La découverte d’importance a été possible grâce à la collaboration entre les universités de Melbourne et de Monash, ainsi que le Royal Women’s Hospital et le Hunter Medical Research Institute.
Après l’analyse de 70 biopsies utérines provenant de femmes enceintes, les chercheurs ont découvert la présence d’un canal ionique dans le muscle de l’utérus. Celui-ci envoie des signaux électriques qui commandent les contractions de l’utérus.
Or, cette « chaîne électrique » ne fonctionne pas adéquatement chez les femmes en surpoids, ce qui entraîne des taux de césarienne plus élevés.
Helena Parkington explique qu’il s’agit d’une percée significative. « C’est qu’en comprenant quel est le responsable du problème de dysfonctionnement de l’accouchement chez la femme en surpoids, nous sommes désormais en mesure de développer un traitement sécuritaire, efficace et spécifique pour corriger le problème. »
Le fameux « interrupteur » se désactive lorsque le corps nécessite des contractions, mentionne medicalxpress. Chez la femme en surpoids, les éléments chimiques ne sont pas présents en quantité suffisante.