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Découverte d’un interrupteur capable de déclencher l’accouchement

La découverte d’importance a été possible grâce à la collaboration entre les universités de Melbourne et de Monash, ainsi que le Royal Women’s Hospital et le Hunter Medical Research Institute.

Après l’analyse de 70 biopsies utérines provenant de femmes enceintes, les chercheurs ont découvert la présence d’un canal ionique dans le muscle de l’utérus. Celui-ci envoie des signaux électriques qui commandent les contractions de l’utérus.

Or, cette « chaîne électrique » ne fonctionne pas adéquatement chez les femmes en surpoids, ce qui entraîne des taux de césarienne plus élevés.

Helena Parkington explique qu’il s’agit d’une percée significative. « C’est qu’en comprenant quel est le responsable du problème de dysfonctionnement de l’accouchement chez la femme en surpoids, nous sommes désormais en mesure de développer un traitement sécuritaire, efficace et spécifique pour corriger le problème. »

Le fameux « interrupteur » se désactive lorsque le corps nécessite des contractions, mentionne medicalxpress. Chez la femme en surpoids, les éléments chimiques ne sont pas présents en quantité suffisante.

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Pour éviter de déclencher trop tôt l’accouchement, il ne faut pas s’aliter

Depuis des générations, les médecins ont tous la même réponse lorsque vous ressentez des contractions avant le temps ou que trop tôt durant la grossesse, vous traversez quelques complications. Selon l’étude soumise auprès de 646 femmes, l’alitement devrait au contraire être évité.

Les candidates avaient été séparées en plusieurs groupes. Les facteurs tenus en compte étaient l’arrêt partiel ou total de vie sexuelle et l’arrêt ou non au travail. De même, le repos suggéré était pris en considération. Certaines devaient être alitées en permanence, d’autre de façon partielle.

Au terme de l’étude, 37 % des femmes alitées avaient accouché avant terme, contre seulement 17 % chez les femmes qui avaient poursuivi leurs activités quotidiennes.

Les résultats obtenus démontrent non seulement l’inefficacité de l’alitement, mais les chercheurs suggèrent également que cette méthode augmente considérablement le stress et l’anxiété, des facteurs directement reliés aux accouchements prématurés.

De plus, Famili rappelle que les longues périodes au lit entrainent une atrophie musculaire et osseuse, en plus de créer un risque supplémentaire de formation de caillots de sang.

D’autres études seront nécessaires, mais le Collège américain des obstétriciens, déjà, soutient cette recherche.

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Perte des eaux : devrait-on déclencher le travail?

Des chercheurs néerlandais ont constaté que cette approche, qui consiste en une surveillance accrue, n’augmente pas les risques pour la santé des femmes et de leur bébé.

Cependant, des recherches supplémentaires seront réalisées pour confirmer que l’induction au travail n’améliore réellement pas l’issue des grossesses.

Si la grossesse qui n’a pas atteint 40 semaines de gestation peut réussir à gagner quelques heures ou journées de plus, il serait préférable de patienter pour un début de travail naturel.

En effet, c’est en observant le cas de 500 femmes qui avaient perdu leurs eaux avant terme (entre 34 et 37 semaines), les divisant en deux groupes (surveillance accrue et déclenchement du travail), que les experts sont arrivés à cette conclusion.

Il a été démontré qu’il n’y avait pas de différence significative dans le nombre de bébés nés avec une infection du sang ou des problèmes pulmonaires entre les deux groupes de femmes.

Le risque d’un accouchement par césarienne était également similaire dans les deux groupes.

Les chercheurs ont noté que le risque d’infection maternelle était légèrement plus faible chez les femmes dont on avait déclenché le travail que chez celles qui avaient été suivies.

Or, cette conclusion de privilégier un suivi médical plutôt qu’un déclenchement du travail ne s’applique pas à tous les types de femmes et de grossesses, ni aux pays à faible revenu qui détiennent peu ou pas d’antibiotiques pour traiter les cas qui auraient des besoins précis.

L’étude est parue dans la revue PLoS Medicine en avril.