En fait, bien que le taux de décès ait diminué depuis 1990, certains endroits restent des zones de préoccupations majeures.
Alors que le nombre de décès a diminué de 40 %, seulement 28 des 74 pays ciblés par les Nations Unies sont en voie d’atteindre l’objectif que l’organisme leur a fixé.
Des millions de femmes et d’enfants continuent de mourir chaque jour de causes que l’on pourrait prévenir, selon un rapport des Nations Unies.
Les experts, pour en venir à cette conclusion, ont étudié 75 pays où l’on estime que plus de 98 % des décès de mères, de poupons et d’enfants ont lieu.
Ils ont souligné que ces décès sont en partie liés au nombre de plus en plus petit de donneurs d’organes et à l’échec de l’acheminement des ressources là où le besoin est le plus grand, comme en Afrique du Sud.
Les enfants et les mères décèdent de la pneumonie, de la diarrhée et de la malaria, dans beaucoup de cas.
Rappelons que ce ne sont pas les seuls problèmes de santé qui causent la mort de plusieurs personnes dans les pays en développement. Le dernier rapport publié par ONUSIDA indique que l’épidémie mondiale de sida stagne. Plus de 33 millions de personnes vivaient avec le sida dans le monde en 2007.