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Les femmes manquent d’information sur le déclenchament de l’accouchement

C’est ce que révèle une enquête faite par le Collectif interassociatif autour de la naissance (CIANE) auprès de 4400 femmes.

De plus, il y aurait également des lacunes au niveau du recueil du consentement des femmes.
 
En fait, une femme sur trois dont l’accouchement a été déclenché a affirmé ne pas avoir eu assez d’informations sur ce processus. De plus, 36 % d’entre elles n’auraient pas été interrogées par leur médecin pour savoir si elles étaient d’accord ou non avec cette pratique. Quelques-unes n’auraient même pas été averties que l’on allait déclencher leur accouchement avant que cela ne se fasse.
 
Le fait est que le déclenchement de l’accouchement n’est pas nécessairement recommandé. Les accouchements provoqués sont reliés à une hausse des césariennes, des épisiotomies, de l’utilisation des forceps, ventouses et autres.
 
Les femmes ayant reçu de l’ocytocine, la substance injectée pour occasionner l’accouchement, sont 2 fois plus nombreuses que les autres à avoir mal vécu leur accouchement.
 
Rappelons que 34 % des cas de déclenchement par les médecins le sont pour des dépassements de terme, 62 % pour d’autres raisons médicales et 2 % pour des raisons d’organisation.
 
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Plus de césariennes lorsque l’accouchement est provoqué

Une étude américaine démontre que de provoquer l’accouchement lors d’une première grossesse augmente les chances de devoir pratiquer une césarienne.
 
Selon ce que rapporte la revue Obstetrics & Gynecology, 20 % des césariennes effectuées pour des grossesses à terme sont dues au déclenchement artificiel du travail.
 
Les chercheurs ont suivi 7 804 femmes enceintes de 37 à 42 semaines. 3 404 d’entre elles ont eu un accouchement provoqué et 1 991 de ces dernières ont dû subir une césarienne.
 
Pour le tiers de ces femmes, le déclenchement du travail n’a pas été fait pour des questions médicales, mais simplement à la demande de la future mère pour des questions pratiques et de confort. Une méthode malheureusement trop souvent acceptée aux États-Unis.
 
On note 26 % de césariennes pour les accouchements provoqués contre 14 % pour les autres femmes.