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Pourquoi certains bébés aiment-ils les aliments salés?

Une étude a révélé que le type d’aliments donné aux nourrissons semble affecter leur goût futur pour le sodium.

Les chercheurs ont testé la préférence du sel sur 61 bébés quand ils étaient âgés de deux mois. Ils ont découvert qu’à ce moment de leur vie, les petits sont indifférents ou rejettent tout simplement les liquides salés pour boire plutôt de l’eau.

Cependant, une fois âgés de six mois, les 26 enfants qui avaient été introduits à des aliments de table féculents préféraient les liquides salés à l’eau. Les 35 autres bébés qui n’avaient pas mangé de produits salés demeuraient indifférents ou préféraient rejeter les fluides salés.

Les chercheurs sont demeurés en contact avec les parents de ces enfants jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge préscolaire. Des 26 bébés qui préféraient les liquides salés à l’eau, 12 étaient beaucoup plus portés à ajouter du sel de table dans leur assiette et à lécher les aliments salés, quelques années plus tard.

Les scientifiques du Monell Chemical Senses Center à Philadelphie ont confirmé que les fruits n’étaient pas associés au développement du goût accru pour le sel. L’étude a plutôt été portée sur des aliments transformés qui contiennent souvent du sel ajouté, comme les céréales, le pain et les biscuits.

D’après l’étude qui a été publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, la réduction de la consommation de sodium chez les gens pourrait prévenir plus de 100 000 décès par an, et des milliards de dollars en frais médicaux pourraient être économisés aux États-Unis.

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Plus de gens avec le VIH/sida, mais moins de décès

Bien qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir pour enrayer le VIH/sida, le dernier rapport de l’ONUSIDA est plutôt encourageant.
 
On constate qu’il y a un nombre record de 34 millions de personnes dans le monde qui sont atteintes par le VIH/sida pour l’année 2010, mais le nombre de décès liés à la maladie a reculé de 21 %. Il est à son plus bas niveau depuis qu’il avait atteint un sommet en 2005.
 
Le nombre de nouvelles infections est également à son plus bas niveau depuis 2007, avec 2,7 millions de personnes, dont 390 000 enfants.
 
Le continent africain demeure le plus touché avec 68 % des cas de personnes atteintes qui y résident.
 
Le meilleur accès aux traitements a réduit considérablement le nombre de victimes de la maladie, et le fait de traiter les personnes plus tôt réduit les risques de nouvelles infections.
 
Même si ce rapport est encourageant, il y a encore beaucoup de travail à faire dans le domaine, non seulement pour la recherche dans les traitements, mais aussi parce que seuls 50 % des malades ont accès à des soins dans le monde.
 

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La pneumonie : le grand défi en santé infantile

On lit dans The Lancet que la pneumonie demeure un enjeu majeur de la santé infantile. Encore aujourd’hui, on constate que cette maladie demeure la principale cause de décès chez les enfants.

Chaque année, 1,4 million d’enfants de moins de 5 ans en meurent; 99 % d’entre eux vivent dans un pays en voie de développement. Bien que la pneumonie peut être soignée facilement avec des antibiotiques, elle reste le danger numéro un.

Parallèlement, on fait état de la difficulté pour les enfants les plus vulnérables d’accéder à des soins de santé. Dans les pays les plus défavorisés, les défis sont encore, dans la lutte contre la pneumonie, la distance d’un établissement de santé, le faible accès au transport et les coûts.

Mieux soutenir les travailleurs en santé de première ligne apparaît donc comme la clé. La maladie, répétons-le, se soigne avec des médicaments peu coûteux, il semble donc que le problème réside en une faible accessibilité à ceux-ci et à des services de santé de moindre qualité.

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Le cancer est la première cause de décès dans tout le pays

Statistiques Canada a révélé qu’en 2008, le cancer avait surclassé les maladies cardiaques, se classant ainsi au premier rang des causes de décès au Canada. L’année précédente, il n’était pas la première cause partout, comme ce n’était pas le cas à l’Île-du-Prince-Édouard et aux Territoires du Nord-Ouest.
 
Les maladies du cœur se retrouvent donc au deuxième rang des causes de décès, excepté au Nunavut, où le suicide est au second rang.
 
Parmi les autres causes de décès les plus importantes au pays, on note les maladies chroniques des voies respiratoires, les accidents, le diabète, la maladie d’Alzheimer, la grippe, la pneumopathie, les maladies du rein et le suicide.
 
Le taux de mortalité est toutefois à la baisse pour la majorité des causes, sauf pour l’Alzheimer en raison du vieillissement de la population.
 
De plus, les causes de décès varient lorsque l’on se concentre sur différents groupes d’âge.
 
Ainsi pour les enfants de moins d’un an, ce sont les maladies congénitales qui sont les premières causes de décès.
 
Ensuite, ce sont les accidents qui emportent majoritairement les 1 à 35 ans, et le cancer pour les 35 à 84. Chez les 85 ans et plus, les principales causes de décès demeurent les maladies du cœur.
 
Pour le groupe ciblé des 15 à 24 ans, on retrouve les accidents, le suicide et les homicides comme principales causes de mortalité.
 
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Le bonheur = longévité

Une nouvelle étude parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences confirme que le bonheur rime avec longévité.
 
3800 personnes âgées de 52 à 79 ans ont participé à cette étude. Celles qui évaluaient leur bonheur à un niveau plus élevé étaient moins susceptibles de mourir dans les cinq ans suivants.
 
Même après avoir pris en compte d’autres facteurs comme l’âge, la maladie et le style de vie, les personnes les plus heureuses avaient 35 % moins de risques de décéder dans les années subséquentes.
 
Bien qu’il n’existe aucune preuve que le bonheur est directement lié à une longévité accrue, cela relie parfaitement de précédentes études qui mentionnaient que le bien-être et une attitude positive pouvaient aider à prolonger la vie.
 
Cinq ans après l’étude, seulement 3,6 % des personnes s’étant dites heureuses étaient décédées. Chez les moyennement heureuses, il y avait eu 4,6 % de décès et chez les gens moins positifs, on notait 7,3 % de morts.
 
Même en considérant d’autres facteurs comme le taux de dépression, le niveau de santé physique et le niveau de richesse, on conclut tout de même que le tiers des personnes heureuses sont moins susceptibles de mourir plus jeunes.

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Naître et mourir trop jeune

Une récente étude suédoise parue dans JAMA soutient qu’une naissance prématurée augmente le risque de mourir durant la petite enfance ou au début de la vie adulte. Plus de 600 000 enfants nés entre 1973 et 1976 ont fait l’objet de l’investigation derrière ce constat.

Ici, on entend par « naissance prématurée » un bébé qui naît avant la 37e semaine de grossesse. On sait déjà qu’une telle naissance est la cause première de maladie et de mort périnatales. Toutefois, si l’on connaît bien ses risques subséquents, on en sait encore très peu sur ses effets à long terme.

Il s’agira maintenant de savoir comment faire une prévention hâtive et trouver des traitements à long terme afin de maintenir une santé à long terme chez ces enfants (et jeunes adultes).

Rappelons que l’avancée des soins médicaux permet maintenant de maintenir en vie plus de bébés prématurés. De plus, la prévalence des naissances prématurées a augmenté de 12 %.

Une forte corrélation a donc été remarquée entre la prématurité et le décès durant la petite enfance, soit de un à cinq ans. Cette relation a ensuite été relevée plus tard, soit de 18 à 36 ans, chez les sujets concernés.

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4,6 millions de décès reliés au diabète chaque année

La Fédération internationale du diabète, qui représente 160 pays, dévoile des chiffres alarmants sur le diabète.

Présentement, 366 millions de personnes en souffrent dans le monde. Ce nombre inclut autant le diabète de type 1, qui touche particulièrement les enfants et les jeunes adultes, que le diabète de type 2, qui se développe à l’âge adulte et est souvent lié à l’obésité.

Selon l’Organisme, une personne diabétique meurt toutes les sept secondes, et le nombre de personnes touchées par la maladie ne cesse de croître en raison du vieillissement de la population, de sa croissance, mais aussi en raison du fléau de l’obésité.

Selon les données recueillies, il en coûte 465 milliards de dollars au système de santé pour soigner les personnes malades.

Dans les 30 dernières années, le nombre de diabétiques a doublé. Au Canada seulement, on compte 2 millions de malades, dont 9 sur 10 sont atteints du type 2.

On demande aux Nations Unies d’adopter des mesures plus ciblées pour freiner la progression de l’épidémie et d’investir davantage dans la recherche.</pédération internationale du diabète, qui représente 160 pays, dévoile des chiffres alarmants sur le diabète.

Présentement, 366 millions de personnes en souffrent dans le monde. Ce nombre inclut autant le diabète de type 1, qui touche particulièrement les enfants et les jeunes adultes, que le diabète de type 2, qui se développe à l’âge adulte et est souvent lié à l’obésité.

Selon l’Organisme, une personne diabétique meurt toutes les sept secondes, et le nombre de personnes touchées par la maladie ne cesse de croître en raison du vieillissement de la population, de sa croissance, mais aussi en raison du fléau de l’obésité.

Selon les données recueillies, il en coûte 465 milliards de dollars au système de santé pour soigner les personnes malades.

Dans les 30 dernières années, le nombre de diabétiques a doublé. Au Canada seulement, on compte 2 millions de malades, dont 9 sur 10 sont atteints du type 2.

On demande aux Nations Unies d’adopter des mesures plus ciblées pour freiner la progression de l’épidémie et d’investir davantage dans la recherche.

Crédit photo : dream designs / FreeDigitalPhotos.net

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Faire le deuil d’un parent

Certaines grandes lignes directrices peuvent être établies quant aux enfants qui font face à la mort d’un de leurs parents. Des spécialistes ont présenté dernièrement leurs constats à ce sujet dans les Archives of General Psychiatry.

On apprend entre autres que pour un assez grand nombre d’entre eux, le processus de deuil se fait plutôt rapidement. Au bout de 9 mois, près de 60 % des enfants verront leurs réactions au décès d’un parent être grandement diminuées. De plus, ces réactions tendront à s’amoindrir dans le temps par la suite.

Toutefois, les difficultés demeurent présentes pour un peu plus de 40 % des enfants vivant cette situation. Les réactions seront donc encore sévères après les 9 premiers mois pour 31 % des enfants. Et après 3 ans, les répercussions sont encore présentes et intenses pour 10 % d’entre eux.

On souligne d’ailleurs que des difficultés prolongées représentent un indicateur important de dépression ou de problèmes de fonctionnement. Ces derniers touchent la réussite scolaire et les relations avec les gens, entre autres.

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Mourir de chagrin

Perdre un enfant est la pire épreuve à traverser pour un parent. Il semble que les répercussions d’un tel drame concernent jusqu’à la longévité, apprend-on dans BMJ.

Une récente étude soutient qu’un parent dont l’enfant décède durant sa première année de vie est deux fois plus à risque de mourir plus tôt ou de se retrouver veuf au cours de la décennie suivante.

À la suite d’un tel drame, une mère court 1,5 fois plus de risques de décéder au cours des 25 années suivantes, en comparaison avec une mère qui n’a pas perdu d’enfant.

Le stress vécu lors du décès de son enfant a des effets marquants sur la santé, entre autres en diminuant le système immunitaire, augmentant ainsi le risque de maladie. De plus, le suicide est plus fréquent chez les parents endeuillés que chez les autres.

Ces comparaisons ont été faites à la suite d’une analyse de données recueillies de 1971 à 2006. Il s’agissait en fait d’un échantillon de 5 % des enregistrements au Royaume-Uni.

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Prenez garde à la fenêtre

On réalise trop peu qu’une fenêtre peut être dangereuse pour un enfant. Une récente étude américaine en fait par ailleurs état. Ses résultats viennent de paraître dans Pediatrics.

Entre autres, on y apprend que près de 5 200 enfants ont été traités dans un service des urgences en raison de blessures liées à une fenêtre. Ce nombre correspond à des données américaines de 1990 à 2008. Cela correspond à un taux annuel de 14 enfants blessés en raison d’une chute depuis une fenêtre.

Il semble aussi que les bébés et les tout-petits (zéro à quatre ans) sont plus vulnérables. Ils représentent la majeure partie des blessures, soit 65 %, et les plus graves. C’est dans ce groupe que l’on retrouve les plus hauts taux d’hospitalisations et de décès.

La région la plus souvent touchée, lors d’une chute depuis une fenêtre, est la tête et le visage, soit dans presque la moitié des cas (49 %). Mentionnons finalement que 190 enfants se blessent de cette façon après avoir grimpé sur un meuble à proximité d’une fenêtre.

On rappelle donc aux parents de demeurer vigilants et surtout de se rappeler qu’une moustiquaire ne constitue pas une protection.