Les scientifiques de cette recherche ont associé le dysfonctionnement du rythme circadien (cycle de sommeil et d’éveil) à la perturbation de la bactérie intestinale.
Habituellement, le mécanisme du cycle de sommeil et d’éveil aide l’organisme à synchroniser les activités biologiques, informe Science World Report. Comme celui-ci est déphasé par le décalage horaire, l’altération de son rythme affecte directement la communauté microbienne du système digestif.
Par conséquent, des problèmes métaboliques peuvent apparaître et notamment mener à l’obésité. Selon les chercheurs, considérant le rythme déjà effréné que l’on mène, croiser fréquemment différents fuseaux horaires ne fait qu’exacerber le métabolisme.
Lors de l’expérience du dérangement du rythme circadien chez des rongeurs, ceux-ci prenaient non seulement du poids, mais l’altération microbienne engendrait aussi des symptômes du diabète.
« Cette découverte surprenante nous permettra sans doute de créer des traitements préventifs pour ces gens, afin de réduire les risques de complications », a expliqué Eran Elinay, auteur de l’étude publiée dans la revue spécialisée Cell.