus exposée aux pesticides.

Selon les experts, il est difficile d’éviter les produits chimiques comme le DDT et DDE, qui se retrouvent majoritairement aujourd’hui dans la graisse animale. Ils conseillent cependant à la population de se tourner vers un régime plus équilibré et de prioriser les fruits et légumes à certaines viandes, produits laitiers ou poissons.