Death of a President

La 31e édition du Festival international du film de Toronto a couronné le controversé film britannique Death of a President.

Le film du cinéaste Gabriel Range est un documentaire relatant l’assassinat du président américain George W. Bush le 17 octobre 2007 au Economics Club de Chicago.

Constitué d’images d’archive retouchées électroniquement, Death of a President a été vertement critiqué par certains observateurs. Le documentaire se veut une critique de la classe politique américaine.

Le prix Innovation culturelle a été remis à Takva – A Man’s Fear of God. La production germano-turque raconte l’histoire d’un homme dont la croyance en Dieu est mise à l’épreuve.

Le prix Choix des cinéphiles est allé à Bella, réalisé par Alejandro Monteverde. Il s’agit de l’histoire de deux personnes qui voient leur vie transformée en une journée à New York.

Le Grand Prix du court-métrage a été remis au Québécois Maxime Giroux pour son film Les Jours.

Le Festival international du film de Toronto est considéré comme le deuxième plus important festival du cinéma après celui de Cannes.

La star de Dances With Wolves (1990), Kevin Costner, a été plutôt virulant à l’égard du documentaire d’assassinat de George W. Bush, Death of A President (2006). Il affirme que le directeur Gabriel Range a manqué de considération dans ce long métrage, surtout à propos des réactions possibles que pourrait entraîner le visionnement de ce documentaire au sein de la famille Bush.

Les propos de Kevin Costner ont été saisis le week-end dernier dans le cadre du Toronto Film Festival, lequel accueillait son dernier film en avant-première, The Guardian (2006), ainsi que Death of A President pratiquement dans la même plage horaire. Les cinéphiles présents ont été choqués par la gratuité du documentaire, dans lequel le président des États-Unis est atteint à la tête d’une balle, entre autres. Et Kevin Costner n’a pas aimé ces commentaires.

« C’est extrêmement difficile si vous êtes ses enfants, sa femme, sa mère, son père. Il y a une certaine chose que nous ne pouvons perdre en tant qu’êtres humains, qui est l’empathie pour peut-être le job le plus difficile dans le monde. Peu importe si nous pensons que la performance est correcte ou non, nous ne pouvons, par exemple, espérer… ou même penser que c’est mignon. »